26 décembre 2008
Trop bien! :)
Hyundai : une montre téléphone Publié le mardi 16 octobre 2007par Emilien Ercolani
Le constructeur Hyundai a présenté une nouvelle montre particulière, puisqu’elle fait également téléphone. Voici que débute l’ère des montres-téléphones.
Voici que débute l’ère des montres-téléphones.
Le constructeur Hyundai surprend en présentant cette nouvelle montre W-100, équipée d’une caméra 1,3 Mégapixels.
Bien entendu, téléphoner avec ce genre d’outil pourra surprendre si vous vous baladez dans la rue en parlant à votre poignet ! Toutefois, il sera possible de se prendre pour un super espion, et prendre des photos très discrètement grâce à cette petite caméra intégrée. Apparemment, elle aura même un petit stylet, ce qui voudrait dire que l’écran serait tactile…
Toutefois, aucun prix n’a encore été avancé, ni aucune date de disponibilité.
Crédit photo : Phonedaily
17 décembre 2008
Le super trike made by "Orange County Shopper" (OCC)
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États-Unis : Les femmes préfèrent se passer de sexe que de Net - PC INpact
États-Unis : Les femmes préfèrent se passer de sexe que de Net - PC INpact: "Les femmes sont-elles à ce point délaissées par leur conjoint ou leurs concitoyens qu'elles préfèrent passer leur temps sur le Net plutôt que d'avoir une réelle partie de plaisir dans un sport de chambre ? C'est en tout cas ce qu'une étude, organisée par Harris Interactive et Intel tend à montrer.
Selon les résultats, 46 % des femmes américaines préfèrent renoncer au sexe durant deux semaines plutôt que de se priver d'Internet, alors que seuls 30 % des hommes sont dans ce cas. Une connexion précieuse ouverte sur un monde de fantasmes diront certains, quand d'autres répondront que non, une Américaine sur deux étant obèse, on comprend mieux leur dépendance...
En tout, 2119 adultes ont répondu avec sincérité sur leur relation à la Toile : il en résulte que généralement, le Net est devenu une addiction pour laquelle on est disposé à diminuer ses dépenses en restaurant, télévision ou même vêtements et salle de gym, pour s'assurer que l'on conservera sa précieuse connexion. Ainsi, 62 % des femmes se priveraient plus volontiers de télé durant deux semaines plutôt que de ne pas avoir un accès solide à Internet.
Toutefois, il n'y a pas que le sexe dans la vie : pour 78 % des répondants, Internet a grandement amélioré leurs capacités à rester en contact avec leur famille ou leurs amis et pour 47 %, la gestion de leurs finances a été amplement simplifiée grâce au Web.Au final, on compte que 65 % des répondants ont le sentiment de ne pas pouvoir vivre sans le Net, et que pour 71 % d'entre les sondés, la connexion représente quelque chose d'important, voire de très important dans leur vie. Pour ces 71 % justement, la prolifération d'outils permettant de se connecter bien plus facilement - netbooks, smartphones, etc. - représente un progrès. La tranche d'âge sondée pour cette étude ciblait les 18-34 ans.Même combat en AngleterreEn parallèle, un même type de sondage a été réalisé en Angleterre auprès des femmes au foyer, lesquelles assurent que leur temps libre, elles le passent à 47 % d'entre elles devant l'écran, à chatter. C'est plus (+) même que les étudiants qui ne sont que 39 % à pratiquer Internet durant leur temps libre. Pour les chômeurs qui disposent d'une connexion, le Web ne représente que 32 % de ce temps vacant."
Selon les résultats, 46 % des femmes américaines préfèrent renoncer au sexe durant deux semaines plutôt que de se priver d'Internet, alors que seuls 30 % des hommes sont dans ce cas. Une connexion précieuse ouverte sur un monde de fantasmes diront certains, quand d'autres répondront que non, une Américaine sur deux étant obèse, on comprend mieux leur dépendance...
En tout, 2119 adultes ont répondu avec sincérité sur leur relation à la Toile : il en résulte que généralement, le Net est devenu une addiction pour laquelle on est disposé à diminuer ses dépenses en restaurant, télévision ou même vêtements et salle de gym, pour s'assurer que l'on conservera sa précieuse connexion. Ainsi, 62 % des femmes se priveraient plus volontiers de télé durant deux semaines plutôt que de ne pas avoir un accès solide à Internet.
Toutefois, il n'y a pas que le sexe dans la vie : pour 78 % des répondants, Internet a grandement amélioré leurs capacités à rester en contact avec leur famille ou leurs amis et pour 47 %, la gestion de leurs finances a été amplement simplifiée grâce au Web.Au final, on compte que 65 % des répondants ont le sentiment de ne pas pouvoir vivre sans le Net, et que pour 71 % d'entre les sondés, la connexion représente quelque chose d'important, voire de très important dans leur vie. Pour ces 71 % justement, la prolifération d'outils permettant de se connecter bien plus facilement - netbooks, smartphones, etc. - représente un progrès. La tranche d'âge sondée pour cette étude ciblait les 18-34 ans.Même combat en AngleterreEn parallèle, un même type de sondage a été réalisé en Angleterre auprès des femmes au foyer, lesquelles assurent que leur temps libre, elles le passent à 47 % d'entre elles devant l'écran, à chatter. C'est plus (+) même que les étudiants qui ne sont que 39 % à pratiquer Internet durant leur temps libre. Pour les chômeurs qui disposent d'une connexion, le Web ne représente que 32 % de ce temps vacant."
16 décembre 2008
Obama s'attaque au changement climatique - Amériques - Le Monde.fr#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208
Obama s'attaque au changement climatique - Amériques - Le Monde.fr: Steven Chu, lauréat du prix Nobel de physique 1997 et avocat des énergies renouvelables, a été nommé à la tête du secrétariat à l'énergie de l'équipe de Barack Obama, a annoncé, lundi 15 décembre, le président nouvellement élu. Il sera son fer de lance dans la lutte contre le changement climatique, thème dont ce chercheur d'origine chinoise est un spécialiste reconnu.
Très alarmiste, Steven Chu, 60 ans, va à coup sûr trancher à Washington avec l'attitude de l'administration Bush, qui n'a que récemment reconnu le lien entre l'activité humaine et le dérèglement du climat. Le réchauffement de la planète risque de s'accompagner "de catastrophes soudaines, imprévisibles et irréversibles (...) d'une ampleur différente de tout ce que l'on a connu jusqu'à présent", avertissait-il le mois dernier dans un entretien diffusé sur Internet. Pour Steven Chu, le dernier rapport du groupe international d'experts sur le changement climatique (GIEC) – qui a évalué en 2007 entre + 1,8 et + 4 °C la hausse la plus probable de la température moyenne mondiale d'ici à la fin du siècle – sous-estime le problème.
Steven Chu, premier représentant de la communauté asiatique à diriger un département fédéral, travaillera en collaboration avec Carol Browner, ancienne directrice de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), que le futur président des Etats-Unis a nommée à la tête d'un nouveau conseil de coordination rattaché à la Maison Blanche, qui interviendra sur l'énergie, le climat et l'environnement.
"Pour maîtriser son propre destin, l'Amérique doit développer de nouvelles formes d'énergie et de nouveaux moyens de les utiliser. Et ce n'est pas un défi pour le seul gouvernement. C'est un défi pour chacun de nous", a indiqué le président élu. Il a par ailleurs nommé Lisa Jackson, actuelle directrice de cabinet du gouverneur du New Jersey, à la tête de l'EPA.
Nancy Sutley, maire adjointe de Los Angeles, dirigera quant à elle le conseil de la Maison Blanche pour la qualité de l'environnement, a poursuivi M. Obama. Enfin, le futur président devrait attribuer le secrétariat à l'intérieur, qui supervise l'octroi des concessions pétrolières, au sénateur du Colorado, Ken Salazar, dit-on de source démocrate.
Le nouveau président américain a reconnu lundi qu'il n'avait "pas de boule de cristal" pour prédire l'avenir économique de son pays, tout en insistant sur les effets attendus de son plan d'investissements massifs dans les infrastructures et l'innnovation. L'équipe nommée par Barack Obama aura également un rôle à jouer dans la relance de l'économie par la création de milliers d'emplois verts et la promotion des alternatives au pétrole. Depuis le premier choc pétrolier en 1974, plusieurs de ses prédécesseurs se sont engagés à réduire la dépendance des Etats-Unis à l'égard des hydrocarbures. L'ancien sénateur de l'Illinois, qui a commencé à esquisser un vaste plan de relance de l'économie et promis la création de 2,5 millions d'emplois, a déclaré que beaucoup devraient être des emplois verts, notamment dans le développement des énergies éolienne et solaire ainsi que dans la recherche automobile.
Très alarmiste, Steven Chu, 60 ans, va à coup sûr trancher à Washington avec l'attitude de l'administration Bush, qui n'a que récemment reconnu le lien entre l'activité humaine et le dérèglement du climat. Le réchauffement de la planète risque de s'accompagner "de catastrophes soudaines, imprévisibles et irréversibles (...) d'une ampleur différente de tout ce que l'on a connu jusqu'à présent", avertissait-il le mois dernier dans un entretien diffusé sur Internet. Pour Steven Chu, le dernier rapport du groupe international d'experts sur le changement climatique (GIEC) – qui a évalué en 2007 entre + 1,8 et + 4 °C la hausse la plus probable de la température moyenne mondiale d'ici à la fin du siècle – sous-estime le problème.
Steven Chu, premier représentant de la communauté asiatique à diriger un département fédéral, travaillera en collaboration avec Carol Browner, ancienne directrice de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), que le futur président des Etats-Unis a nommée à la tête d'un nouveau conseil de coordination rattaché à la Maison Blanche, qui interviendra sur l'énergie, le climat et l'environnement.
"Pour maîtriser son propre destin, l'Amérique doit développer de nouvelles formes d'énergie et de nouveaux moyens de les utiliser. Et ce n'est pas un défi pour le seul gouvernement. C'est un défi pour chacun de nous", a indiqué le président élu. Il a par ailleurs nommé Lisa Jackson, actuelle directrice de cabinet du gouverneur du New Jersey, à la tête de l'EPA.
Nancy Sutley, maire adjointe de Los Angeles, dirigera quant à elle le conseil de la Maison Blanche pour la qualité de l'environnement, a poursuivi M. Obama. Enfin, le futur président devrait attribuer le secrétariat à l'intérieur, qui supervise l'octroi des concessions pétrolières, au sénateur du Colorado, Ken Salazar, dit-on de source démocrate.
Le nouveau président américain a reconnu lundi qu'il n'avait "pas de boule de cristal" pour prédire l'avenir économique de son pays, tout en insistant sur les effets attendus de son plan d'investissements massifs dans les infrastructures et l'innnovation. L'équipe nommée par Barack Obama aura également un rôle à jouer dans la relance de l'économie par la création de milliers d'emplois verts et la promotion des alternatives au pétrole. Depuis le premier choc pétrolier en 1974, plusieurs de ses prédécesseurs se sont engagés à réduire la dépendance des Etats-Unis à l'égard des hydrocarbures. L'ancien sénateur de l'Illinois, qui a commencé à esquisser un vaste plan de relance de l'économie et promis la création de 2,5 millions d'emplois, a déclaré que beaucoup devraient être des emplois verts, notamment dans le développement des énergies éolienne et solaire ainsi que dans la recherche automobile.
15 décembre 2008
Courrier international, IRAK • Bien fait pour Bush !
Courrier international, IRAK • Bien fait pour Bush !: "Un journaliste irakien a lancé ses chaussures au visage du président américain lors d'une conférence de presse organisée à Bagdad le 14 décembre. Ce geste de défiance a été salué par plusieurs éditorialistes arabes.
Il y a déjà une chaussure qui est entrée dans l'Histoire. C'est celle peinte par Vincent Van Gogh. Aujourd'hui, il y a une paire de chaussures qui est entrée dans l'actualité. C'est celle du journaliste irakien Montazer Al-Zeidi. Hier, il a écrit un hymne à la mémoire des millions de victimes et d'opprimés de la Terre, et il a crié vengeance. Ah, si seulement ses chaussures avaient atteint George Bush ! Ses hématomes lui auraient rappelé tout le mal qu'il a infligé au monde pendant les huit années qu'il a été au pouvoir, la destruction de l'Irak et les souffrances de ses habitants, le drame des Palestiniens, les massacres en Afghanistan et l'écrasement de tous les autres pays par les marines américains et les avions de l'OTAN.
L'air benêt de Bush n'a rien arrangé, quand il a essayé de s'en tirer par une blague en disant que la seule chose qu'il avait retenue était la pointure de ces chaussures. Il a voulu faire comme s'il n'avait pas vu toute cette haine accumulée chez les Irakiens, les Arabes, les musulmans et tous les autres peuples du monde. Voilà le jugement réservé au tyran qui a ensanglanté le monde et transformé la vie des hommes en enfer. Voilà le jugement de l'Histoire, une histoire qu'il s'essoufflera à vouloir rattraper avec ses ruses, ses blagues débiles et ses airs hilares.
Pour des millions de personnes, Montazer Al-Zaidi, le "justicier attendu" [Montazer signifie attendu], et sa paire de chaussures auront permis d'empêcher le président américain d'oublier l'Irak après son départ de la Maison-Blanche. Il aura d'autant plus de mal à oublier qu'il a déjà été botté en touche par les Américains eux-mêmes quand ils ont tourné le dos à sa clique républicaine pour élire Barack Obama. Il y a eu les pierres de l'Intifada palestinienne. Désormais, l'arme des opprimés sera des chaussures. Les Irakiens sont ravis du geste de Montazer Al-Zaidi, tout comme les Arabes, les musulmans et les autres forces vives du monde. Tous célèbrent cette victoire symbolique. C'est le plus beau baiser d'adieu qu'on aurait pu poser sur les joues de Bush. Montazer Al-Zaidi peut être fier de son geste. Même s'il est arrêté par l'occupant américain et jeté en prison.
"
Il y a déjà une chaussure qui est entrée dans l'Histoire. C'est celle peinte par Vincent Van Gogh. Aujourd'hui, il y a une paire de chaussures qui est entrée dans l'actualité. C'est celle du journaliste irakien Montazer Al-Zeidi. Hier, il a écrit un hymne à la mémoire des millions de victimes et d'opprimés de la Terre, et il a crié vengeance. Ah, si seulement ses chaussures avaient atteint George Bush ! Ses hématomes lui auraient rappelé tout le mal qu'il a infligé au monde pendant les huit années qu'il a été au pouvoir, la destruction de l'Irak et les souffrances de ses habitants, le drame des Palestiniens, les massacres en Afghanistan et l'écrasement de tous les autres pays par les marines américains et les avions de l'OTAN.
L'air benêt de Bush n'a rien arrangé, quand il a essayé de s'en tirer par une blague en disant que la seule chose qu'il avait retenue était la pointure de ces chaussures. Il a voulu faire comme s'il n'avait pas vu toute cette haine accumulée chez les Irakiens, les Arabes, les musulmans et tous les autres peuples du monde. Voilà le jugement réservé au tyran qui a ensanglanté le monde et transformé la vie des hommes en enfer. Voilà le jugement de l'Histoire, une histoire qu'il s'essoufflera à vouloir rattraper avec ses ruses, ses blagues débiles et ses airs hilares.
Pour des millions de personnes, Montazer Al-Zaidi, le "justicier attendu" [Montazer signifie attendu], et sa paire de chaussures auront permis d'empêcher le président américain d'oublier l'Irak après son départ de la Maison-Blanche. Il aura d'autant plus de mal à oublier qu'il a déjà été botté en touche par les Américains eux-mêmes quand ils ont tourné le dos à sa clique républicaine pour élire Barack Obama. Il y a eu les pierres de l'Intifada palestinienne. Désormais, l'arme des opprimés sera des chaussures. Les Irakiens sont ravis du geste de Montazer Al-Zaidi, tout comme les Arabes, les musulmans et les autres forces vives du monde. Tous célèbrent cette victoire symbolique. C'est le plus beau baiser d'adieu qu'on aurait pu poser sur les joues de Bush. Montazer Al-Zaidi peut être fier de son geste. Même s'il est arrêté par l'occupant américain et jeté en prison.
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La Russie invitée à rejoindre l'OPEP - Economie - Le Monde.fr#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208
La Russie invitée à rejoindre l'OPEP - Economie - Le Monde.fr "Le président en exercice de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a souhaité, lundi 15 décembre, que la Russie rejoigne ce cartel. 'La Russie donnera une importance particulière à l'OPEP si elle la rejoignait, cela augmenterait la puissance de l'OPEP en terme de contrôle de la production, qui serait aux environs de 50 % au lieu de 40 % de la production globale', a déclaré Chakib Khelil, également ministre de l'énergie algérien.
Le vice-premier ministre russe, Igor Setchine, et le ministre de l'énergie, Sergueï Chmatko, sont attendus à Oran, où se tient mercredi une réunion de l'OPEP. "C'est une délégation qui va être très forte, avec une vingtaine de personnes. Nous espérons que leur décision sera à la mesure de la représentativité de leur délégation", a encore déclaré le président du cartel.
La chute des prix du baril ces dernières semaines a resserré des liens entre Moscou et l'OPEP. Le président russe, Dmitri Medvedev, a récemment annoncé que son pays, traumatisé par la chute des cours du pétrole, n'excluait plus de rejoindre les rangs du cartel pour "défendre" ses intérêts. Mais les Russes n'ont jusqu'ici montré aucune intention de soumettre leurs exportations à de quelconques quotas.
VERS UNE BAISSE DE LA PRODUCTION
Tous les ministres de l'OPEP sont par ailleurs "favorables à une réduction" de la production de pétrole, a annoncé Chakib Khelil. Les prix du baril ont perdu plus de 70 % de leur valeur depuis leurs records de l'été proches des 150 dollars, passant même brièvement sous la barre des 40 dollars début décembre. Ils ne permettent plus aux producteurs de couvrir leurs coûts de production et d'équilibrer leurs finances. La réunion, mercredi, des ministres de l'OPEP doit donc déboucher sur une nouvelle réduction des quotas officiels de production, actuellement fixés à 27,3 millions de barils par jour.
Plus tôt dans la matinée, le baril de brut s'était apprécié de plus de deux dollars, à Londres comme à New York, après que le secrétaire général de l'OPEP, Abdallah El-Badri, a estimé que le marché avait besoin "d'une réduction d'envergure" de la production. "
Le vice-premier ministre russe, Igor Setchine, et le ministre de l'énergie, Sergueï Chmatko, sont attendus à Oran, où se tient mercredi une réunion de l'OPEP. "C'est une délégation qui va être très forte, avec une vingtaine de personnes. Nous espérons que leur décision sera à la mesure de la représentativité de leur délégation", a encore déclaré le président du cartel.
La chute des prix du baril ces dernières semaines a resserré des liens entre Moscou et l'OPEP. Le président russe, Dmitri Medvedev, a récemment annoncé que son pays, traumatisé par la chute des cours du pétrole, n'excluait plus de rejoindre les rangs du cartel pour "défendre" ses intérêts. Mais les Russes n'ont jusqu'ici montré aucune intention de soumettre leurs exportations à de quelconques quotas.
VERS UNE BAISSE DE LA PRODUCTION
Tous les ministres de l'OPEP sont par ailleurs "favorables à une réduction" de la production de pétrole, a annoncé Chakib Khelil. Les prix du baril ont perdu plus de 70 % de leur valeur depuis leurs records de l'été proches des 150 dollars, passant même brièvement sous la barre des 40 dollars début décembre. Ils ne permettent plus aux producteurs de couvrir leurs coûts de production et d'équilibrer leurs finances. La réunion, mercredi, des ministres de l'OPEP doit donc déboucher sur une nouvelle réduction des quotas officiels de production, actuellement fixés à 27,3 millions de barils par jour.
Plus tôt dans la matinée, le baril de brut s'était apprécié de plus de deux dollars, à Londres comme à New York, après que le secrétaire général de l'OPEP, Abdallah El-Badri, a estimé que le marché avait besoin "d'une réduction d'envergure" de la production. "
George W. Bush prêt à débloquer 8 milliards de dollars pour empêcher la faillite de General Motors - CONSTRUCTION AUTOMOBILE POLITIQUE ECONOMIQUE GENERAL MOTORS
George W. Bush prêt à débloquer 8 milliards de dollars pour empêcher la faillite de General Motors - CONSTRUCTION AUTOMOBILE POLITIQUE ECONOMIQUE GENERAL MOTORS: George W. Bush prêt à débloquer 8 milliards de dollars pour empêcher la faillite de General Motors
[ 15/12/08 ]
Malgré l'échec du plan de sauvetage des « big three » au Sénat, l'administration Bush est prête à débloquer 8 milliards de dollars pour assurer la survie de General Motors jusqu'en mars.
DE NOTRE BUREAU DE NEW YORK.
A cinq semaines de son départ, George W. Bush n'est pas prêt à endosser la responsabilité de la faillite de General Motors (GM). Au lendemain de l'échec du plan de sauvetage de 14 milliards de dollars des « big three » au Sénat, qui n'a pas réuni les 60 voix nécessaires (52 voix pour et 35 contre), l'administration Bush s'est déclarée prête ce week-end à prélever une aide d'urgence de 8 à 10 milliards de dollars sur le solde des fonds déjà réservés au secteur bancaire et financier. Un revirement total dicté par le refus des sénateurs républicains de suivre les directives de la Maison-Blanche. Bien qu'initialement opposé à cette solution, le Trésor américain a entamé des discussions directes avec le patron de GM, Rick Wagoner, en vue de débloquer les fonds et d'éviter un placement imminent de l'ex-numéro un mondial de l'automobile sous le régime des faillites du Chapitre 11.
« En raison de la défaillance du Congrès, nous voulons être prêts à empêcher une faillite imminente jusqu'à ce qu'il puisse se réunir à nouveau et s'attaquer au problème de la viabilité à long terme de l'industrie automobile »
[ 15/12/08 ]
Malgré l'échec du plan de sauvetage des « big three » au Sénat, l'administration Bush est prête à débloquer 8 milliards de dollars pour assurer la survie de General Motors jusqu'en mars.
DE NOTRE BUREAU DE NEW YORK.
A cinq semaines de son départ, George W. Bush n'est pas prêt à endosser la responsabilité de la faillite de General Motors (GM). Au lendemain de l'échec du plan de sauvetage de 14 milliards de dollars des « big three » au Sénat, qui n'a pas réuni les 60 voix nécessaires (52 voix pour et 35 contre), l'administration Bush s'est déclarée prête ce week-end à prélever une aide d'urgence de 8 à 10 milliards de dollars sur le solde des fonds déjà réservés au secteur bancaire et financier. Un revirement total dicté par le refus des sénateurs républicains de suivre les directives de la Maison-Blanche. Bien qu'initialement opposé à cette solution, le Trésor américain a entamé des discussions directes avec le patron de GM, Rick Wagoner, en vue de débloquer les fonds et d'éviter un placement imminent de l'ex-numéro un mondial de l'automobile sous le régime des faillites du Chapitre 11.
« En raison de la défaillance du Congrès, nous voulons être prêts à empêcher une faillite imminente jusqu'à ce qu'il puisse se réunir à nouveau et s'attaquer au problème de la viabilité à long terme de l'industrie automobile »
Intéressant, je croyais pourtant que congrès, parlements, efin, ces
institutions, étaient justement là comme garde fous pour éviter que le
gouvernement ne fasse tout ce qu'il veut... La démocratie américaine me surprend
de plus en plus!
12 décembre 2008
Le Sénat américain refuse d'octroyer à GM et à Chrysler l'aide nécessaire à leur survie - L'économie en crise - Le Monde.fr
Le Sénat américain refuse d'octroyer à GM et à Chrysler l'aide nécessaire à leur survie - L'économie en crise - Le Monde.fr: "Dans une interview accordée à l'agence AP, Tom LaSorda, vice-président de Chrysler, et Ron Kolka, directeur financier, ont déclaré que les liquidités du groupe tomberont à 2,5milliards de dollars, le minimum requis pour payer les salaires, les fournisseurs et faire tourner les usines. Les dirigeants voient avec inquiétude arriver le mois de janvier, l'un des mois les plus difficiles pour les ventes. 'Nous devons payer nos fournisseurs 7milliards de dollars tous les quarante-cinq jours. S'ils viennent nous demander d'être payés, ce sera juste impossible', explique M. Kolka."
Mais et nous? N'importe lequel de nos créanciers vient frapper à notre
porte, il nous fou à poil, et nous fou en prime son poing dans le cul avec du
sable! Et ces grosses sociétés, qui ont jouées des années durant sans écouter
les consommateurs, veulent maintenant notre soutient?
Ah, il est beau le capitalisme à l'Américaine! Privatiser les gains pour
nationaliser les pertes! Lénine doit bien se marrer! Moi en tout cas, je
me marre!
11 décembre 2008
LaTribune.fr - L'automobile américaine prise à son propre piège
LaTribune.fr - L'automobile américaine prise à son propre piège: "L'automobile américaine prise à son propre piège"
Pour convaincre le Congrès de ne pas alourdir les contraintes en matière de consommation de carburant, les "Big Three" ont dépensé leur argent en lobbying plutôt qu'en recherche technologique. Ils demandent aujourd'hui de l'aide publique pour échapper à la faillite, relève Lysiane J. Baudu, journaliste au service international de La Tribune.
Venus le 2 décembre demander de l'aide au Congrès, les dirigeants des trois grands constructeurs automobiles de Detroit n'avaient rien laissé au hasard. Critiqués pour avoir utilisé leur jet privé lors d'une première audition, ils sont cette fois-ci arrivés au volant des voitures les moins gourmandes en carburant... Pendant six heures de plaidoyer pro domo, ils ont battu leur coulpe. "Nous sommes ici devant vous parce que nous avons commis des erreurs — dont nous avons tiré les leçons —, et parce que des forces en dehors de notre contrôle nous ont poussés au bord du précipice", a déclaré Rick Wagoner, le patron de General Motors.
Selon les patrons des "Big Three", c'est parce que l'économie, ces dernières années, était à son zénith que les clients, les poches pleines en raison de la bulle immobilière et boursière, souhaitaient de grosses voitures. Pas question de le décevoir, donc, avec des véhicules plus petits et moins voraces en énergie, comme ceux proposés par les constructeurs japonais qui ont grignoté de belles parts de marché.
Signe que les consommateurs avaient changé, sans que Detroit s'en aperçoive. Les constructeurs américains préfèrent ne pas donner de détails sur leurs "erreurs". C'est bien là tout le problème. Non seulement ils ont failli dans leur analyse du marché, sur fond de hausse du prix du pétrole, mais, en plus, ils ont tout fait, année après année, pour faire dérailler les efforts visant à diminuer la consommation d'essence de leurs véhicules. Et les voici aujourd'hui pris à leur propre piège.
Dans le sillage du premier choc pétrolier, en 1975, le Congrès avait adopté un dispositif visant à diminuer la consommation d'essence, dans le but évident de s'affranchir — déjà ! — de la dépendance au pétrole de l'Opep. Une échelle qu'il aurait fallu périodiquement actualiser, en fonction des développements technologiques dans l'automobile. Mais, à chaque fois que les élus se sont penchés sur la question, les constructeurs sont intervenus pour faire échouer les tentatives de diminution de consommation d'essence.
Tandis que les constructeurs étrangers investissent dans la recherche sur des moteurs plus efficaces, les "Big Three" continuent de miser sur des grosses cylindrées. La raison ? Elles échappent en partie aux contraintes édictées par le Congrès pour les véhicules de tourisme. Pis, ils engloutissent des fortunes en lobbying auprès des élus, afin de les convaincre de refuser tout changement à l'avenir. Entre 2002 et 2007, ils ont réussi à faire échouer plusieurs tentatives de renforcement législatif sur la consommation d'essence.
Leur plus gros succès date de 2005. Cette année-là, une majorité d'élus acceptent une fois de plus les arguments de Detroit selon lesquels les constructeurs américains n'ont pas la technologie nécessaire pour répondre à une augmentation des contraintes en matière d'efficacité énergétique des moteurs. Et pour cause, ils n'ont pas réellement cherché à la développer !
Pour convaincre Washington, ils utilisent tous les moyens possibles : des publicités dans les radios et les journaux, et jusqu'à des éponges, estampillées "voitures propres", distribuées en abondance aux membres du Congrès, afin de valider l'argument selon lequel leurs véhicules sont désormais 99% plus propres que dans le passé. Ils insinuent même que la sécurité des citoyens américains est en jeu : s'ils doivent acheter des voitures plus petites, ils risquent de mourir dans un accident de la route face aux SUV, énormes 4×4 !
Les constructeurs américains ne se privent pas non plus de critiquer les voitures hybrides, telle la Toyota Prius. Et ils contribuent largement aux campagnes électorales, en particulier dans les États où sont présentes des usines d'assemblage. Le Michigan, où se situe Detroit, est tout désigné. D'autant qu'un de ses représentants, John Dingell, est par ailleurs président de la commission à l'Energie et au Commerce de la Chambre. Alors qu'en 2007 le Congrès débat de nouveau sur les économies d'énergie dans le secteur automobile, les constructeurs de Detroit dépensent plus de 70 millions de dollars (20% de plus qu'en 2006) en efforts de séduction vis-à-vis des élus — un record.
General Motors verse ainsi plus de 14 millions de dollars, faisant de la firme la cinquième entreprise la plus généreuse dans le domaine, derrière General Electric, ExxonMobil, AT&T et Amgen. Sur la période 2001-2006, l'industrie automobile américaine a dépensé 380 millions de dollars en lobbying et 80 millions supplémentaires en contributions pour les campagnes électorales.
Même les syndicats se sont mis de la partie: l'United Autoworkers Union a ainsi dépensé sur la même période un total de 17,2 millions de dollars pour contrer les efforts en matière de voiture plus propre et versé 23 millions dans les coffres de certains élus, démocrates en particulier. La hausse du prix du pétrole (+60% en 2007) met à mal leurs efforts: le Congrès finit par adopter un nouveau dispositif, en janvier 2008. Il augmente de 40% les contraintes en matière d'efficacité énergétique pour les voitures et les camions légers, les "light trucks".
Entre-temps, Detroit s'est également battu contre la Californie, initiatrice d'un projet visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Toujours grâce à leur lobbying, les constructeurs réussissent à faire en sorte que l'Agence de protection de l'environnement refuse de donner son feu vert à ce projet pour l'automobile, pourtant responsable d'une large part des émissions, le jour même où le président Bush signait le fameux texte de loi augmentant les contraintes sur l'efficacité énergétique des véhicules.
Reste que cette fuite en avant a provoqué une déconfiture sans précédent dans l'automobile américaine. Résultat, dans un premier temps, les "Big Three" demandent 25 milliards de dollars au Congrès, afin de mettre leurs usines à niveau et de produire des moteurs plus efficaces. Et dans un deuxième, quelque 34 milliards de dollars, cette fois-ci afin ne pas faire faillite. Et sur fond de forte dégradation du marché de l'emploi, ils sont en passe d'obtenir un premier soutien du Congrès.
Pour convaincre le Congrès de ne pas alourdir les contraintes en matière de consommation de carburant, les "Big Three" ont dépensé leur argent en lobbying plutôt qu'en recherche technologique. Ils demandent aujourd'hui de l'aide publique pour échapper à la faillite, relève Lysiane J. Baudu, journaliste au service international de La Tribune.
Venus le 2 décembre demander de l'aide au Congrès, les dirigeants des trois grands constructeurs automobiles de Detroit n'avaient rien laissé au hasard. Critiqués pour avoir utilisé leur jet privé lors d'une première audition, ils sont cette fois-ci arrivés au volant des voitures les moins gourmandes en carburant... Pendant six heures de plaidoyer pro domo, ils ont battu leur coulpe. "Nous sommes ici devant vous parce que nous avons commis des erreurs — dont nous avons tiré les leçons —, et parce que des forces en dehors de notre contrôle nous ont poussés au bord du précipice", a déclaré Rick Wagoner, le patron de General Motors.
Selon les patrons des "Big Three", c'est parce que l'économie, ces dernières années, était à son zénith que les clients, les poches pleines en raison de la bulle immobilière et boursière, souhaitaient de grosses voitures. Pas question de le décevoir, donc, avec des véhicules plus petits et moins voraces en énergie, comme ceux proposés par les constructeurs japonais qui ont grignoté de belles parts de marché.
Signe que les consommateurs avaient changé, sans que Detroit s'en aperçoive. Les constructeurs américains préfèrent ne pas donner de détails sur leurs "erreurs". C'est bien là tout le problème. Non seulement ils ont failli dans leur analyse du marché, sur fond de hausse du prix du pétrole, mais, en plus, ils ont tout fait, année après année, pour faire dérailler les efforts visant à diminuer la consommation d'essence de leurs véhicules. Et les voici aujourd'hui pris à leur propre piège.
Dans le sillage du premier choc pétrolier, en 1975, le Congrès avait adopté un dispositif visant à diminuer la consommation d'essence, dans le but évident de s'affranchir — déjà ! — de la dépendance au pétrole de l'Opep. Une échelle qu'il aurait fallu périodiquement actualiser, en fonction des développements technologiques dans l'automobile. Mais, à chaque fois que les élus se sont penchés sur la question, les constructeurs sont intervenus pour faire échouer les tentatives de diminution de consommation d'essence.
Tandis que les constructeurs étrangers investissent dans la recherche sur des moteurs plus efficaces, les "Big Three" continuent de miser sur des grosses cylindrées. La raison ? Elles échappent en partie aux contraintes édictées par le Congrès pour les véhicules de tourisme. Pis, ils engloutissent des fortunes en lobbying auprès des élus, afin de les convaincre de refuser tout changement à l'avenir. Entre 2002 et 2007, ils ont réussi à faire échouer plusieurs tentatives de renforcement législatif sur la consommation d'essence.
Leur plus gros succès date de 2005. Cette année-là, une majorité d'élus acceptent une fois de plus les arguments de Detroit selon lesquels les constructeurs américains n'ont pas la technologie nécessaire pour répondre à une augmentation des contraintes en matière d'efficacité énergétique des moteurs. Et pour cause, ils n'ont pas réellement cherché à la développer !
Pour convaincre Washington, ils utilisent tous les moyens possibles : des publicités dans les radios et les journaux, et jusqu'à des éponges, estampillées "voitures propres", distribuées en abondance aux membres du Congrès, afin de valider l'argument selon lequel leurs véhicules sont désormais 99% plus propres que dans le passé. Ils insinuent même que la sécurité des citoyens américains est en jeu : s'ils doivent acheter des voitures plus petites, ils risquent de mourir dans un accident de la route face aux SUV, énormes 4×4 !
Les constructeurs américains ne se privent pas non plus de critiquer les voitures hybrides, telle la Toyota Prius. Et ils contribuent largement aux campagnes électorales, en particulier dans les États où sont présentes des usines d'assemblage. Le Michigan, où se situe Detroit, est tout désigné. D'autant qu'un de ses représentants, John Dingell, est par ailleurs président de la commission à l'Energie et au Commerce de la Chambre. Alors qu'en 2007 le Congrès débat de nouveau sur les économies d'énergie dans le secteur automobile, les constructeurs de Detroit dépensent plus de 70 millions de dollars (20% de plus qu'en 2006) en efforts de séduction vis-à-vis des élus — un record.
General Motors verse ainsi plus de 14 millions de dollars, faisant de la firme la cinquième entreprise la plus généreuse dans le domaine, derrière General Electric, ExxonMobil, AT&T et Amgen. Sur la période 2001-2006, l'industrie automobile américaine a dépensé 380 millions de dollars en lobbying et 80 millions supplémentaires en contributions pour les campagnes électorales.
Même les syndicats se sont mis de la partie: l'United Autoworkers Union a ainsi dépensé sur la même période un total de 17,2 millions de dollars pour contrer les efforts en matière de voiture plus propre et versé 23 millions dans les coffres de certains élus, démocrates en particulier. La hausse du prix du pétrole (+60% en 2007) met à mal leurs efforts: le Congrès finit par adopter un nouveau dispositif, en janvier 2008. Il augmente de 40% les contraintes en matière d'efficacité énergétique pour les voitures et les camions légers, les "light trucks".
Entre-temps, Detroit s'est également battu contre la Californie, initiatrice d'un projet visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Toujours grâce à leur lobbying, les constructeurs réussissent à faire en sorte que l'Agence de protection de l'environnement refuse de donner son feu vert à ce projet pour l'automobile, pourtant responsable d'une large part des émissions, le jour même où le président Bush signait le fameux texte de loi augmentant les contraintes sur l'efficacité énergétique des véhicules.
Reste que cette fuite en avant a provoqué une déconfiture sans précédent dans l'automobile américaine. Résultat, dans un premier temps, les "Big Three" demandent 25 milliards de dollars au Congrès, afin de mettre leurs usines à niveau et de produire des moteurs plus efficaces. Et dans un deuxième, quelque 34 milliards de dollars, cette fois-ci afin ne pas faire faillite. Et sur fond de forte dégradation du marché de l'emploi, ils sont en passe d'obtenir un premier soutien du Congrès.
Climat, relance et traité : les trois sujets de la discorde - Europe - Le Monde.fr
Climat, relance et traité : les trois sujets de la discorde - Europe - Le Monde.fr: "'Un test de crédibilité pour l'Europe' : brossant l'enjeu du Sommet européen, qui s'ouvrait jeudi 11 décembre dans une ambiance tendue, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi, lors de la remise du Prix européen du livre, que les Vingt-Sept devaient montrer que 'l'Europe peut donner une réponse à ses concitoyens face à la crise et assumer son leadership sur la question du réchauffement climatique'. Les discussions risquent d'achopper sur trois sujets."
Le paquet climat-énergie. Les grands objectifs définis en mars 2007 devraient être maintenus : d'ici à 2020, il s'agit de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre, d'atteindre 20 % de renouvelables dans la consommation énergétique, et d'économiser 20 % d'énergie. Mais les Vingt-Sept s'attendent à des négociations très dures, sur les différents éléments clefs du paquet encore ouverts.
Pour faire preuve de solidarité à l'égard des nouveaux Etats membres, en pleine transition économique, la présidence française de l'Union préconise de transférer vers eux, entre autres compensations, au moins 10 % des sommes générées par la mise aux enchères des droits à polluer prévus par le dispositif de la Commission. Mais l'Allemagne et le Royaume-Uni sont réticents. Berlin suggère plutôt de créer un fonds de solidarité au sein du budget communautaire, d'un montant compris entre 40 et 50 milliards d'euros sur huit ans.
S'agissant des "fuites de carbone", c'est-à-dire le risque de délocalisation des industries les plus énergivores, l'Allemagne, et quelques pays demandent des dérogations afin, dans le cadre du mécanisme d'échange des quotas d'émission, d'attribuer des allocations gratuites aux secteurs les plus exposés, comme les producteurs de chaux et de ciment.
Quant au sort du secteur électrique, les nouveaux Etats membres exigent des exceptions pour leurs centrales au charbon, en générale très polluantes.
Le plan de relance. Les dirigeants européens s'opposent sur l'ampleur du programme européen, esquissé le 26 novembre par la Commission. Tandis que chaque pays dispose de marges de manoeuvres différentes, l'objectif d'au moins 1,5 % de la richesse européenne (soit quelque 200 milliards d'euros, financés pour l'essentiel au niveau national) est contesté par l'Allemagne, les Pays-Bas, et la République tchèque. Les Vingt-Sept vont aussi débattre de l'application des aides d'Etat et du pacte de stabilité et de croissance en période de lutte contre la récession. Ils divergent aussi sur l'idée de la Commission de réorienter 5 milliards d'euros en principe dévolus à l'agriculture, mais non affectés en 2008, afin d'investir dans les infrastructures énergétiques et les renouvelables.
Le traité de Lisbonne. Les Vingt-Sept attendent du premier ministre irlandais qu'il annonce un deuxième référendum sur le traité de Lisbonne avant la fin de 2009, alors que 25 Etats membres, sur 27, ont ratifié le texte. En échange, l'Irlande obtiendrait les garanties qu'elle demande : le respect de sa neutralité militaire, de son autonomie fiscale, de son refus d'autoriser l'avortement. Les Vingt-Sept pourraient aussi renoncer à réduire le nombre de commissaires, ou garantir un portefeuille aux Irlandais pendant une période transitoire après 2014.
Le paquet climat-énergie. Les grands objectifs définis en mars 2007 devraient être maintenus : d'ici à 2020, il s'agit de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre, d'atteindre 20 % de renouvelables dans la consommation énergétique, et d'économiser 20 % d'énergie. Mais les Vingt-Sept s'attendent à des négociations très dures, sur les différents éléments clefs du paquet encore ouverts.
Pour faire preuve de solidarité à l'égard des nouveaux Etats membres, en pleine transition économique, la présidence française de l'Union préconise de transférer vers eux, entre autres compensations, au moins 10 % des sommes générées par la mise aux enchères des droits à polluer prévus par le dispositif de la Commission. Mais l'Allemagne et le Royaume-Uni sont réticents. Berlin suggère plutôt de créer un fonds de solidarité au sein du budget communautaire, d'un montant compris entre 40 et 50 milliards d'euros sur huit ans.
S'agissant des "fuites de carbone", c'est-à-dire le risque de délocalisation des industries les plus énergivores, l'Allemagne, et quelques pays demandent des dérogations afin, dans le cadre du mécanisme d'échange des quotas d'émission, d'attribuer des allocations gratuites aux secteurs les plus exposés, comme les producteurs de chaux et de ciment.
Quant au sort du secteur électrique, les nouveaux Etats membres exigent des exceptions pour leurs centrales au charbon, en générale très polluantes.
Le plan de relance. Les dirigeants européens s'opposent sur l'ampleur du programme européen, esquissé le 26 novembre par la Commission. Tandis que chaque pays dispose de marges de manoeuvres différentes, l'objectif d'au moins 1,5 % de la richesse européenne (soit quelque 200 milliards d'euros, financés pour l'essentiel au niveau national) est contesté par l'Allemagne, les Pays-Bas, et la République tchèque. Les Vingt-Sept vont aussi débattre de l'application des aides d'Etat et du pacte de stabilité et de croissance en période de lutte contre la récession. Ils divergent aussi sur l'idée de la Commission de réorienter 5 milliards d'euros en principe dévolus à l'agriculture, mais non affectés en 2008, afin d'investir dans les infrastructures énergétiques et les renouvelables.
Le traité de Lisbonne. Les Vingt-Sept attendent du premier ministre irlandais qu'il annonce un deuxième référendum sur le traité de Lisbonne avant la fin de 2009, alors que 25 Etats membres, sur 27, ont ratifié le texte. En échange, l'Irlande obtiendrait les garanties qu'elle demande : le respect de sa neutralité militaire, de son autonomie fiscale, de son refus d'autoriser l'avortement. Les Vingt-Sept pourraient aussi renoncer à réduire le nombre de commissaires, ou garantir un portefeuille aux Irlandais pendant une période transitoire après 2014.
Paris : journée noire pour les clients 3G d'Orange par Neteco.com
Paris : journée noire pour les clients 3G d'Orange par Neteco.com: "Aujourd'hui, Orange ne proposait (presque) pas de haut-débit mobile à Paris. Nombreux ont en effet été les clients parisiens à remarquer qu'il était impossible d'effectuer ou de recevoir des appels téléphoniques en 3G. Idem pour se connecter à l'internet mobile.
Après une panne réseau qui a touché 15% des abonnés mobiles de SFR en octobre dernier, empêchant d'utiliser son mobile pendant de nombreuses heures, c'est au tour d'Orange d'être soumis à quelques problèmes techniques moins importants et surtout plus localisés.
Contacté par Mobinaute.com, Orange France précise que le dysfonctionnement de son réseau 3G a été noté principalement dans l'ouest parisien du 9 décembre à 19 heures au 10 décembre (aujourd'hui) à 13h45. « Cette panne de réseau 3G a été rapidement détectée, nos clients ayant automatiquement été basculés sur des réseaux 2G à partir de 6 heures du matin ce jour. A cette heure, tout est rentré dans l'ordre », précise Orange France. A noter que selon nos constatations, ce problème touchait à la fois Orange et tous les MVNO et opérateurs sous licence de marque affiliés de l'opérateur.
Il ne fallait donc pas compter aujourd'hui pour les mobinautes parisiens d'Orange sur des offres de visionnage de chaines de TV mobile en 3G/3G+ ou sur d'autres contenus haut-débit mobile..."
Après une panne réseau qui a touché 15% des abonnés mobiles de SFR en octobre dernier, empêchant d'utiliser son mobile pendant de nombreuses heures, c'est au tour d'Orange d'être soumis à quelques problèmes techniques moins importants et surtout plus localisés.
Contacté par Mobinaute.com, Orange France précise que le dysfonctionnement de son réseau 3G a été noté principalement dans l'ouest parisien du 9 décembre à 19 heures au 10 décembre (aujourd'hui) à 13h45. « Cette panne de réseau 3G a été rapidement détectée, nos clients ayant automatiquement été basculés sur des réseaux 2G à partir de 6 heures du matin ce jour. A cette heure, tout est rentré dans l'ordre », précise Orange France. A noter que selon nos constatations, ce problème touchait à la fois Orange et tous les MVNO et opérateurs sous licence de marque affiliés de l'opérateur.
Il ne fallait donc pas compter aujourd'hui pour les mobinautes parisiens d'Orange sur des offres de visionnage de chaines de TV mobile en 3G/3G+ ou sur d'autres contenus haut-débit mobile..."
Les demandes de GM, Ford et Chrysler s'élèvent au total à 55 milliards de dollars - LeMonde.fr
Puis-je me demander si, au moins, ces 55 milliars vont vraiment les faires bouger leur cul et proposer une vrai restructuration? GM, qui à proposé un temps un véritable véhicule électrique en californie (Voir Wikipedia: article "EV1") devrait vraiment penser à ça! Mais, avec tristesse, je crois malheureusement que ça ne va pas les faire sortir de rais véhicules "écologiques" rapidement...
Les demandes de GM, Ford et Chrysler s'élèvent au total à 55 milliards de dollars - LeMonde.fr: "Auditionnés devant le Congrès, jeudi 4 et vendredi 5 décembre, les constructeurs américains ont réclamé, à eux trois, une aide publique de 55 milliards de dollars (43 milliards d'euros) minimum. En plus des 34 milliards de dollars en prêts publics et lignes de crédit, General Motors (GM), Ford et Chrysler ont demandé que soient débloqués 17 milliards du plan de 25 milliards destiné à les aider à produire des moteurs plus écologiques. Les organismes de crédit des constructeurs ont aussi demandé l'obtention du statut bancaire pour avoir accès aux prêts octroyés par la Réserve fédérale. Le Congrès devrait se prononcer dans la semaine sur le projet de plan de sauvetage du secteur."
08 décembre 2008
Les industriels dénoncent la mascarade de la taxe copie privée - PC INpact
Les industriels dénoncent la mascarade de la taxe copie privée - PC INpact: "Le vote des prochains barèmes de la rémunération pour copie privée se fera sans trois associations d'industriels(*)
La Commission « copie privée » qui s’était réunie le 2 décembre 2008 a prévu une nouvelle réunion le 10 décembre pour entériner un nouveau barème de « Redevance pour copie privée », cette taxe qui est appliquée sur la plupart des supports vierges et qui connaîtra bientôt une hausse drastique"
En toute logique, on devait s’attendre à une baisse des barèmes puisque le Conseil d’Etat a contraint la Commission Copie privée à ne plus tenir compte du téléchargement illicite dans les études d’usages de la copie privée qui servent d’assiette à la redevance. Or il n’en est rien, comme nous le savons depuis la publication de ces futurs barèmes :« Si on pouvait s’attendre à une baisse des barèmes du fait que la redevance ne peut s’appuyer que sur les copies de sources licites comme l’a indiqué le Conseil d’Etat dans sa décision, les ayants droit proposent et imposent aujourd’hui une augmentation unilatérale et générale de 15 % sur l’ensemble des barèmes actuellement en vigueur sur tous les produits et supports assujettis depuis 2001 » regrettent les industriels, pour qui, pas de doute, « cette ‘méthode de calcul’ ignore une nouvelle fois les injonctions du Conseil d’État ».Les prochains barèmes qui consacrent une hausse quasi généralisée de 15% des montants ponctionnés au titre de la taxe copie privée, devraient sans surprise être adoptés en décembre. Ceci tient à la composition de la Commission où le collège des industriels, très hétérogène, est en minorité, puisqu’il ne compte que 6 représentants sur 24 membres (sans compter le Président). Les ayants droit, très soudés et solidaires, comptent eux 12 membres et ils trouvent souvent l’appui de certains représentants des consommateurs qui, du fait de leurs sociétaires, sont favorables au mécanisme de la taxe pour copie privée. Que les industriels partent ou restent, cela ne changera donc rien à l’issue du vote compte tenu de cette dégénérescence de démocratie. En attendant mieux, les industriels vont une nouvelle fois bouder ce vote. Faute de quorum, une réunion suivra vers le 15 sans doute, pour entériner ces barèmes durant le calme hivernal. Les nouveaux montants seront appliqués dès le début 2009, sauf surprise. Avec un plan 2012 de l’Élysée encore en mémoire vive, les industriels demandent « solennellement à M. BESSON, Secrétaire d’Etat, de mettre en œuvre les propositions qu’il a formulées dans son plan de développement de l’économie numérique, en y incorporant notamment l’adoption des décisions à la majorité qualifiée des deux tiers de ses membres ».(*) la Secimavi - syndicat des entreprises de commerce international de matériel audio, vidéo et informatique grand public, le Simavelec - Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques, et le SNSII - Syndicat National des Supports d'Image et d'Information
La Commission « copie privée » qui s’était réunie le 2 décembre 2008 a prévu une nouvelle réunion le 10 décembre pour entériner un nouveau barème de « Redevance pour copie privée », cette taxe qui est appliquée sur la plupart des supports vierges et qui connaîtra bientôt une hausse drastique"
En toute logique, on devait s’attendre à une baisse des barèmes puisque le Conseil d’Etat a contraint la Commission Copie privée à ne plus tenir compte du téléchargement illicite dans les études d’usages de la copie privée qui servent d’assiette à la redevance. Or il n’en est rien, comme nous le savons depuis la publication de ces futurs barèmes :« Si on pouvait s’attendre à une baisse des barèmes du fait que la redevance ne peut s’appuyer que sur les copies de sources licites comme l’a indiqué le Conseil d’Etat dans sa décision, les ayants droit proposent et imposent aujourd’hui une augmentation unilatérale et générale de 15 % sur l’ensemble des barèmes actuellement en vigueur sur tous les produits et supports assujettis depuis 2001 » regrettent les industriels, pour qui, pas de doute, « cette ‘méthode de calcul’ ignore une nouvelle fois les injonctions du Conseil d’État ».Les prochains barèmes qui consacrent une hausse quasi généralisée de 15% des montants ponctionnés au titre de la taxe copie privée, devraient sans surprise être adoptés en décembre. Ceci tient à la composition de la Commission où le collège des industriels, très hétérogène, est en minorité, puisqu’il ne compte que 6 représentants sur 24 membres (sans compter le Président). Les ayants droit, très soudés et solidaires, comptent eux 12 membres et ils trouvent souvent l’appui de certains représentants des consommateurs qui, du fait de leurs sociétaires, sont favorables au mécanisme de la taxe pour copie privée. Que les industriels partent ou restent, cela ne changera donc rien à l’issue du vote compte tenu de cette dégénérescence de démocratie. En attendant mieux, les industriels vont une nouvelle fois bouder ce vote. Faute de quorum, une réunion suivra vers le 15 sans doute, pour entériner ces barèmes durant le calme hivernal. Les nouveaux montants seront appliqués dès le début 2009, sauf surprise. Avec un plan 2012 de l’Élysée encore en mémoire vive, les industriels demandent « solennellement à M. BESSON, Secrétaire d’Etat, de mettre en œuvre les propositions qu’il a formulées dans son plan de développement de l’économie numérique, en y incorporant notamment l’adoption des décisions à la majorité qualifiée des deux tiers de ses membres ».(*) la Secimavi - syndicat des entreprises de commerce international de matériel audio, vidéo et informatique grand public, le Simavelec - Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques, et le SNSII - Syndicat National des Supports d'Image et d'Information
05 décembre 2008
Facebook, toujours en recherche de rentabilité, ne convainc pas les investisseurs - Actualités - ZDNet.fr
Facebook, toujours en recherche de rentabilité, ne convainc pas les investisseurs - Actualités - ZDNet.fr: "Facebook, toujours en recherche de rentabilité, ne convainc pas les investisseurs"
Business - Devant la difficulté de trouver des investisseurs, le réseau social repousse un plan de rachat des actions de ses employés. La perspective de rentabilité s'éloigne alors que son modèle économique est remis en cause.
Facebook a décidé de suspendre un plan autorisant ses employés à vendre certaines de leurs actions dans le groupe, face à la difficulté de trouver des investisseurs intéressés, affirme le Wall Street Journal dans son édition du 5 décembre.
Après le départ de plusieurs cadres importants, lassés d'attendre une introduction en Bourse du réseau social, l'entreprise avait accepté en août de racheter à ses cadres une partie de leurs actions sur la base d'une valorisation d'environ 4 milliards de dollars, afin d'éviter leur fuite vers d'autres groupes.
Nervosité autour des perspectives du site
« Je vous écris cette note pour vous apprendre de mauvaises nouvelles », écrit Mark Zuckerberg, le directeur général de Facebook, dans un e-mail envoyé à ses employés. « Malgré nos efforts, nous ne sommes pas en mesure d'achever notre plan de rachat d'options de nos employés annoncé en août. » Ce retard serait dû à une économie mondiale « incroyablement difficile ».
Selon le Wall Street Journal, Facebook se serait retrouvé en difficulté pour trouver des investisseurs voulant l'aider à financer son plan au montant initialement prévu, ce qui suggère que « certains sont de plus en plus nerveux quant aux perspectives » du site.
En 2007, alors que Facebook était le phénomène montant de la Sillicon Valley, Microsoft avait payé la somme de 240 millions de dollars pour acquérir 1,6 % des parts de la start-up. Cet achat valorisait alors Facebook à 15 milliards de dollars. En 2007, pourtant, Facebook n'a généré que 150 millions de dollars de revenus.
Difficile de monétiser le contenu d'un réseau social
Pour rentabiliser son audience (120 millions de membres dans le monde), le réseau social avait lancé en novembre 2007 un programme permettant aux annonceurs de s'appuyer sur les informations de ses membres pour cibler leurs publicités. Mais face à la rébellion de ses membres, qui estimaient que le réseau social faisait intrusion dans leur vie privée, Facebook a abandonné ce programme.
Cette année, Facebook prévoyait de doubler son chiffre d'affaires de 2007. Mais le modèle économique des réseaux sociaux, qui ont des millions de membres mais n'offrent pas de trafic qualifié, est de plus remis en doute - surtout en cette période de crise économique, synonyme de restriction des investissements des annonceurs sur les médias performants.
« Je ne veux plus acheter de bannières sur Facebook, déclarait ainsi Ted McConnell, directeur général marketing interactif et innovation de Procter & Gamble, lors d'une conférence de l'Ad Club en novembre, arguant qu'il est impossible de monétiser un contenu où « quelqu'un rompt avec sa petite amie ».
Business - Devant la difficulté de trouver des investisseurs, le réseau social repousse un plan de rachat des actions de ses employés. La perspective de rentabilité s'éloigne alors que son modèle économique est remis en cause.
Facebook a décidé de suspendre un plan autorisant ses employés à vendre certaines de leurs actions dans le groupe, face à la difficulté de trouver des investisseurs intéressés, affirme le Wall Street Journal dans son édition du 5 décembre.
Après le départ de plusieurs cadres importants, lassés d'attendre une introduction en Bourse du réseau social, l'entreprise avait accepté en août de racheter à ses cadres une partie de leurs actions sur la base d'une valorisation d'environ 4 milliards de dollars, afin d'éviter leur fuite vers d'autres groupes.
Nervosité autour des perspectives du site
« Je vous écris cette note pour vous apprendre de mauvaises nouvelles », écrit Mark Zuckerberg, le directeur général de Facebook, dans un e-mail envoyé à ses employés. « Malgré nos efforts, nous ne sommes pas en mesure d'achever notre plan de rachat d'options de nos employés annoncé en août. » Ce retard serait dû à une économie mondiale « incroyablement difficile ».
Selon le Wall Street Journal, Facebook se serait retrouvé en difficulté pour trouver des investisseurs voulant l'aider à financer son plan au montant initialement prévu, ce qui suggère que « certains sont de plus en plus nerveux quant aux perspectives » du site.
En 2007, alors que Facebook était le phénomène montant de la Sillicon Valley, Microsoft avait payé la somme de 240 millions de dollars pour acquérir 1,6 % des parts de la start-up. Cet achat valorisait alors Facebook à 15 milliards de dollars. En 2007, pourtant, Facebook n'a généré que 150 millions de dollars de revenus.
Difficile de monétiser le contenu d'un réseau social
Pour rentabiliser son audience (120 millions de membres dans le monde), le réseau social avait lancé en novembre 2007 un programme permettant aux annonceurs de s'appuyer sur les informations de ses membres pour cibler leurs publicités. Mais face à la rébellion de ses membres, qui estimaient que le réseau social faisait intrusion dans leur vie privée, Facebook a abandonné ce programme.
Cette année, Facebook prévoyait de doubler son chiffre d'affaires de 2007. Mais le modèle économique des réseaux sociaux, qui ont des millions de membres mais n'offrent pas de trafic qualifié, est de plus remis en doute - surtout en cette période de crise économique, synonyme de restriction des investissements des annonceurs sur les médias performants.
« Je ne veux plus acheter de bannières sur Facebook, déclarait ainsi Ted McConnell, directeur général marketing interactif et innovation de Procter & Gamble, lors d'une conférence de l'Ad Club en novembre, arguant qu'il est impossible de monétiser un contenu où « quelqu'un rompt avec sa petite amie ».
02 décembre 2008
L'Union européenne crée une mission d'enquête sur le conflit entre la Russie et la Géorgie - Europe - Le Monde.fr
Et sinon, l'UE peut aussi s'occuper de son CUL avant de foutre la merde et de
s'occuper de la politique de pays hors UE... omme si c'était pas aussi le bordel
chez nous!
L'Union européenne crée une mission d'enquête sur le conflit entre la Russie et la Géorgie - Europe - Le Monde.fr# "L'Union européenne a officiellement lancé, mardi 2 décembre, une mission d'enquête sur les causes du conflit russo-géorgien du mois d'août, qui sera dirigée par la Suissesse Heidi Tagliavini, représentante spéciale de l'ONU en Géorgie de 2002 à 2006.
La Géorgie avait lancé dans la nuit du 7 au 8 août une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, à laquelle la Russie avait riposté par l'envoi massif de troupes en territoire géorgien. Elle a ensuite reconnu l'indépendance des régions séparatistes pro-russes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au grand dam des Occidentaux, et a interdit jusqu'ici leur accès aux observateurs internationaux."
L'objectif de la mission sera d'"enquêter sur les origines et le déroulement du conflit en Géorgie". "Le champ d'investigation, tant géographique que temporel, sera suffisamment large pour pouvoir déterminer l'ensemble des causes possibles ", précise le document. La mission compte sur le soutien de Moscou, dont la bonne volonté sera nécessaire pour accéder aux régions séparatistes. "Les Russes avaient dit qu'ils étaient favorables à ce type d'enquêtes, on espère que cela va se traduire par un soutien effectif aux travaux de cette mission", a souligné la porte-parole de la présidence française.
Heidi Tagliavini devra choisir une dizaine de collaborateurs pour cette enquête, parmi des "experts reconnus", "juristes, historiens, militaires, et experts des droits de l'homme", selon le texte approuvé sans discussion par les ministres. La mission devrait terminer ses travaux le 31 juillet 2009, mais pourrait être prolongée si besoin. Mme Tagliavini présentera ensuite son rapport "aux parties du conflit, au conseil [des ministres européens], à l'OSCE [l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe] et à l'ONU".
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