10 février 2009

Les socialistes s'opposent à la quatrième licence 3G

Quelle bande de cons!


Le mois dernier, le premier ministre François Fillon a ouvert un appel d'offre pour l'attribution d'un quatrième licence 3G. Trois lots de fréquences 5MHz seront ainsi distribués dont l'un d'entre eux sera automatiquement proposé à un nouvel entrant. Selon l'autorité de régulation des Telecom (ARCEP) : « l'objectif est l'attribution des fréquences avant la fin de l'année 2009 ».

Au début du mois Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à l'Industrie, a annoncé que le prix de la licence serait fixé à 206 millions d'euros, soit trois fois moins cher que les fréquences 15 MHz d'Orange, de Bouygues Telecom et de SFR. Selon M. Chatel, l'entrée d'un concurrent permettrait une baisse des prix de l'ordre de 7%.

Le quotidien Libération rapporte qu'à l'Assemblée nationale, les socialistes et communistes se sont fortement opposés à l'attribution de cette licence et plus particulièrement à la candidature de Free. La députée Corinne Erhel, du parti socialiste, a ainsi affirmé que : « les trois opérateurs [ NDRL : SFR, Orange et Bouygues Telecom ] atteignent tout juste l'équilibre économique ». La socialiste s'inquiète aussi « des bienfaits d'une extension de la concurrence » craignant « une course aux prix bas qui aurait des effets néfastes sur l'emploi ».

Les propos de Mme Erhel font échos à ceux des trois opérateurs de l'Hexagone. Ainsi, en novembre dernier, Martin Bouygues, PDG de Bouygues Telecom, affirmait qu'une guerre des prix pourrait « provoquer 10 000 à 30 000 pertes d'emplois chez les opérateurs ». De son côté, Frank Esser, à la tête de SFR, estimait qu'un « quatrième opérateur mobile ne fera pas baisser les prix ».

La députée pointe aussi du doigt le prix de la licence 3G, accusant le gouvernement d'avoir ajuster son coût afin de satisfaire la filiade d'Iliad, Free.fr. Rappelons que lors d'un précédent appel d'offre en 2007, l'Arcep avait refusé la candidature du fournisseur d'accès à Internet en estimant que ce dernier n'avait pas respecté le cahier des charges et que la société pourrait difficilement payer le prix de licence alors de 619 millions d'euros.

09 février 2009

Spectaculaire incendie à Pékin




Un spectaculaire incendie s'est déclaré lundi 9 février à Pékin, à quelques centaines de mètres du bâtiment de la CCTV (télévision chinoise). Il aurait été causé par les feux d'artifice marquant la fin des vacances du Nouvel An lunaire, l'une des plus importantes fêtes chinoises. Des détails sur d'éventuelles victimes n'avaient pas encore été communiqués en fin d'après-midi. D'autres photos de l'incendie ont été diffusées via le réseau Twitter.


31 janvier 2009

Le Minitel n'a pas dit son dernier mot - Le Monde 2 - Le Monde.fr#xtor=RSS-651865?xtref=#xtor=RSS-651865?xtref=






Le Minitel n'a pas dit son dernier mot - Le Monde 2 - Le Monde.fr#xtor=RSS-651865?xtref=#xtor=RSS-651865?xtref=: "Avez-vous déjà essayé de vendre un Minitel lors d'une brocante ? Non ? Alors, pas d'hésitation. En ces temps d'Internet hégémonique, l'expérience ne vous offrira que des réactions de sympathie, du sourire nostalgique au regard compassé. Avec un peu de chance, un couple de Britanniques en goguette s'arrêtera devant votre stand en pouffant : 'Regarde-moi ce vieil ordinateur français !' Avec beaucoup plus de chance, vous ferez affaire. Parfaitement !"

Cela nous est arrivé, l'automne dernier. "Combien votre Minitel ?", a demandé un monsieur, le plus sérieusement du monde, avant de confier devant nos yeux de merlan frit : "Je suis collectionneur de machines à écrire. Tout ce qui possède un clavier m'intéresse, de la vieille Underwood au PC d'aujourd'hui. Le Minitel est un maillon essentiel de cette chaîne." Topez là ! Marché conclu pour 2 euros. Et notre bon samaritain d'expliquer : "Il y a dix ans, vous aviez des bacs entiers de Minitel chez Emmaüs. Curieusement, il est devenu très difficile d'en trouver aujourd'hui. Je ne sais pas pourquoi les gens les gardent chez eux."

Peut-être parce qu'ils ont des scrupules à vouloir vendre une antiquité ne servant plus à rien, hasarde-t-on... A tort ! Contrairement aux idées reçues, en effet, le Minitel n'est pas mort. Son heure de gloire est certes derrière lui, mais il fonctionne encore. Le nombre de services télématiques disponibles (les 3615, 3614, 3613...) s'élève aujourd'hui à 4 000, ce qui n'est pas négligeable même si c'est évidemment très peu comparé aux 23 000 serveurs qui foisonnaient dans les années 1990, au pic du succès.
Epoque bénie où 6,5 millions de terminaux marron ou gris selon les modèles ronronnaient dans les foyers français ; époque également fructueuse où l'activité dégageait un chiffre d'affaires annuel de 1 milliard d'euros. Mais époque révolue. Les géants du marché, comme la SNCF il y a un an, ont quasiment tous quitté le vieux navire télématique au profit du Web. Avec 30 % de connexions en moins chaque année, l'outil est bel et bien appelé à disparaître prochainement. Toute la question est de savoir quand.

Seule certitude : il devrait se porter un peu plus mal encore en mars, date choisie par France Télécom et Pages Jaunes pour fermer le symbolique 3611. Celui qui fut le premier annuaire en ligne au monde est à l'agonie. Réduit en miettes par Internet. Concassé par les numéros en 118.

Communication directe et rapide

Vu le contexte, ce qui reste aujourd'hui du Minitel a bien du mérite d'exister encore. Sa survie est due au trafic généré non par des usagers individuels mais par des PME qui continuent à l'utiliser au quotidien : 40 % des serveurs encore actifs sont ainsi réservés à des professionnels ayant besoin de communiquer avec leurs fournisseurs de manière directe et rapide, sans chichi ni bla-bla. Fleuristes, buralistes, pharmaciens, garagistes... Le Minitel a été une révolution pour ces métiers il y a vingt-cinq ans ; il reste un outil d'une fiabilité inégalée.
"Pour grand nombre de professions, on n'a pas trouvé mieux, constate Guy Cronimus, responsable des kiosques et services payants chez Orange. Un Minitel a plus que jamais sa place dans un atelier ou une arrière-boutique : il peut prendre l'eau et la poussière, on peut tapoter dessus avec des doigts gras, le faire tomber... Il fonctionnera toujours."

Quel ordinateur peut se targuer d'une telle endurance ? "Contrairement à un PC, le Minitel s'allume vite et ignore les virus informatiques, prône de son côté Jean-François Postaire, le responsable du 3617 LAMY, une bourse de fret destinée aux transporteurs routiers. Je suis totalement incapable de vous dire à quand remonte notre dernier problème. C'est un outil vraiment increvable." Pour ne pas dire "imputrescible", comme le croit un minitéliste de nos amis demeuré fidèle à l'appareil : "Quand la Terre sera vitrifiée, il ne restera plus à sa surface que des cafards, des presse-purée et des Minitel !" Soit.

Servie par des matériaux à toute épreuve (tube cathodique antédiluvien, clavier à touches rétractile...), cette robustesse remonte à l'époque - antique - des PTT. "Il fallait un terminal d'une fiabilité totale, se souvient celui qu'on présente généralement comme son inventeur, l'ingénieur Jean-Paul Maury. A partir du moment où nous avions décidé de le fabriquer en millions d'exemplaires, il n'était pas question d'aller effectuer des dépannages chez les gens. Cela aurait été dramatique."

C'est pour cette raison, alors qu'Internet existait déjà technologiquement, que fut adopté un protocole de communication basique mais inoxydable, le X25. Jean-Paul Maury n'a pas oublié les ricanements de couloir lorsque furent distribués les premiers Minitel à titre expérimental à 4000 foyers d'Ille-et-Vilaine au début des années 1980 : "Tout le monde n'est pas unanime dans une entreprise. On nous disait que cela ne durerait que deux ou trois ans. Finalement,certains terminaux ont trente ans et ils fonctionnent toujours..." Sans bug, donc.
Et avec les mêmes garanties en matière de confidentialité - l'autre clé du succès. Le bidule à modem intégré n'aurait pas connu un tel destin si ses usagers n'avaient pas eu la certitude de pouvoir l'utiliser sans laisser de traces. Impossible de raconter l'histoire du Minitel sans évoquer le succès des messageries roses. Celles-ci n'ont pas fermé boutique. La plus célèbre d'entre elles, 3615 ULLA, tient même toujours le flambeau contre vents et marées.

"On doit encore beaucoup à cette notion d'anonymat, explique son fondateur, Louis Roncin, patron de la société de télématique AGL. Les utilisateurs ont le sentiment que la confidentialité est mieux assurée sur le Minitel que sur Internet où les fournisseurs d'accès et autres moteurs de recherche ont les moyens de savoir où vous êtes allé. Le fait, en outre, qu'il ne soit pas possible d'intégrer des photographies continue également d'attirer des amateurs qui préfèrent fantasmer à partir de l'écrit."

3615 ULLA a toutefois du plomb dans l'aile. La messagerie ne recense plus que 30 000 visites par mois, contre 500 000 au début des années 1990. Elle ne fait plus aucune publicité nulle part alors que ses campagnes osées - la première représentait une femme nue rampant langoureusement sur les genoux - avaient quelque peu défrayé la chronique en leur temps...

Une vraie saga, ULLA. Dont l'épisode le plus savoureux est le procès que lui intenta en 1987 une ex-prostituée lyonnaise répondant au même patronyme : "Quand la vraie Ulla, qui se prénommait en fait Marie-Claude, nous a attaqués en justice en nous accusant d'être d'affreux proxénètes, cela nous a fait une pub d'enfer !, rigole encore Louis Roncin. On a été condamnés à 50 000 francs, mais ce procès a dû nous rapporter vingt fois plus. On a finalement donné 500 000 francs à cette dame pour qu'elle nous laisse utiliser ce nom que nous avions adopté à la suite d'une réunion avec mes collaborateurs. C'est d'ailleurs ma secrétaire qui l'avait trouvé. L'idée était d'avoir un nom nordique qui ferait fantasmer les mecs."

Plus rentable que le Web

Les luxueux locaux d'AGL, à deux pas des Champs-Elysées, témoignent du riche passé des messageries coquines. Premier blockbuster de l'aventure télématique, 3615 ULLA a dégagé 12 millions d'euros de bénéfices en vingt ans. Aucun service Minitel ne réalisera un tel profit. Peu de sites de rencontre sur Internet peuvent se targuer de faire aussi bien aujourd'hui. En tout cas pas la version Web, http://www.ulla.com/, créée par AGL afin de coller à l'époque. Avec 1,6 million de visites par mois et 80 000 abonnés payants, le site a beau avoir supplanté le 3615 du même nom, il ne rapporte pas autant d'argent.

Louis Roncin est persuadé qu'ULLA sera le "dernier serveur" en activité sur le Minitel. Lorsqu'on lui demande quand l'appareil poussera son dernier soupir, sa réponse fuse : "Quand Orange décidera de couper le robinet." A la même question, Guy Cronimus, chez Orange, rétorque : "Tant qu'il y aura des éditeurs de service, on continuera."

Bref, personne ne veut signer l'arrêt de mort du condamné. Le non-renouvellement des stocks et la disparition des pièces de rechange risquent toutefois d'accélérer les choses. De même pour le facteur humain : "Les éditeurs sont confrontés à un maintien des compétences, poursuit Guy Cronimus. Ceux qui étaient de jeunes développeurs dans les années 1980 ne vont pas tarder à partir à la retraite. Comment les remplacer ? A un jeune diplômé qui sort de l'école, vous n'allez pas dire : "On a un truc sympa pour toi. Ça s'appelle le Minitel".

30 janvier 2009

Le Figaro - Politique : Deuxième mutation après la visite de Sarkozy à Saint-Lô

Le Figaro - Politique : Deuxième mutation après la visite de Sarkozy à Saint-Lô: "Deuxième mutation après la visite de Sarkozy à Saint-Lô"

Après le préfet de la Manche, c'est au tour du directeur départemental de la sécurité publique du département de subir les foudres de l'Elysée suite à une visite chahutée du chef de l'Etat.

Après le préfet de la Manche, au tour du directeur départemental de la sécurité publique de la Manche de subir la colère de l'Elysée. Philippe Bourgade, patron des forces de sécurité du département, a annoncé jeudi : «Mon directeur central m'a appelé hier soir pour me dire qu'il fallait que je sois remplacé, que je choisisse une autre affectation». Une mutation inattendue, que toutes les sources proches de la préfecture imputent directement à l'Elysée.
La visite de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô, le 12 janvier dernier, avait été perturbée par des manifestations, notamment d'enseignants, alors que le chef de l'Etat était venu présenter ses vœux aux personnels de l'Education nationale. Huit manifestants avaient été blessés par la police, qui avait arrêté 5 personnes au total.
Cette manifestation a fortement irrité Nicolas Sarkozy, comme le raconte le député UMP de la Manche Philippe Gosselin : «il était très énervé d'entendre les manifestants le siffler. Il y a eu plus de monde qu'il n'en attendait à la manifestation je crois, 3.000 manifestants à Saint-Lô, ça ne s'est pas vu depuis 20 ou 30 ans».
Premier à trinquer suite à ces troubles : le préfet du département, Jean Charbonniaud. Après moins d'un an à ce poste, il a été nommé mercredi en Conseil des ministres préfet hors cadre pour siéger comme membre du Conseil supérieur de l'administration territoriale de l'Etat. Un «placard», comme l'expliquent la plupart des élus du département. «C'est une sanction bien évidemment. Le préfet a été sanctionné parce que les manifestations à Saint-Lô ont été importantes. Le président de la République y a pris ombrage», expliquait ainsi le député-maire PS de Caen, Philippe Duron, jeudi.

«Le fait du prince»

L'affaire a indigné jusqu'aux élus locaux de la majorité, comme le président UMP du conseil général et sénateur de la Manche Jean-François Legrand, qui trouve «parfaitement lamentable qu'on puisse utiliser un représentant de l'Etat comme si on utilisait un kleenex. C'est scandaleux. C'est une pratique d'un autre temps contreproductive d'un point de vue politique». Et d'ajouter : «ce préfet est un très bon préfet qui n'a aucune responsabilité dans cette affaire».

Il semble que la colère de l'Elysée ne se soit pas apaisée après cette mutation. Jeudi, c'était donc au tour du directeur de la sécurité publique de payer pour les manifestations. Agé de 59 ans, le commissaire divisionnaire Philippe Bourgade ne comprend pas : «Qu'est-ce qui s'est passé de grave ? Pas grand chose, si ce n'est que le président a entendu les manifestants le siffler. Il aurait fallu plus d'effectifs pour les maintenir plus loin» du président, alors que les manifestants considéraient déjà les effectifs des forces de l'ordre comme de la «provocation», explique-t-il, ajoutant : «Je n'ai pas à rougir de ce qui s'est passé». Il ne sait pas encore où il va désormais postuler.

Ironie du sort, Saint-Lô était en tête de notre palmarès 2008 de l'efficacité de la police, avec un taux d'élucidation de 27,4 faits par policier, le double de la moyenne nationale.
La mutation du directeur des forces de l'ordre du département, après celle du préfet, risque donc de faire à nouveau grincer des dents. Jeudi, François Bayrou avait évoqué «une sanction arbitraire et le fait du prince», et rappelé l'affaire du responsable de la sécurité en Corse, Dominique Rossi, limogé après que des manifestants aient réussi à pénétrer dans la résidence de Christian Clavier, un proche du chef de l'Etat.
C'est tout simplement inadmissible! Sarko, à jour ton petit Napoléon, tu va finir comme lui!

23 janvier 2009

Premiers licenciements massifs chez Microsoft

Le numéro un mondial des logiciels a annoncé hier un plan de rationalisation important assorti de 5.000 suppressions d'emplois touchant la plupart des activités du groupe. Rattrapé par le ralentissement des ventes de PC, le groupe a vu son bénéfice net reculer de 11 % sur les trois derniers mois de 2008.

Nous allons supprimer jusqu'à 5.000 emplois dans les départements R&D, marketing, vente, finance, juridique, ressources humaines et technologies de l'information au cours des dix-huit prochains mois, dont 1.400 interviendront aujourd'hui », a annoncé hier matin le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, dans un e-mail envoyé hier aux 96.000 salariés du groupe juste avant l'ouverture de Wall Street. Ce plan de restructuration est le plus important jamais engagé par la société de Redmond : il touchera 5 % de ses effectifs. Trois fois moins, certes, que ce que prévoyaient les rumeurs les plus alarmistes, qui tablaient sur 15.000 suppressions de postes (« Les Echos » du 16 janvier).

Mais cette saignée est sans précédent dans l'histoire du groupe créé en 1975 par Bill Gates et Paul Allen. En dehors de suppressions très éparses et ponctuelles opérées par le passé dans certaines divisions, Microsoft n'avait jamais pris une telle mesure. Même après l'éclatement de la bulle Internet. Il faut dire que la multinationale a vu ses effectifs augmenter de 50 % depuis 2005 et qu'elle a encore embauché 12.700 personnes au cours du dernier exercice.

Or le marché de la micro-informatique a marqué un net coup d'arrêt fin 2008 : sur les trois derniers mois de l'année, les ventes mondiales de micro-ordinateurs ont stagné (- 0,4 %), selon IDC, pour la première fois depuis 2001. Microsoft, dont les systèmes d'exploitation et autres logiciels sont installés dans plus de 90 % des PC, en a subi le contre-coup immédiat : d'octobre à décembre, période qui correspond au deuixème trimestre de son exercice 2008-2009, le groupe a vu son bénéfice net reculer de 11,3 %, à 4,1 milliards de dollars (3,2 milliards d'euros). Les profits du géant de Redmond restent évidemment confortables. Mais, sur la même période, le chiffre d'affaires de l'éditeur de Windows n'a progressé que de 1,6 %, à 16,6 milliards de dollars.
Pour retrouver une baisse de la rentabilité dans les comptes de Microsoft, il faut remonter à l'éclatement de la bulle Internet : au dernier trimestre de l'année 2000-2001, le bénéfice net de l'entreprise avait chuté de 97 %, mais pour des raisons purement financières (dépréciations d'actifs). On est encore loin d'une telle contre-performance. Mais sous l'effet conjugué de la crise économique mondiale et de la stagnation des ventes de micro-ordinateurs, Microsoft a décidé de prendre les devants. L'objectif pour le numéro un mondial du logiciel est de « réduire les dépenses annuelles d'exploitation de la société d'environ 1,5 milliard de dollars et [de] réduire les investissements de l'année fiscale 2009 de 700 millions de dollars ». Pour certains observateurs, il était temps de réagir : « J'espérais qu'un leadership intelligent et réfléchi aurait compris il y a longtemps déjà que nous avons doublé nos effectifs beaucoup trop rapidement. Au lieu de quoi nous avons laissé l'orage de la crise économique mondiale nous malmener et nous voici en mode réactif. Microsoft peut faire mieux que cela », écrit l'auteur du blog Mini-Microsoft, un employé du géant du logiciel qui ne fait manifestement pas partie de la charrette de licenciements.

« Le chiffre d'affaires clients [logiciels] décline de 8 % en raison de la faiblesse du marché des PC et du basculement vers des «netbooks» à prix réduits », a reconnu le groupe, en commentant ses résultats trimestriels. En revanche, les revenus des contrats annuels liés aux serveurs et à la maintenance augmentent de 15 % et ceux des appareils de divertissement, comme la console de jeux Xbox 360, de 3 %. « Alors que nous ne sommes pas immunisés contre les aléas de l'économie, je suis confiant dans la force de notre gamme de produits et dans la justesse de notre approche », a indiqué Steve Ballmer dans le communiqué des résultats. D'ailleurs, le PDG de Microsoft a précisé dans son mémorandum que le groupe procédera à des embauches d'ici à 2010, qui ramèneront à terme les suppressions nettes à 2.000 ou 3.000 emplois.

20 janvier 2009

L'ancien avocat d'Anna Politkovskaïa abattu à Moscou

Un avocat russe spécialiste des crimes commis en Tchétchénie a été abattu lundi au cœur de Moscou, un meurtre qui s'ajoute à la liste des crimes ayant visé ceux qui ont dénoncé les exactions commises pendant les guerres dans cette région. La journaliste stagiaire qui l'accompagnait est morte de ses blessures une heure plus tard. Le parquet a indiqué qu'elle avait "des blessures par balle à la tête". Selon les médias russes, elle était âgée de 25 ans.

Stanislav Markelov a été tué alors qu'il revenait d'une conférence de presse où il avait dénoncé la libération anticipée de l'ex-colonel russe Iouri Boudanov, condamné à 10 ans de prison en 2003 pour avoir étranglé trois ans plus tôt Elza Koungaïeva, une Tchétchène de 18 ans. Il était l'avocat de la famille de la jeune fille. Le père d'Elza Koungaïeva, Vissa Koungaïev, a déclaré à l'antenne de la radio indépendante Echo de Moscou que Me Markelov avait reçu des menaces ces derniers temps. "Il m'a dit qu'on lui envoyait des SMS, qu'on l'appelait. On lui disait d'arrêter avec l'affaire Boudanov ou alors on allait le tuer", a expliqué M. Koungaïev. "Après la conférence de presse, il est parti et il a été attaqué (...). Il n'avait rien dit de menaces dont il aurait été la cible", a indiqué à l'AFP une responsable du Centre de presse indépendant, où l'avocat s'était exprimé avant d'être abattu. "Les enquêteurs étudient les différents mobiles de l'assassinat, y compris l'activité professionnelle de la victime", a indiqué le Comité d'enquête du parquet russe dans un communiqué.

La journaliste stagiaire, Anastassia Babourova, travaillait au bi-hebdomadaire Novaïa Gazeta, un journal qui dénonce les exactions commises durant les deux guerres de Tchétchénie et pour lequel avait travaillé Anna Politkovskaïa, une journaliste spécialisée sur cette région et qui a été assassinée en octobre 2006.

UN MEURTRE "AUSSI IMPORTANT QUE CELUI D'ANNA POLITKOVSKAÏA"

Me Markelov avait défendu Anna Politkovskaïa dans plusieurs affaires, dont l'une l'ayant opposée aux Omon, les forces spéciales du ministère russe de l'intérieur. Il était aussi l'avocat de Magometsalih Massaïev, un homme porté disparu depuis le mois d'août 2008 après qu'il eut accusé le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, de l'avoir pris en otage durant quatre mois. Ces dernières semaines, Me Markelov avait critiqué publiquement la libération anticipée de l'ex-colonel Boudanov, une décision condamnée aussi par les défenseurs des droits de l'homme et qui a provoqué l'indignation en Tchétchénie.

Officiels tchétchènes et défenseurs des droits de l'homme ont aussi dénoncé avec véhémence le meurtre de l'avocat. "Nous supposions et nous avions prévenu que Boudanov allait commettre d'autres crimes. On ne peut pas dire que c'est lui, mais on peut dire que ce sont ses partisans en accord avec lui", a réagi un porte-parole du représentant du président tchétchène pour les droits de l'homme, selon l'agence de presse Ria Novosti. "Le meurtre dans le centre de Moscou d'un homme, d'un avocat qui s'occupait d'affaires politiques importantes a autant d'importance que l'assassinat d'Anna Politkovskaïa", a déclaré Lioudmila Alekseïeva, qui dirige le groupe Helsinki de Moscou, à l'agence Interfax.

Le procès des complices présumés du meurtre d'Anna Politkovskaïa, qui dénonçait sans relâche les exactions russes en Tchétchénie, se poursuivait par ailleurs à Moscou, alors que le tireur présumé n'a toujours pas été arrêté et que le commanditaire n'est pas identifié.
Le procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, a indiqué avoir pris "personnellement" le contrôle de l'enquête.

15 janvier 2009

Combats dans le centre de Gaza, les Nations unies et des médias touchés - La guerre de Gaza - Le Monde.fr#ens_id=1106055&xtor=RSS-3208#ens_id=1106055&xtor=RSS-3208#ens_id=1106055&xtor=RSS-3208


"Des chars israéliens ont pénétré, jeudi 15 janvier, pour la première fois, au cœur d'un quartier de Gaza-ville où ils se sont heurtés à des combattants palestiniens, au moment où la diplomatie mettait les bouchées doubles pour arracher un cessez-le-feu. Appuyés par l'aviation, les blindés ont avancé sur plusieurs centaines de mètres dans Tal Al-Hawa, un quartier périphérique dans le sud-ouest de Gaza-ville. Les forces israéliennes ont affronté des combattants palestiniens tirant au mortier et à la roquette anti-char. Les blindés tiraient des obus, y compris en direction d'immeubles résidentiels, alors que l'aviation menait des raids, selon les témoins."

Après la chute d'obus sur son complexe, l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés (Unrwa) a annoncé la suspension de ses opérations à Gaza. Trois employés de l'agence onusienne ont été blessés, jeudi, par des obus de chars israéliens qui ont endommagé son complexe à Gaza. Un autre responsable de l'Unrwa parlant sous couvert d'anonymat a affirmé que des dépôts dans le complexe avaient pris feu et que des "centaines de tonnes" d'aide humanitaire avaient été dévorées par les flammes. Un incendie s'est déclaré dans l'hôpital Al-Qods relevant du Croissant-Rouge palestinien de Gaza après la chute d'obus lors d'une attaque israélienne dans le quartier de Tal Al-Hawa à Gaza-ville.Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé, à Tel-Aviv, que les conditions étaient réunies pour que les combats cessent "maintenant" à Gaza. M. Ban Ki-moon a qualifié d'"insupportable" le nombre des victimes palestiniennes, qui a dépassé le millier.

Deux cameramen palestiniens ont également été blessés dans une attaque contre un immeuble abritant les bureaux de plusieurs médias arabes et internationaux, ont indiqué des témoins. Les deux journalistes blessés travaillent pour la télévision arabe d'Abou Dhabi, ont indiqué des responsables de la chaîne à Gaza. L'immeuble Al-Shourouq visé par le raid israélien abrite les bureaux de l'agence de presse Reuters, des télévisions Fox, Sky et RTL ainsi que des médias arabes comme les chaînes Al-Arabiya et MBC.

14 janvier 2009

Verglas : pagaille sur les routes dans l'Ouest et le Rhône, 3 morts, Société - NouvelObs.com

Verglas : pagaille sur les routes dans l'Ouest et le Rhône, 3 morts, Société - NouvelObs.com: "Verglas : pagaille sur les routes dans l'Ouest et le Rhône, 3 morts"

Les pompiers multiplient les opérations dans l'Ouest et le Rhône, où les conditions de circulation se sont fortement dégradés en raison des pluies verglaçantes.

Trois personnes sont mortes mercredi 14 janvier en raison de nombreux accidents de la route provoqués par le verglas.
Dans le Maine-et-Loire, une voiture a glissé sur une plaque de verglas et s'est retournée dans un fossé plein d'eau, causant la mort de la conductrice, une femme de 45 ans, employée du CHU d'Angers. Deux motards de la police qui arrivaient sur les lieux de l'accident ont eux aussi légèrement dérapé à ce même endroit.

Dans l'Ain, c'est un gendarme qui été tué dans un accident de la route, sans que les circonstances de l'accident ne soient disponibles à l'heure actuelle.
Enfin une troisième personne est morte dans un important carambolage impliquant plusieurs camions et de nombreuses voitures sur l'autoroute A46 à Genay dans le Rhône.

Plus de 250 blessés

Au total, selon les pompiers et le Centre régional d'information et de coordination routières Ouest, ce sont plus d'une trentaine d'accidents qui ont eu lieu dans le Maine-et-Loire, une vingtaine en Loire-Atlantique et une quinzaine en Vendée, alors qu'on recense, outre les trois morts, quatre blessés graves et plus de 250 blessés légers. Les secours auraient effectué 400 opérations pour le seul département du Rhône.
Les automobilistes sont recommandés de rouler avec la plus grande prudence dans les départements concernés par les plaques de verglas ou les pluies verglaçantes.

13 janvier 2009

L'Ukraine interrompt le transit vers l'Europe - Europe - Le Monde.fr#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208

"L'Ukraine interrompt le transit vers l'Europe"


Quelques heures seulement après avoir annoncé la réouverture partielle des vannes approvisionnant l'Europe en gaz, Moscou a annoncé, mardi 13 janvier, que tout était remis en cause par l'Ukraine, qui en a interrompu le transit.



L'un des problèmes porte sur la fourniture du "gaz technique" nécessaire afin de disposer d'une pression suffisante dans les gazoducs pour l'acheminement du gaz russe à l'Europe. La Russie estime qu'il appartient à l'Ukraine de le fournir, dans le cadre des accords de transit bilatéraux. Ce que conteste Kiev. L'Union européenne (UE) refuse en l'état de se mêler de ce contentieux.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a appelé le premier ministre russe, Vladimir Poutine, pour lui faire part de la "déception de l'UE" face aux faibles niveaux de gaz en transit vers l'Europe, a indiqué un collaborateur de M. Barroso.

A Kiev, la compagnie gazière nationale Naftogaz a admis bloquer le gaz russe destiné à l'Europe en raison de "conditions de transit inacceptables" imposées par le fournisseur russe Gazprom. La Commission européenne a indiqué que les experts chargés de vérifier le transit du gaz n'avaient pu avoir pleinement accès au centre de distribution de Gazprom à Moscou et à celui de Naftogaz à Kiev.

Gaz : sortie de crise avortée, l'Europe hausse le ton, actualité Monde : Le Point


Gaz : sortie de crise avortée, l'Europe hausse le ton, actualité Monde : Le Point: "Gaz : sortie de crise avortée, l'Europe hausse le ton
Par Cyriel Martin (avec agence)

Comme cela a été annoncé lundi soir, le géant russe Gazprom a ordonné, mardi matin, la reprise des livraisons de gaz vers l'Europe via l'Ukraine © AFP PHOTO/ SERGEI SUPINSKY"
Le répit aura été de courte de durée. Quelques heures après la réouverture partielle des vannes par Gazprom, "très peu ou pas du tout de gaz transite actuellement" en direction des clients européens, selon la Commission européenne, qui qualifie cette situation d'"inacceptable" et de "très sérieuse". Bruxelles dénonce également les conditions de travail des experts européens déployés en Russie et en Ukraine, qui "n'ont pu avoir un accès total aux centres de contrôle gaziers qu'ils devaient contrôler". Résultat, le ton monte une nouvelle fois entre la Russie et l'Europe. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a appelé mardi le Premier ministre russe Vladimir Poutine pour lui faire part de la "déception de l'UE" face aux faibles niveaux de gaz en transit vers l'Europe. Pourtant, côté ukrainien, la compagnie gazière nationale Naftogaz a admis mardi bloquer le gaz russe destiné à l'Europe en raison de "conditions de transit inacceptables" imposées par le fournisseur russe Gazprom. Cette version est corroborée par Alexandre Medvedev, numéro deux de Gazprom, qui a expliqué : "L'Ukraine a bloqué toutes nos actions en vue du transit du gaz vers l'Europe. (...) Dans ces conditions, nous n'avons pas la possibilité physique d'assurer le transit de gaz à travers le territoire de l'Ukraine."

26 décembre 2008

Dessin : bientôt un service VOD sur la Nintendo Wii - PC INpact


Trop bien! :)


Hyundai : une montre téléphone Publié le mardi 16 octobre 2007par Emilien Ercolani
Le constructeur Hyundai a présenté une nouvelle montre particulière, puisqu’elle fait également téléphone. Voici que débute l’ère des montres-téléphones.
Le constructeur Hyundai a présenté une nouvelle montre particulière, puisqu’elle fait également téléphone.
Voici que débute l’ère des montres-téléphones.
Le constructeur Hyundai surprend en présentant cette nouvelle montre W-100, équipée d’une caméra 1,3 Mégapixels.
Bien entendu, téléphoner avec ce genre d’outil pourra surprendre si vous vous baladez dans la rue en parlant à votre poignet ! Toutefois, il sera possible de se prendre pour un super espion, et prendre des photos très discrètement grâce à cette petite caméra intégrée. Apparemment, elle aura même un petit stylet, ce qui voudrait dire que l’écran serait tactile…
Toutefois, aucun prix n’a encore été avancé, ni aucune date de disponibilité.


Crédit photo : Phonedaily

17 décembre 2008

Le super trike made by "Orange County Shopper" (OCC)

Le super trike créé par OCC pour un handicapé: Boite auto avec gros moteur, ils ont rajouté une marche arrière... Poid quand même de 350 Kg! La plateforme à l'arrière permet au gars de poser son fauteuil
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États-Unis : Les femmes préfèrent se passer de sexe que de Net - PC INpact

États-Unis : Les femmes préfèrent se passer de sexe que de Net - PC INpact: "Les femmes sont-elles à ce point délaissées par leur conjoint ou leurs concitoyens qu'elles préfèrent passer leur temps sur le Net plutôt que d'avoir une réelle partie de plaisir dans un sport de chambre ? C'est en tout cas ce qu'une étude, organisée par Harris Interactive et Intel tend à montrer.
Selon les résultats, 46 % des femmes américaines préfèrent renoncer au sexe durant deux semaines plutôt que de se priver d'Internet, alors que seuls 30 % des hommes sont dans ce cas. Une connexion précieuse ouverte sur un monde de fantasmes diront certains, quand d'autres répondront que non, une Américaine sur deux étant obèse, on comprend mieux leur dépendance...

En tout, 2119 adultes ont répondu avec sincérité sur leur relation à la Toile : il en résulte que généralement, le Net est devenu une addiction pour laquelle on est disposé à diminuer ses dépenses en restaurant, télévision ou même vêtements et salle de gym, pour s'assurer que l'on conservera sa précieuse connexion. Ainsi, 62 % des femmes se priveraient plus volontiers de télé durant deux semaines plutôt que de ne pas avoir un accès solide à Internet.
Toutefois, il n'y a pas que le sexe dans la vie : pour 78 % des répondants, Internet a grandement amélioré leurs capacités à rester en contact avec leur famille ou leurs amis et pour 47 %, la gestion de leurs finances a été amplement simplifiée grâce au Web.Au final, on compte que 65 % des répondants ont le sentiment de ne pas pouvoir vivre sans le Net, et que pour 71 % d'entre les sondés, la connexion représente quelque chose d'important, voire de très important dans leur vie. Pour ces 71 % justement, la prolifération d'outils permettant de se connecter bien plus facilement - netbooks, smartphones, etc. - représente un progrès. La tranche d'âge sondée pour cette étude ciblait les 18-34 ans.Même combat en AngleterreEn parallèle, un même type de sondage a été réalisé en Angleterre auprès des femmes au foyer, lesquelles assurent que leur temps libre, elles le passent à 47 % d'entre elles devant l'écran, à chatter. C'est plus (+) même que les étudiants qui ne sont que 39 % à pratiquer Internet durant leur temps libre. Pour les chômeurs qui disposent d'une connexion, le Web ne représente que 32 % de ce temps vacant."

16 décembre 2008

Obama s'attaque au changement climatique - Amériques - Le Monde.fr#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208

Obama s'attaque au changement climatique - Amériques - Le Monde.fr: Steven Chu, lauréat du prix Nobel de physique 1997 et avocat des énergies renouvelables, a été nommé à la tête du secrétariat à l'énergie de l'équipe de Barack Obama, a annoncé, lundi 15 décembre, le président nouvellement élu. Il sera son fer de lance dans la lutte contre le changement climatique, thème dont ce chercheur d'origine chinoise est un spécialiste reconnu.

Très alarmiste, Steven Chu, 60 ans, va à coup sûr trancher à Washington avec l'attitude de l'administration Bush, qui n'a que récemment reconnu le lien entre l'activité humaine et le dérèglement du climat. Le réchauffement de la planète risque de s'accompagner "de catastrophes soudaines, imprévisibles et irréversibles (...) d'une ampleur différente de tout ce que l'on a connu jusqu'à présent", avertissait-il le mois dernier dans un entretien diffusé sur Internet. Pour Steven Chu, le dernier rapport du groupe international d'experts sur le changement climatique (GIEC) – qui a évalué en 2007 entre + 1,8 et + 4 °C la hausse la plus probable de la température moyenne mondiale d'ici à la fin du siècle – sous-estime le problème.

Steven Chu, premier représentant de la communauté asiatique à diriger un département fédéral, travaillera en collaboration avec Carol Browner, ancienne directrice de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), que le futur président des Etats-Unis a nommée à la tête d'un nouveau conseil de coordination rattaché à la Maison Blanche, qui interviendra sur l'énergie, le climat et l'environnement.

"Pour maîtriser son propre destin, l'Amérique doit développer de nouvelles formes d'énergie et de nouveaux moyens de les utiliser. Et ce n'est pas un défi pour le seul gouvernement. C'est un défi pour chacun de nous", a indiqué le président élu. Il a par ailleurs nommé Lisa Jackson, actuelle directrice de cabinet du gouverneur du New Jersey, à la tête de l'EPA.

Nancy Sutley, maire adjointe de Los Angeles, dirigera quant à elle le conseil de la Maison Blanche pour la qualité de l'environnement, a poursuivi M. Obama. Enfin, le futur président devrait attribuer le secrétariat à l'intérieur, qui supervise l'octroi des concessions pétrolières, au sénateur du Colorado, Ken Salazar, dit-on de source démocrate.
Le nouveau président américain a reconnu lundi qu'il n'avait "pas de boule de cristal" pour prédire l'avenir économique de son pays, tout en insistant sur les effets attendus de son plan d'investissements massifs dans les infrastructures et l'innnovation. L'équipe nommée par Barack Obama aura également un rôle à jouer dans la relance de l'économie par la création de milliers d'emplois verts et la promotion des alternatives au pétrole. Depuis le premier choc pétrolier en 1974, plusieurs de ses prédécesseurs se sont engagés à réduire la dépendance des Etats-Unis à l'égard des hydrocarbures. L'ancien sénateur de l'Illinois, qui a commencé à esquisser un vaste plan de relance de l'économie et promis la création de 2,5 millions d'emplois, a déclaré que beaucoup devraient être des emplois verts, notamment dans le développement des énergies éolienne et solaire ainsi que dans la recherche automobile.

15 décembre 2008

Courrier international, IRAK • Bien fait pour Bush !

Courrier international, IRAK • Bien fait pour Bush !: "Un journaliste irakien a lancé ses chaussures au visage du président américain lors d'une conférence de presse organisée à Bagdad le 14 décembre. Ce geste de défiance a été salué par plusieurs éditorialistes arabes.

Il y a déjà une chaussure qui est entrée dans l'Histoire. C'est celle peinte par Vincent Van Gogh. Aujourd'hui, il y a une paire de chaussures qui est entrée dans l'actualité. C'est celle du journaliste irakien Montazer Al-Zeidi. Hier, il a écrit un hymne à la mémoire des millions de victimes et d'opprimés de la Terre, et il a crié vengeance. Ah, si seulement ses chaussures avaient atteint George Bush ! Ses hématomes lui auraient rappelé tout le mal qu'il a infligé au monde pendant les huit années qu'il a été au pouvoir, la destruction de l'Irak et les souffrances de ses habitants, le drame des Palestiniens, les massacres en Afghanistan et l'écrasement de tous les autres pays par les marines américains et les avions de l'OTAN.

L'air benêt de Bush n'a rien arrangé, quand il a essayé de s'en tirer par une blague en disant que la seule chose qu'il avait retenue était la pointure de ces chaussures. Il a voulu faire comme s'il n'avait pas vu toute cette haine accumulée chez les Irakiens, les Arabes, les musulmans et tous les autres peuples du monde. Voilà le jugement réservé au tyran qui a ensanglanté le monde et transformé la vie des hommes en enfer. Voilà le jugement de l'Histoire, une histoire qu'il s'essoufflera à vouloir rattraper avec ses ruses, ses blagues débiles et ses airs hilares.

Pour des millions de personnes, Montazer Al-Zaidi, le "justicier attendu" [Montazer signifie attendu], et sa paire de chaussures auront permis d'empêcher le président américain d'oublier l'Irak après son départ de la Maison-Blanche. Il aura d'autant plus de mal à oublier qu'il a déjà été botté en touche par les Américains eux-mêmes quand ils ont tourné le dos à sa clique républicaine pour élire Barack Obama. Il y a eu les pierres de l'Intifada palestinienne. Désormais, l'arme des opprimés sera des chaussures. Les Irakiens sont ravis du geste de Montazer Al-Zaidi, tout comme les Arabes, les musulmans et les autres forces vives du monde. Tous célèbrent cette victoire symbolique. C'est le plus beau baiser d'adieu qu'on aurait pu poser sur les joues de Bush. Montazer Al-Zaidi peut être fier de son geste. Même s'il est arrêté par l'occupant américain et jeté en prison.
"

La Russie invitée à rejoindre l'OPEP - Economie - Le Monde.fr#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208

La Russie invitée à rejoindre l'OPEP - Economie - Le Monde.fr "Le président en exercice de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a souhaité, lundi 15 décembre, que la Russie rejoigne ce cartel. 'La Russie donnera une importance particulière à l'OPEP si elle la rejoignait, cela augmenterait la puissance de l'OPEP en terme de contrôle de la production, qui serait aux environs de 50 % au lieu de 40 % de la production globale', a déclaré Chakib Khelil, également ministre de l'énergie algérien.

Le vice-premier ministre russe, Igor Setchine, et le ministre de l'énergie, Sergueï Chmatko, sont attendus à Oran, où se tient mercredi une réunion de l'OPEP. "C'est une délégation qui va être très forte, avec une vingtaine de personnes. Nous espérons que leur décision sera à la mesure de la représentativité de leur délégation", a encore déclaré le président du cartel.

La chute des prix du baril ces dernières semaines a resserré des liens entre Moscou et l'OPEP. Le président russe, Dmitri Medvedev, a récemment annoncé que son pays, traumatisé par la chute des cours du pétrole, n'excluait plus de rejoindre les rangs du cartel pour "défendre" ses intérêts. Mais les Russes n'ont jusqu'ici montré aucune intention de soumettre leurs exportations à de quelconques quotas.

VERS UNE BAISSE DE LA PRODUCTION

Tous les ministres de l'OPEP sont par ailleurs "favorables à une réduction" de la production de pétrole, a annoncé Chakib Khelil. Les prix du baril ont perdu plus de 70 % de leur valeur depuis leurs records de l'été proches des 150 dollars, passant même brièvement sous la barre des 40 dollars début décembre. Ils ne permettent plus aux producteurs de couvrir leurs coûts de production et d'équilibrer leurs finances. La réunion, mercredi, des ministres de l'OPEP doit donc déboucher sur une nouvelle réduction des quotas officiels de production, actuellement fixés à 27,3 millions de barils par jour.
Plus tôt dans la matinée, le baril de brut s'était apprécié de plus de deux dollars, à Londres comme à New York, après que le secrétaire général de l'OPEP, Abdallah El-Badri, a estimé que le marché avait besoin "d'une réduction d'envergure" de la production. "

George W. Bush prêt à débloquer 8 milliards de dollars pour empêcher la faillite de General Motors - CONSTRUCTION AUTOMOBILE POLITIQUE ECONOMIQUE GENERAL MOTORS

George W. Bush prêt à débloquer 8 milliards de dollars pour empêcher la faillite de General Motors - CONSTRUCTION AUTOMOBILE POLITIQUE ECONOMIQUE GENERAL MOTORS: George W. Bush prêt à débloquer 8 milliards de dollars pour empêcher la faillite de General Motors
[ 15/12/08 ]

Malgré l'échec du plan de sauvetage des « big three » au Sénat, l'administration Bush est prête à débloquer 8 milliards de dollars pour assurer la survie de General Motors jusqu'en mars.
DE NOTRE BUREAU DE NEW YORK.
A cinq semaines de son départ, George W. Bush n'est pas prêt à endosser la responsabilité de la faillite de General Motors (GM). Au lendemain de l'échec du plan de sauvetage de 14 milliards de dollars des « big three » au Sénat, qui n'a pas réuni les 60 voix nécessaires (52 voix pour et 35 contre), l'administration Bush s'est déclarée prête ce week-end à prélever une aide d'urgence de 8 à 10 milliards de dollars sur le solde des fonds déjà réservés au secteur bancaire et financier. Un revirement total dicté par le refus des sénateurs républicains de suivre les directives de la Maison-Blanche. Bien qu'initialement opposé à cette solution, le Trésor américain a entamé des discussions directes avec le patron de GM, Rick Wagoner, en vue de débloquer les fonds et d'éviter un placement imminent de l'ex-numéro un mondial de l'automobile sous le régime des faillites du Chapitre 11.

« En raison de la défaillance du Congrès, nous voulons être prêts à empêcher une faillite imminente jusqu'à ce qu'il puisse se réunir à nouveau et s'attaquer au problème de la viabilité à long terme de l'industrie automobile »

Intéressant, je croyais pourtant que congrès, parlements, efin, ces
institutions, étaient justement là comme garde fous pour éviter que le
gouvernement ne fasse tout ce qu'il veut... La démocratie américaine me surprend
de plus en plus!

12 décembre 2008

Le Sénat américain refuse d'octroyer à GM et à Chrysler l'aide nécessaire à leur survie - L'économie en crise - Le Monde.fr

Le Sénat américain refuse d'octroyer à GM et à Chrysler l'aide nécessaire à leur survie - L'économie en crise - Le Monde.fr: "Dans une interview accordée à l'agence AP, Tom LaSorda, vice-président de Chrysler, et Ron Kolka, directeur financier, ont déclaré que les liquidités du groupe tomberont à 2,5milliards de dollars, le minimum requis pour payer les salaires, les fournisseurs et faire tourner les usines. Les dirigeants voient avec inquiétude arriver le mois de janvier, l'un des mois les plus difficiles pour les ventes. 'Nous devons payer nos fournisseurs 7milliards de dollars tous les quarante-cinq jours. S'ils viennent nous demander d'être payés, ce sera juste impossible', explique M. Kolka."



Mais et nous? N'importe lequel de nos créanciers vient frapper à notre
porte, il nous fou à poil, et nous fou en prime son poing dans le cul avec du
sable! Et ces grosses sociétés, qui ont jouées des années durant sans écouter
les consommateurs, veulent maintenant notre soutient?

Ah, il est beau le capitalisme à l'Américaine! Privatiser les gains pour
nationaliser les pertes! Lénine doit bien se marrer! Moi en tout cas, je
me marre!

11 décembre 2008

LaTribune.fr - L'automobile américaine prise à son propre piège

LaTribune.fr - L'automobile américaine prise à son propre piège: "L'automobile américaine prise à son propre piège"

Pour convaincre le Congrès de ne pas alourdir les contraintes en matière de consommation de carburant, les "Big Three" ont dépensé leur argent en lobbying plutôt qu'en recherche technologique. Ils demandent aujourd'hui de l'aide publique pour échapper à la faillite, relève Lysiane J. Baudu, journaliste au service international de La Tribune.
Venus le 2 décembre demander de l'aide au Congrès, les dirigeants des trois grands constructeurs automobiles de Detroit n'avaient rien laissé au hasard. Critiqués pour avoir utilisé leur jet privé lors d'une première audition, ils sont cette fois-ci arrivés au volant des voitures les moins gourmandes en carburant... Pendant six heures de plaidoyer pro domo, ils ont battu leur coulpe. "Nous sommes ici devant vous parce que nous avons commis des erreurs — dont nous avons tiré les leçons —, et parce que des forces en dehors de notre contrôle nous ont poussés au bord du précipice", a déclaré Rick Wagoner, le patron de General Motors.
Selon les patrons des "Big Three", c'est parce que l'économie, ces dernières années, était à son zénith que les clients, les poches pleines en raison de la bulle immobilière et boursière, souhaitaient de grosses voitures. Pas question de le décevoir, donc, avec des véhicules plus petits et moins voraces en énergie, comme ceux proposés par les constructeurs japonais qui ont grignoté de belles parts de marché.
Signe que les consommateurs avaient changé, sans que Detroit s'en aperçoive. Les constructeurs américains préfèrent ne pas donner de détails sur leurs "erreurs". C'est bien là tout le problème. Non seulement ils ont failli dans leur analyse du marché, sur fond de hausse du prix du pétrole, mais, en plus, ils ont tout fait, année après année, pour faire dérailler les efforts visant à diminuer la consommation d'essence de leurs véhicules. Et les voici aujourd'hui pris à leur propre piège.
Dans le sillage du premier choc pétrolier, en 1975, le Congrès avait adopté un dispositif visant à diminuer la consommation d'essence, dans le but évident de s'affranchir — déjà ! — de la dépendance au pétrole de l'Opep. Une échelle qu'il aurait fallu périodiquement actualiser, en fonction des développements technologiques dans l'automobile. Mais, à chaque fois que les élus se sont penchés sur la question, les constructeurs sont intervenus pour faire échouer les tentatives de diminution de consommation d'essence.
Tandis que les constructeurs étrangers investissent dans la recherche sur des moteurs plus efficaces, les "Big Three" continuent de miser sur des grosses cylindrées. La raison ? Elles échappent en partie aux contraintes édictées par le Congrès pour les véhicules de tourisme. Pis, ils engloutissent des fortunes en lobbying auprès des élus, afin de les convaincre de refuser tout changement à l'avenir. Entre 2002 et 2007, ils ont réussi à faire échouer plusieurs tentatives de renforcement législatif sur la consommation d'essence.
Leur plus gros succès date de 2005. Cette année-là, une majorité d'élus acceptent une fois de plus les arguments de Detroit selon lesquels les constructeurs américains n'ont pas la technologie nécessaire pour répondre à une augmentation des contraintes en matière d'efficacité énergétique des moteurs. Et pour cause, ils n'ont pas réellement cherché à la développer !
Pour convaincre Washington, ils utilisent tous les moyens possibles : des publicités dans les radios et les journaux, et jusqu'à des éponges, estampillées "voitures propres", distribuées en abondance aux membres du Congrès, afin de valider l'argument selon lequel leurs véhicules sont désormais 99% plus propres que dans le passé. Ils insinuent même que la sécurité des citoyens américains est en jeu : s'ils doivent acheter des voitures plus petites, ils risquent de mourir dans un accident de la route face aux SUV, énormes 4×4 !
Les constructeurs américains ne se privent pas non plus de critiquer les voitures hybrides, telle la Toyota Prius. Et ils contribuent largement aux campagnes électorales, en particulier dans les États où sont présentes des usines d'assemblage. Le Michigan, où se situe Detroit, est tout désigné. D'autant qu'un de ses représentants, John Dingell, est par ailleurs président de la commission à l'Energie et au Commerce de la Chambre. Alors qu'en 2007 le Congrès débat de nouveau sur les économies d'énergie dans le secteur automobile, les constructeurs de Detroit dépensent plus de 70 millions de dollars (20% de plus qu'en 2006) en efforts de séduction vis-à-vis des élus — un record.
General Motors verse ainsi plus de 14 millions de dollars, faisant de la firme la cinquième entreprise la plus généreuse dans le domaine, derrière General Electric, ExxonMobil, AT&T et Amgen. Sur la période 2001-2006, l'industrie automobile américaine a dépensé 380 millions de dollars en lobbying et 80 millions supplémentaires en contributions pour les campagnes électorales.
Même les syndicats se sont mis de la partie: l'United Autoworkers Union a ainsi dépensé sur la même période un total de 17,2 millions de dollars pour contrer les efforts en matière de voiture plus propre et versé 23 millions dans les coffres de certains élus, démocrates en particulier. La hausse du prix du pétrole (+60% en 2007) met à mal leurs efforts: le Congrès finit par adopter un nouveau dispositif, en janvier 2008. Il augmente de 40% les contraintes en matière d'efficacité énergétique pour les voitures et les camions légers, les "light trucks".
Entre-temps, Detroit s'est également battu contre la Californie, initiatrice d'un projet visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Toujours grâce à leur lobbying, les constructeurs réussissent à faire en sorte que l'Agence de protection de l'environnement refuse de donner son feu vert à ce projet pour l'automobile, pourtant responsable d'une large part des émissions, le jour même où le président Bush signait le fameux texte de loi augmentant les contraintes sur l'efficacité énergétique des véhicules.
Reste que cette fuite en avant a provoqué une déconfiture sans précédent dans l'automobile américaine. Résultat, dans un premier temps, les "Big Three" demandent 25 milliards de dollars au Congrès, afin de mettre leurs usines à niveau et de produire des moteurs plus efficaces. Et dans un deuxième, quelque 34 milliards de dollars, cette fois-ci afin ne pas faire faillite. Et sur fond de forte dégradation du marché de l'emploi, ils sont en passe d'obtenir un premier soutien du Congrès.

Climat, relance et traité : les trois sujets de la discorde - Europe - Le Monde.fr

Climat, relance et traité : les trois sujets de la discorde - Europe - Le Monde.fr: "'Un test de crédibilité pour l'Europe' : brossant l'enjeu du Sommet européen, qui s'ouvrait jeudi 11 décembre dans une ambiance tendue, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi, lors de la remise du Prix européen du livre, que les Vingt-Sept devaient montrer que 'l'Europe peut donner une réponse à ses concitoyens face à la crise et assumer son leadership sur la question du réchauffement climatique'. Les discussions risquent d'achopper sur trois sujets."
Le paquet climat-énergie. Les grands objectifs définis en mars 2007 devraient être maintenus : d'ici à 2020, il s'agit de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre, d'atteindre 20 % de renouvelables dans la consommation énergétique, et d'économiser 20 % d'énergie. Mais les Vingt-Sept s'attendent à des négociations très dures, sur les différents éléments clefs du paquet encore ouverts.
Pour faire preuve de solidarité à l'égard des nouveaux Etats membres, en pleine transition économique, la présidence française de l'Union préconise de transférer vers eux, entre autres compensations, au moins 10 % des sommes générées par la mise aux enchères des droits à polluer prévus par le dispositif de la Commission. Mais l'Allemagne et le Royaume-Uni sont réticents. Berlin suggère plutôt de créer un fonds de solidarité au sein du budget communautaire, d'un montant compris entre 40 et 50 milliards d'euros sur huit ans.
S'agissant des "fuites de carbone", c'est-à-dire le risque de délocalisation des industries les plus énergivores, l'Allemagne, et quelques pays demandent des dérogations afin, dans le cadre du mécanisme d'échange des quotas d'émission, d'attribuer des allocations gratuites aux secteurs les plus exposés, comme les producteurs de chaux et de ciment.
Quant au sort du secteur électrique, les nouveaux Etats membres exigent des exceptions pour leurs centrales au charbon, en générale très polluantes.
Le plan de relance. Les dirigeants européens s'opposent sur l'ampleur du programme européen, esquissé le 26 novembre par la Commission. Tandis que chaque pays dispose de marges de manoeuvres différentes, l'objectif d'au moins 1,5 % de la richesse européenne (soit quelque 200 milliards d'euros, financés pour l'essentiel au niveau national) est contesté par l'Allemagne, les Pays-Bas, et la République tchèque. Les Vingt-Sept vont aussi débattre de l'application des aides d'Etat et du pacte de stabilité et de croissance en période de lutte contre la récession. Ils divergent aussi sur l'idée de la Commission de réorienter 5 milliards d'euros en principe dévolus à l'agriculture, mais non affectés en 2008, afin d'investir dans les infrastructures énergétiques et les renouvelables.
Le traité de Lisbonne. Les Vingt-Sept attendent du premier ministre irlandais qu'il annonce un deuxième référendum sur le traité de Lisbonne avant la fin de 2009, alors que 25 Etats membres, sur 27, ont ratifié le texte. En échange, l'Irlande obtiendrait les garanties qu'elle demande : le respect de sa neutralité militaire, de son autonomie fiscale, de son refus d'autoriser l'avortement. Les Vingt-Sept pourraient aussi renoncer à réduire le nombre de commissaires, ou garantir un portefeuille aux Irlandais pendant une période transitoire après 2014.

Paris : journée noire pour les clients 3G d'Orange par Neteco.com

Paris : journée noire pour les clients 3G d'Orange par Neteco.com: "Aujourd'hui, Orange ne proposait (presque) pas de haut-débit mobile à Paris. Nombreux ont en effet été les clients parisiens à remarquer qu'il était impossible d'effectuer ou de recevoir des appels téléphoniques en 3G. Idem pour se connecter à l'internet mobile.

Après une panne réseau qui a touché 15% des abonnés mobiles de SFR en octobre dernier, empêchant d'utiliser son mobile pendant de nombreuses heures, c'est au tour d'Orange d'être soumis à quelques problèmes techniques moins importants et surtout plus localisés.

Contacté par Mobinaute.com, Orange France précise que le dysfonctionnement de son réseau 3G a été noté principalement dans l'ouest parisien du 9 décembre à 19 heures au 10 décembre (aujourd'hui) à 13h45. « Cette panne de réseau 3G a été rapidement détectée, nos clients ayant automatiquement été basculés sur des réseaux 2G à partir de 6 heures du matin ce jour. A cette heure, tout est rentré dans l'ordre », précise Orange France. A noter que selon nos constatations, ce problème touchait à la fois Orange et tous les MVNO et opérateurs sous licence de marque affiliés de l'opérateur.

Il ne fallait donc pas compter aujourd'hui pour les mobinautes parisiens d'Orange sur des offres de visionnage de chaines de TV mobile en 3G/3G+ ou sur d'autres contenus haut-débit mobile..."

Les demandes de GM, Ford et Chrysler s'élèvent au total à 55 milliards de dollars - LeMonde.fr

Puis-je me demander si, au moins, ces 55 milliars vont vraiment les faires bouger leur cul et proposer une vrai restructuration? GM, qui à proposé un temps un véritable véhicule électrique en californie (Voir Wikipedia: article "EV1") devrait vraiment penser à ça! Mais, avec tristesse, je crois malheureusement que ça ne va pas les faire sortir de rais véhicules "écologiques" rapidement...

Les demandes de GM, Ford et Chrysler s'élèvent au total à 55 milliards de dollars - LeMonde.fr: "Auditionnés devant le Congrès, jeudi 4 et vendredi 5 décembre, les constructeurs américains ont réclamé, à eux trois, une aide publique de 55 milliards de dollars (43 milliards d'euros) minimum. En plus des 34 milliards de dollars en prêts publics et lignes de crédit, General Motors (GM), Ford et Chrysler ont demandé que soient débloqués 17 milliards du plan de 25 milliards destiné à les aider à produire des moteurs plus écologiques. Les organismes de crédit des constructeurs ont aussi demandé l'obtention du statut bancaire pour avoir accès aux prêts octroyés par la Réserve fédérale. Le Congrès devrait se prononcer dans la semaine sur le projet de plan de sauvetage du secteur."

08 décembre 2008

Les industriels dénoncent la mascarade de la taxe copie privée - PC INpact

Les industriels dénoncent la mascarade de la taxe copie privée - PC INpact: "Le vote des prochains barèmes de la rémunération pour copie privée se fera sans trois associations d'industriels(*)

La Commission « copie privée » qui s’était réunie le 2 décembre 2008 a prévu une nouvelle réunion le 10 décembre pour entériner un nouveau barème de « Redevance pour copie privée », cette taxe qui est appliquée sur la plupart des supports vierges et qui connaîtra bientôt une hausse drastique"

En toute logique, on devait s’attendre à une baisse des barèmes puisque le Conseil d’Etat a contraint la Commission Copie privée à ne plus tenir compte du téléchargement illicite dans les études d’usages de la copie privée qui servent d’assiette à la redevance. Or il n’en est rien, comme nous le savons depuis la publication de ces futurs barèmes :« Si on pouvait s’attendre à une baisse des barèmes du fait que la redevance ne peut s’appuyer que sur les copies de sources licites comme l’a indiqué le Conseil d’Etat dans sa décision, les ayants droit proposent et imposent aujourd’hui une augmentation unilatérale et générale de 15 % sur l’ensemble des barèmes actuellement en vigueur sur tous les produits et supports assujettis depuis 2001 » regrettent les industriels, pour qui, pas de doute, « cette ‘méthode de calcul’ ignore une nouvelle fois les injonctions du Conseil d’État ».Les prochains barèmes qui consacrent une hausse quasi généralisée de 15% des montants ponctionnés au titre de la taxe copie privée, devraient sans surprise être adoptés en décembre. Ceci tient à la composition de la Commission où le collège des industriels, très hétérogène, est en minorité, puisqu’il ne compte que 6 représentants sur 24 membres (sans compter le Président). Les ayants droit, très soudés et solidaires, comptent eux 12 membres et ils trouvent souvent l’appui de certains représentants des consommateurs qui, du fait de leurs sociétaires, sont favorables au mécanisme de la taxe pour copie privée. Que les industriels partent ou restent, cela ne changera donc rien à l’issue du vote compte tenu de cette dégénérescence de démocratie. En attendant mieux, les industriels vont une nouvelle fois bouder ce vote. Faute de quorum, une réunion suivra vers le 15 sans doute, pour entériner ces barèmes durant le calme hivernal. Les nouveaux montants seront appliqués dès le début 2009, sauf surprise. Avec un plan 2012 de l’Élysée encore en mémoire vive, les industriels demandent « solennellement à M. BESSON, Secrétaire d’Etat, de mettre en œuvre les propositions qu’il a formulées dans son plan de développement de l’économie numérique, en y incorporant notamment l’adoption des décisions à la majorité qualifiée des deux tiers de ses membres ».(*) la Secimavi - syndicat des entreprises de commerce international de matériel audio, vidéo et informatique grand public, le Simavelec - Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques, et le SNSII - Syndicat National des Supports d'Image et d'Information

Dessins : Flock décortique l'actu de la semaine


Dessins : Flock décortique l'actu de la semaine


05 décembre 2008

Facebook, toujours en recherche de rentabilité, ne convainc pas les investisseurs - Actualités - ZDNet.fr

Facebook, toujours en recherche de rentabilité, ne convainc pas les investisseurs - Actualités - ZDNet.fr: "Facebook, toujours en recherche de rentabilité, ne convainc pas les investisseurs"

Business - Devant la difficulté de trouver des investisseurs, le réseau social repousse un plan de rachat des actions de ses employés. La perspective de rentabilité s'éloigne alors que son modèle économique est remis en cause.
Facebook a décidé de suspendre un plan autorisant ses employés à vendre certaines de leurs actions dans le groupe, face à la difficulté de trouver des investisseurs intéressés, affirme le Wall Street Journal dans son édition du 5 décembre.
Après le départ de plusieurs cadres importants, lassés d'attendre une introduction en Bourse du réseau social, l'entreprise avait accepté en août de racheter à ses cadres une partie de leurs actions sur la base d'une valorisation d'environ 4 milliards de dollars, afin d'éviter leur fuite vers d'autres groupes.
Nervosité autour des perspectives du site
« Je vous écris cette note pour vous apprendre de mauvaises nouvelles », écrit Mark Zuckerberg, le directeur général de Facebook, dans un e-mail envoyé à ses employés. « Malgré nos efforts, nous ne sommes pas en mesure d'achever notre plan de rachat d'options de nos employés annoncé en août. » Ce retard serait dû à une économie mondiale « incroyablement difficile ».
Selon le Wall Street Journal, Facebook se serait retrouvé en difficulté pour trouver des investisseurs voulant l'aider à financer son plan au montant initialement prévu, ce qui suggère que « certains sont de plus en plus nerveux quant aux perspectives » du site.
En 2007, alors que Facebook était le phénomène montant de la Sillicon Valley, Microsoft avait payé la somme de 240 millions de dollars pour acquérir 1,6 % des parts de la start-up. Cet achat valorisait alors Facebook à 15 milliards de dollars. En 2007, pourtant, Facebook n'a généré que 150 millions de dollars de revenus.
Difficile de monétiser le contenu d'un réseau social
Pour rentabiliser son audience (120 millions de membres dans le monde), le réseau social avait lancé en novembre 2007 un programme permettant aux annonceurs de s'appuyer sur les informations de ses membres pour cibler leurs publicités. Mais face à la rébellion de ses membres, qui estimaient que le réseau social faisait intrusion dans leur vie privée, Facebook a abandonné ce programme.
Cette année, Facebook prévoyait de doubler son chiffre d'affaires de 2007. Mais le modèle économique des réseaux sociaux, qui ont des millions de membres mais n'offrent pas de trafic qualifié, est de plus remis en doute - surtout en cette période de crise économique, synonyme de restriction des investissements des annonceurs sur les médias performants.
« Je ne veux plus acheter de bannières sur Facebook, déclarait ainsi Ted McConnell, directeur général marketing interactif et innovation de Procter & Gamble, lors d'une conférence de l'Ad Club en novembre, arguant qu'il est impossible de monétiser un contenu où « quelqu'un rompt avec sa petite amie ».

02 décembre 2008

L'Union européenne crée une mission d'enquête sur le conflit entre la Russie et la Géorgie - Europe - Le Monde.fr

Et sinon, l'UE peut aussi s'occuper de son CUL avant de foutre la merde et de
s'occuper de la politique de pays hors UE... omme si c'était pas aussi le bordel
chez nous!


L'Union européenne crée une mission d'enquête sur le conflit entre la Russie et la Géorgie - Europe - Le Monde.fr# "L'Union européenne a officiellement lancé, mardi 2 décembre, une mission d'enquête sur les causes du conflit russo-géorgien du mois d'août, qui sera dirigée par la Suissesse Heidi Tagliavini, représentante spéciale de l'ONU en Géorgie de 2002 à 2006.

La Géorgie avait lancé dans la nuit du 7 au 8 août une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, à laquelle la Russie avait riposté par l'envoi massif de troupes en territoire géorgien. Elle a ensuite reconnu l'indépendance des régions séparatistes pro-russes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au grand dam des Occidentaux, et a interdit jusqu'ici leur accès aux observateurs internationaux."

L'objectif de la mission sera d'"enquêter sur les origines et le déroulement du conflit en Géorgie". "Le champ d'investigation, tant géographique que temporel, sera suffisamment large pour pouvoir déterminer l'ensemble des causes possibles ", précise le document. La mission compte sur le soutien de Moscou, dont la bonne volonté sera nécessaire pour accéder aux régions séparatistes. "Les Russes avaient dit qu'ils étaient favorables à ce type d'enquêtes, on espère que cela va se traduire par un soutien effectif aux travaux de cette mission", a souligné la porte-parole de la présidence française.

Heidi Tagliavini devra choisir une dizaine de collaborateurs pour cette enquête, parmi des "experts reconnus", "juristes, historiens, militaires, et experts des droits de l'homme", selon le texte approuvé sans discussion par les ministres. La mission devrait terminer ses travaux le 31 juillet 2009, mais pourrait être prolongée si besoin. Mme Tagliavini présentera ensuite son rapport "aux parties du conflit, au conseil [des ministres européens], à l'OSCE [l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe] et à l'ONU".

29 novembre 2008

Russie : tir réussi d'un missile balistique depuis un sous-marin

"MOSCOU, 28 novembre (Xinhua) -- La Russie a tiré vendredi avec succès, à titre d'essai, un missile intercontinental balistique ' Bulava' depuis un sous-marin, ont rapporté les media russes.
Le missile Bulava a été lancé par le sous-marin nucléaire Dmitry Donskoi depuis la mer Blanche, a déclaré le porte-parole de la marine russe Igor Dygalo, cité par Interfax.
Le missile a touché le cible situé sur la péninsule Kamchatka, a-t-il précisé.
Le missile Bulava, capable de porter jusqu'à 10 têtes nucléaires et ayant une portée de 8.000 km, est conçu pour être tiré des nouveaux sous-marins de classe Borei."

Retour sur - Les incidents du Tricastin - - Actualités - nouvelobs.com

Retour sur - Les incidents du Tricastin - - Actualités - nouvelobs.com: "Les incidents du Tricastin



«L'état radioécologique des nappes phréatiques sous et autour des sites nucléaires ne pose globalement pas de problème significatif de nature environnementale ou sanitaire», selon le rapport du Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) rendu le 7 novembre. Il avait été commandé suite aux fuites de l'usine de la Socatri sur le site de Tricastin le 7 juillet (voir S. et A. n° 739, septembre 2008 )."

Népal - Le toit du monde pollué par les suies - Loïc Chauveau - Actualités - nouvelobs.com

Népal - Le toit du monde pollué par les suies - Loïc Chauveau - Actualités - nouvelobs.com: "Le toit du monde pollué par les suies



L'Himalaya se couvre de suies, révèle une équipe du Laboratoire de météorologie physique de Clermont-Ferrand et du Conseil national de la recherche italien, dans un article des PNAS (13 octobre 2008). Situé à 5049 mètres, au pied de l'Everest et du K2, le plus haut centre météo du monde a permis aux chercheurs d'étudier la formation des aérosols provenant des villes indiennes et népalaises pendant 16 mois : portés par les vents chauds, ils sont bloqués à cette altitude par les couches troposphériques d'air propre descendant des sommets. Les suies se déposent principalement le matin, en fonction des conditions météo. Les particules se forment par condensation de gaz précurseurs. En absorbant la chaleur, ces dépôts accéléreraient la fonte des glaciers."

28 novembre 2008

Le camp Royal veut participer à la direction du PS - Politique - Le Monde.fr#ens_id=910156&xtor=RSS-3208#ens_id=910156&xtor=RSS-3208#ens_id=910156&xtor=RSS-3208

Repeat after me: "YOU LOOSED" ! Que gros ****


Le camp Royal veut participer à la direction du PS - Politique - Le Monde.fr#ens_id=910156&xtor=RSS-3208#ens_id=910156&xtor=RSS-3208#ens_id=910156&xtor=RSS-3208: "L'équipe de Ségolène Royal veut 'faire pleinement partie de la direction du Parti socialiste', dont Martine Aubry est la nouvelle première secrétaire, a déclaré, vendredi 28 novembre, Manuel Valls. Le camp Royal est 'totalement disponible pour prendre toute [sa] place au sein du Parti socialiste', a assuré le député-maire d'Evry."

Le Figaro - Flash actu : La LCR veut un moratoire sur le Taser

Le Figaro - Flash actu : La LCR veut un moratoire sur le Taser: "La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a appelé aujourd'hui à 'une campagne unitaire pour un moratoire sur l'utilisation du Taser', après que l'importateur français du Taser a été débouté par le TGI de Paris de son action en diffamation contre Olivier Besancenot.

Après 'cette décision de justice, une campagne unitaire pour un moratoire sur l'utilisation du Taser doit se développer', a affirmé la LCR dans un communiqué.
'Actuellement, plus de 4.500 Taser équipent la police et la gendarmerie. Depuis fin septembre, la police municipale peut en être pourvue', a ajouté la LCR.

SMP Technologies, qui distribue le Taser en France, reprochait à Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, d'avoir affirmé sur son blog, en juin 2007, que ce pistolet aurait 'probablement déjà fait taire plus de 150 personnes aux USA', des chiffres tirés d'un rapport d'Amnesty International"

Veaphone 3: la montre qui fait aussi office de téléphone mobile multimédia

Veaphone 3: la montre qui fait aussi office de téléphone mobile multimédia: "Un gadget 'à la James Bond' pour les fêtes ? Peut-être, toutefois le concept de montre-téléphone mobile a le mérite d’évoluer et le Veaphone 3 propose une solution d'appoint, au poignet relativement complète et innovante.


Commercialisée dans les enseignes The Phone House, la montre Veaphone 3 est un téléphone mobile tribande GSM/GPRS, compatible WAP et MMS : elle dispose donc d'un emplacement pour carte SIM. Elle propose aussi de nombreuses fonctionnalités multimédia, comme un appareil photo 3 millions de pixels avec zoom intégré, lecteur audio/vidéo et même un lecteur de e-book (bien qu'on se demande quelle utilité cela peut avoir sur un si petit écran).
Dotée en effet d'un écran tactile de seulement 1,3 pouces de diagonale (résolution 128 x 160 pixels) et de 1 Go de mémoire, la Veaphone 3 s'utilise avec un mini stylet intégré. Pour téléphoner, elle se connecte à une oreillette Bluetooth, livrée avec celle-ci.
Le constructeur promet 120 minutes d'autonomie en communication, ce qui est assez limité: la montre est d'ailleurs livrée avec deux batteries. La Veaphone 3 propose également des fonctions de réveil, de calculatrice ou de conversion de monnaie.
Reste à savoir, au vu des nombreuses fonctionnalités embarquées, si l'ergonomie est au rendez-vous pour tout gérer à partir d'un si petit écran... La Veaphone 3 coûte 199 euros avec deux batteries, une oreillette Bluetooth, un chargeur et un câble USB. La garantie est d'un an."

27 novembre 2008

La justice iranienne condamne un homme à être aveuglé à l'acide - Proche-Orient - Le Monde.fr#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208

La justice iranienne condamne un homme à être aveuglé à l'acide - Proche-Orient - Le Monde.fr#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208: "Un Iranien, qui avait rendu aveugle une femme ayant refusé sa demande en mariage en lui jetant de l'acide au visage, a été condamné par la justice au même châtiment, rapporte, jeudi 27 novembre, le quotidien Etemad-e Melli.
En vertu du principe de 'qisas' – ou juste châtiment – prévu par le droit islamique iranien, le tribunal a jugé que l'homme devait à son tour être rendu aveugle par un jet d'acide.
L'accusé avait été éconduit à plusieurs reprises par une femme et s'était vengé en l'agressant alors qu'elle quittait son travail en 2004. Elle s'était ensuite rendue en Espagne pour subir une opération du visage mais elle n'avait pas retrouvé la vue."

Oeil pour oeil, dent pour dent! dirons d'autres

06 septembre 2008

En Finlande, le réacteur EPR est aussi malmené

A Olkiluoto en Finlande, un réacteur nucléaire EPR de nouvelle génération est en construction comme à Flamanville en France. Même technologie, mêmes critiques et mêmes difficultés pour ces deux chantiers, notamment autour de la sécurité des travaux et du retard qu'ils ont pris. Selon Les Echos, en Finlande, Areva fait face à une augmentation de 50% de sa facture pour le chantier.

En Finlande, le réacteur EPR est aussi malmené
Alors que le démarrage de l'EPR à Flamanville dans la Manche continue d'être prévu en 2012, un réacteur nucléaire de nouvelle génération similaire, le premier au monde à eau sous pression, aurait dû commencer à fonctionner dès 2009 à Olkiluoto en Finlande. Entre la France et la Finlande, une même technologie présentée par ses défenseurs comme plus efficace et plus sûre, des critiques similaires et surtout des difficultés comparables.
Comme en France, les écologistes finlandais sont vent debout contre ce chantier. Greenpeace a demandé en août l'arrêt de la construction du réacteur EPR. Pour appuyer ses dires, l'association a fait valoir des documents confidentiels qui feraient état de problèmes de sécurité "inquiétants". "Alors que l'énergie nucléaire est par nature dangereuse, la culture de sécurité douteuse du constructeur français Areva et de ses sous-traitants menacent d'augmenter considérablement les risques de cette centrale nucléaire", a précisé Greenpeace. En écho à ces protestations, le gouvernement finlandais a demandé à l'Autorité finlandaise de sécurité nucléaire de clarifier ses méthodes d'inspection. Ce qu'il a fait en assurant que tout était conforme aux procédures de sécurité.
Sécurité, coût de la construction, allongement de la durée des travaux : en Finlande, c'est en cascade que les difficultés s'accumulent pour l'EPR. Selon Les Echos, le groupe nucléaire français Areva, qui co-construit le réacteur nucléaire, fait face à une augmentation de 50% de sa facture, à 4,5 milliards d'euros contre 3 milliards prévu initialement. Explications selon le quotidien économique : le "renchérissement des matériaux et des équipements" et "un gonflement de la masse salariale car, sur place, de nouvelles équipes ont été dépêchées par Areva pour assurer une meilleure conduite des travaux".
"Dans le nucléaire, on ne peut pas faire de maquette dans un hangar. De ce fait, ce projet supporte des coûts de développement et mobilise des ressources supérieurs aux réacteurs suivants", a expliqué un porte-parole du groupe nucléaire. En Finlande, la mise en service de l'EPR est désormais prévue pour 2011, au lieu de 2009. En France, EDF a assuré que l'objectif de démarrage était "maintenu" "en 2012". Le Canard enchaîné faisait état de son côté d'"au moins neuf mois de retard" après la suspension des travaux cet été quand la sécurité des opérations de coulage de béton était mise en cause.

25 août 2008

Y'a comme un bug


44018 jours et 13 heures pour un fichier de 3.99Go dont il reste 2.99Go qui pourtant, sont transférés à 2.41Mo/s...
Vista ne serait pas fort en maths???

22 août 2008

Tous les essais OGM de Monsanto détruits en France

Pour moi c'est une bonne nouvelle... Et si on se mettait au naturel?


Selon Monsanto, pour la première année, "100% des essais" OGM lancés en France en 2008 par le semencier américain ont été détruits. Cette annonce intervient à la suite d'une nouvelle action des faucheurs volontaires vendredi dernier sur deux parcelles dans la Vienne. Selon eux, le maïs détruit était de type MON810, une espèce dont la culture et la commercialisation est officiellement interdite en France depuis février 2008. La préfecture a elle parlé "d'expérimentation sous le contrôle du ministère de l'Agriculture".
Tous les essais OGM de Monsanto détruits en France
Un pays qui laisse une poignée d'obscurantistes saccager sa recherche se prive de toutes les promesses de progrès que celle-ci porte pour le présent et pour l'avenir, et ce au détriment des citoyens et des consommateurs de ce pays" : Monsanto n'a pas caché sa colère après la destruction de deux parcelles de maïs OGM vendredi dernier. Selon le semencier américain, pour 2008, ce sont "100% (de ses) essais" transgéniques lancés en France qui ont été détruits.
Menés par José Bové, une centaine de faucheurs volontaires ont détruit vendredi à Valdivienne et à Civaux deux parcelles de maïs OGM MON810. Selon eux, le maïs détruit était de type MON810, une espèce dont la culture et la commercialisation est officiellement interdite en France depuis février 2008. La préfecture de la Vienne a confirmé de son côté qu'il s'agissait de MON810, mais a souligné que les deux parcelles étaient cultivées "à des fins d'expérimentation sous le contrôle du ministère de l'Agriculture".
Une autorisation ministérielle mise en avant par Monsanto selon qui ses expérimentations OGM font "l'objet d'un suivi continu de la part des services administratifs de la Protection des Végétaux comme des techniciens de Monsanto".

Source: Europe1.fr, Crédit photo: Gamma Greenblatt Bill

12 août 2008

Si ça peut s'arrêter là...

La Russie vient de faire un premier pas pour l'arrêt des combats, espérons que les Géorgiens en profiterons... Sinon, c'est qu'ils faut "les matter" une bonne fois, et mettre Saakachvili dehors.

10h50 Moscou Le président russe Dmitri Medvedev annonce à l'antenne de la télévision nationale avoir "pris la décision" d'arrêter l'opération russe "visant à contraindre la Géorgie à la paix".

11h10 Moscou Le commandement russe annonce que les forces russes ont reçu l'ordre d'arrêter leur progression en Ossétie du Sud.

11 août 2008

Le pen vend à des chinois! MEGA L O L! A mourir de rire

Le Pen vend le siège du Front national à des Chinois

Reuters

Jean-Marie Le Pen annonce avoir signé une promesse de vente du Paquebot, le siège de son parti à Saint-Cloud, près de Paris, à une université de Shanghai.

"Nous avons signé une promesse de vente notariée avec une université de Shanghai", déclare le président du Front national confirme à L'Express.fr.

Selon Jean-Marie Le Pen, cette université chinoise voudrait transformer le bâtiment de 5.000 mètres carrés en école de perfectionnement de la langue française.

Le trésorier du parti avait évalué au début de l'année le bâtiment entre 15 et 20 millions d'euros mais le dirigeant du FN a préféré rester discret sur le montant de la transaction.

Vendredi, le président du FN avait seulement indiqué que la vente, susceptible de permettre à son parti de surmonter une grave crise financière, était "bien engagée."

La vente du siège du FN, si elle se conclut, viendra à point nommé pour sortir le parti d'extrême droite des difficultés financières qui s'accumulent depuis son mauvais score des législatives de 2007.

Plus des deux tiers des candidats du FN n'ont pas franchi en effet la barre de 5% des voix pour obtenir le remboursement de leur campagne par l'Etat, creusant ainsi les comptes du parti d'environ huit millions d'euros.

Fin juillet, Fernand Le Rachinel, un eurodéputé frontiste en conflit avec Jean-Marie Le Pen au sujet d'impayés, a fait saisir à titre conservatoire un compte bancaire du FN. Si ce dernier ne règle pas une dette de 892.759,69 euros, son avocat, Robert Apéry, menace d'assigner le parti en redressement judiciaire.

En outre, Fernand Le Rachinel, qui est imprimeur, a réclamé devant le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) le paiement d'une dette d'environ sept millions d'euros correspondant à un prêt effectué lors de la dernière campagne législative. Le jugement a été mis en délibéré au 3 octobre.

Les russes se défendent... C'est la Géorgie qui a agressé!

La Géorgie a posé un genou par terre. Avec l'aide de l'aviation et de la marine, les forces russes ont pris, dimanche 10 août, le contrôle de la capitale sud-ossète, Tskhinvali, tandis les forces géorgiennes auraient évacué leurs troupes d'Ossétie du Sud. Malgré le cessez-le-feu unilatéral décrété côté géorgien, des bombardements russes étaient toujours en cours lundi matin, jusque dans les faubourgs de la capitale, Tbilissi, alors que la partie russe accuse la Géorgie de poursuivre ses tirs contre Tskhinvali en dépit de ses engagements.

La Russie a déployé une force de frappe impressionnante. Selon les autorités géorgiennes, environ 4 000 soldats auraient pris pied sur le port abkhaze d'Otchamtchyra dimanche. Au même moment, 6 000 hommes de la 58e armée russe, additionnée de "volontaires", prenaient le chemin de l'Ossétie du Sud par le tunnel de Roki, seul point d'accès à la république rebelle à partir de la Russie.

Les forces russes ont rapidement pris le contrôle de Tskhinvali, alors que les troupes géorgiennes se retiraient en direction du sud. Un second front s'est ouvert en Abkhazie, autre république rebelle soutenue par Moscou, alors que des bombardements russes étaient annoncés dans les gorges de Kodori, seule région abkhaze toujours contrôlée par Tbilissi. Le gouvernement séparatiste abkhaze a annoncé qu'une partie de son territoire était "en état de guerre" contre la Géorgie à compter de la nuit de dimanche à lundi. Moscou compte déployer 9 000 soldats supplémentaires en Abkhazie à compter de lundi.

En Ossétie du Sud, la question des réfugiés est préoccupante. Selon la Croix-Rouge, 40 000 personnes seraient déplacées, dont plus de 30 000 dans la seule Ossétie du Sud qui comptait, avant le conflit, 70 000 habitants. Les autorités ossètes évoquent le nombre de 1 600 morts, tandis que l'ambassade russe à Tbilissi parle "d'au moins 2 000 morts civils". Sur les ondes de la radio Echos de Moscou, Arkhan Djemal, un journaliste présent à Tskhinvali, affirme que "presque tous les hommes de 15 ans et plus participaient aux combats. Puisqu'ils étaient faiblement armés, beaucoup d'entre eux ont été tués par les forces géorgiennes".

"Toute l'Ossétie du Sud se trouve sous contrôle russe", affirme au Monde par téléphone Dmitri Sanakoiev, chef de l'administration provisoire progéorgienne dans l'enclave. Il ajoute : "Tskhinvali est totalement détruite. On parle de 1 500 morts. Près de 15 000 Géorgiens ont dû quitter leurs villages. Plus de 20 000 habitants ont quitté Tskhinvali, où il ne reste plus que les militaires russes et les bandes criminelles de Kokoïty ("président" prorusse de l'Ossétie)."

Les réfugiés ossètes se sont essentiellement retrouvés en Ossétie du Nord, côté russe. "L'évacuation des blessés est très difficile. Les infrastructures manquent, les autorités locales annoncent l'ouverture d'un second camp. Et le flux de réfugiés devrait augmenter dans les heures à venir", nous a confié par téléphone, Alan Tskourbaïev, journaliste à Vladikavkaz, la capitale régionale d'Ossétie du Nord. Pour sa part, le premier ministre russe Vladimir Poutine, de passage en Ossétie du Nord, a annoncé l'attribution par la Russie de 10 milliards de roubles (275 millions d'euros) pour la reconstruction des habitations à Tskhinvali et dans l'ensemble de l'Ossétie du Sud.

Les dirigeants russes ont eu des mots très forts pour qualifier l'intervention géorgienne. Reprenant l'expression de M. Poutine prononcée dimanche, le président Dmitri Medvedev a dénoncé un "génocide" perpétré en Ossétie du Sud.

"De la propagande", pour Giga Bokeria, vice-ministre géorgien des affaires étrangères. Dans un entretien téléphonique, M. Bokeria souligne que "l'enjeu n'est pas l'Ossétie ou l'Abkhazie, mais bien l'existence d'un Etat indépendant au sud de la frontière de la Russie. Pour celle-ci, détruire (le président) Saakachvili veut dire détruire la souveraineté géorgienne parce qu'il a été élu démocratiquement". M. Bokeria rappelle aussi " la fin de non-recevoir" opposée par les dirigeants ossètes aux engagements pris par Tbilissi de très large autonomie et d'amnistie pour les combattants.

Les bombardements russes se poursuivent depuis dimanche sur le territoire géorgien. Lundi à l'aube, des frappes aériennes russes ont touché une cible militaire à moins de 5 kilomètres de Tbilissi. " Les Russes ont bombardé des zones qui n'ont rien à voir avec les zones de combat, notamment près de l'aéroport de Tbilissi, dans le port pétrolier de Poti, ainsi qu'autour de Zougdidi", affirme M. Bokeria. " Toute la Géorgie est bombardée. L'armée russe a perdu treize avions, mais elle a mobilisé de gros moyens."

Des bâtiments russes mouillent l'ancre à la limite des eaux territoriales géorgiennes "pour venir en aide à la population russe" des régions séparatistes, selon Moscou. Affirmation contestée par Tbilissi, qui estime être sous le coup d'un embargo maritime. Dans la capitale géorgienne, certaines ambassades ont commencé à évacuer leurs ressortissants.