19 juin 2008

Et un tas de cons ici sur Terre

Heu, ça, c'est la suite de l'article ci-dessous remit à ma sauce:

J'ai découvert en 2001 le jeune Bush jr je le croyais être le pire président d'une démocratie de ce monde... Mais j'ai fait erreur, alors que nous, français, ne comprenions pas la ré-élection de Bush jr, nous votons Sarkozy en 2007... Pouvons nous encore critiquer?

 

Puis arriva son gouvernement: On casse les retraite, on tue les pauvres, diminue le pouvoir d'achat, favorise les riches, enlève la liberté d'Internet, je ne parle pas de la sécu, des profs, des étudiants... La France est en colère...

 

A son époque, notre bon "Chichi" fut fortement critiqué, et qu'est-ce qu'on a pu se foutre de sa poire... Mais j'aurais jamais cru qu'un jour on mettrai à la tête de la France, un con... Aussi con!

Un tas de Terres découvert dans l'Univers

Son petit nom? HD 40307. Un nouveau «système solaire», avec trois «super-Terres», a été découvert à quarante-deux années-lumière de notre planète, a annoncé hier Michel Mayor. L'astrophysicien suisse,

Cliché de la galaxie M100 analysé par Astrometry.net

qui avait rapporté l'existence de la première planète extrasolaire, ou exoplanète, en 1995, en a fait l'annonce lors du congrès mondial Super Earths, qui se tient à Nantes jusqu'à mercredi.

«A l'échelle de la galaxie, ce système est très près de nous, explique le scientifique. On peut dire que c'est un proche voisin.» Les trois exoplanètes, seulement trois à neuf fois plus lourdes que

 

la Terre, ont surtout la particularité d'avoir une taille comparable à celle de la planète bleue. «Il ne s'agit plus de planètes géantes» comme Jupiter ou Saturne, souligne le Pr Olivier Grasset, directeur adjoint du laboratoire de planétologie et de géodynamique de l'université de Nantes. «Un palier a été franchi. Technologiquement, c'est énorme.» Pour autant, les trois planètes ne sont pas habitables, car trop proches de leur étoile-centre. A la surface de la première, il ferait ainsi... 1.500°C.

Outre HD 40307, deux autres systèmes solaires, avec quatre autres «super-Terres», ont été découverts par les chercheurs. Ce qui laisse à penser que les exoplanètes ne sont peut-être finalement pas si rares que ça dans l'Univers. Reste qu'il est toujours difficile de les détecter: seule la lumière qu'elles reflètent permet de les distinguer. «Une étoile, c'est un réacteur nucléaire et une planète, un caillou qui réfléchit sa lumière, compare Mayor. Ainsi, la Terre ne réfléchit qu'un milliardième de la lumière du Soleil...»

Quand ils perdent, ils gagnent quand même!

Les ricains, des protectionnistes? Belle bande de batards dès qu'on se montre meilleur qu'eux! Reste à espérer que l'armée de l'air ne remettra pas en cause le contrat, et qu'Aibrus, après tant d'effort, vaincra!

La Cour des comptes américaine (Government Accountability Office - GAO) a donné raison, mercredi 18 juin, à Boeing, qui contestait les conditions d'attribution par le Pentagone d'un méga-contrat d'avions ravitailleurs à l'européen EADS et son partenaire américain Northrop, laissant présager une remise en jeu du dossier. "Notre étude nous a conduit à conclure que l'Air Force a commis nombre d'erreurs significatives qui pourraient avoir affecté le résultat d'une compétition qui était serrée entre Boeing et Northrop Grumman", a estimé la Cour, à l'issue d'un examen de trois mois de la procédure.

Le 29 février, l'armée de l'air américaine avait choisi EADS et Northrop pour fournir 179 avions ravitailleurs. Cette décision avait suscité une levée de boucliers protectionnistes au sein du Congrès. La compétition opposait le KC-45, version militarisée de l'A330 d'Airbus, et le KC-767, dérivé du 767 de Boeing.

Le GAO note sept points qui ont pu, à son sens, fausser la compétition. La Cour a noté, en particulier, que Boeing était moins cher que son rival sur toute la durée de vie du programme, après correction de certaines erreurs mises au jour lors de l'examen. La Cour, dont l'avis est pratiquement toujours suivi par les pouvoirs publics, recommande à l'Air Force de "rouvrir les discussions" avec les deux compétiteurs, "d'obtenir des propositions révisées, de réévaluer les propositions et de prendre une nouvelle décision sur la sélection de son fournisseur, cohérente avec [sa] décision".

Cette recommandation, qui constitue un revers cinglant pour l'armée de l'Air et pour EADS, maison-mère d'Airbus, est le dernier épisode d'une histoire aux multiples rebondissements. Ce contrat de 35 milliards de dollars (22,5 milliards d'euros environ) avait déjà été attribué à Boeing avant d'être annulé pour fraude et avait valu la prison à deux cadres de l'avionneur. L'annonce du GAO risque de retarder encore une fois le renouvellement d'une flotte vétuste de "stations-service volantes", d'au moins un an selon les experts.

LOUIS GALLOIS DÉÇU MAIS ENCORE CONFIANT

L'armée de l'air américaine a annoncé son intention d'étudier les conclusions du GAO avant de décider ou non de relancer la compétition. Elle a 60 jours pour informer la Cour des actions qu'elle compte entreprendre. "L'Air Force fera le plus vite possible afin que l'Amérique s'équipe de cette capacité urgemment requise", a commenté la responsable des acquisitions de l'armée de l'Air, Sue Payton.

Le président exécutif d'EADS, Louis Gallois, a avoué sa "déception", tout en réaffirmant que l'appareil proposé avec Northrop était de son point de vue "le meilleur". La décision du GAO repose sur une "évaluation du processus de sélection" et pas sur les mérites de l'offre, a-t-il souligné. "Nous sommes très confiants dans la qualité de notre offre", a-t-il déclaré à Reuters, quelques minutes après l'annonce de la décision du GAO.

"Nous accueillons et soutenons la décision du GAO aujourd'hui qui reconnaît le bien-fondé de notre plainte" et "sommes impatients de travailler avec l'armée de l'air", s'est félicité Mark McGraw, vice-président de Boeing, chargé des programmes d'avions ravitailleurs.

Northrop s'est contenté d'affirmer "respecter l'analyse du GAO".

18 juin 2008

Vous avez dit secrets???

Ce qui me choque c'est l'intervention Israelienne, alors que l'AIEA est là pour veiller au grain. A force de tirer sur n'importe quoi, ils vont se retrouver avec une bombe dans le cul comme les américains avec leur interventionnisme mal placé du gouvernement Bush jr... C'est alimenter le terrorisme, et non le combattre pareils agissements...

Que se tramait-il à Al-Kibar? Détruit le 6 septembre 2007 par un raid de l'aviation israélienne, ce site au milieu du désert, dans l'est de la Syrie, doit être pour la première fois visité, du 22 au 24 juin, par des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Ayant la forme d'un bâtiment cubique de 21mètres de haut, il abritait, selon une présentation faite le 24 avril par les agences de renseignement américaines, un réacteur nucléaire clandestin construit selon le modèle du réacteur nord-coréen de Yongbyon.

D'après nos informations, l'AIEA détient des données, provenant de plusieurs sources non américaines, qui appuient cette analyse.
Certaines de ces informations sont des photographies satellite fournies par différents pays. D'autres sont tirées des investigations que l'AIEA a effectuées par le passé sur les activités nucléaires de la Corée du Nord. D'autres encore viennent des recherches menées par l'AIEA sur les réseaux clandestins d'acquisition d'équipements nucléaires dans le monde.

Après la Libye et l'Iran, la Syrie, dont le président Bachar Al-Assad est invité à Paris en juillet, est le troisième cas de prolifération au Proche et au Moyen-Orient.

Le dossier Al-Kibar – qui s'annonce comme l'une des grandes énigmes nucléaires de ces dernières années – survient à un moment particulièrement délicat dans les enjeux diplomatiques au Proche-Orient. La Syrie est engagée dans des pourparlers indirects avec Israël. Son président, Bachar Al-Assad, a récemment envoyé des signaux aux Occidentaux suggérant qu'il cherche à rompre son isolement international.

Le cas syrien a une particularité : alors que la Libye et l'Iran s'étaient adressés, pour leurs fournitures secrètes en technologie nucléaire, au réseau clandestin du Pakistanais Abdul Qadeer (A.Q.) Khan (le "père" de la bombe atomique pakistanaise), c'est à la Corée du Nord que la Syrie a fait appel pour se doter clandestinement de ses équipements. L'enquête de l'AIEA sur la Syrie pose ainsi la question de l'existence d'un "marché noir" nord-coréen du nucléaire. Le périmètre exact de la coopération nord-coréenne avec la Syrie et la possibilité que d'autres pays aient pu bénéficier de ce genre d'assistance fournie par Pyongyang sont au centre des inquiétudes.

Deux questions centrales vont occuper les inspecteurs de l'AIEA : d'où le combustible pour le réacteur d'Al-Kibar était-il censé venir? Et y a-t-il en Syrie une installation secrète de retraitement du combustible usé? Le retraitement est une technologie qui permet de produire du plutonium utilisable dans la fabrication d'une arme nucléaire. C'est par cette méthode que les Nord-Coréens se sont dotés de l'arme atomique qu'ils ont testée en 2006.

L'enquête sera d'autant plus compliquée que les puissantes bombes israéliennes qui se sont abattues sur le site d'Al-Kibar ont laissé une montagne de débris que les Syriens ont, par la suite, partiellement évacués. Un nouveau bâtiment a été construit à cet endroit, rendant difficile tout travail d'excavation. L'AIEA pourrait, dans un premier temps, prélever des échantillons dans le sol, à la recherche de traces de graphite semblable à celui utilisé dans le réacteur de Yongbyon.

Les liens entre la Syrie et la Corée du Nord sont intenses depuis des années. Le régime nord-coréen a joué un rôle central dans l'acquisition par la Syrie de missiles balistiques. Or les méandres du trafic du nucléaire suivent souvent ceux de la prolifération en matière balistique, observent des experts.

Une photographie diffusée par la CIA en avril montre le chef de l'Agence syrienne de l'énergie atomique, Ibrahim Othman, aux côtés d'un des responsables du programme nucléaire nord-coréen, Chon Chibu. Le cliché aurait été pris en Syrie. Selon nos informations, Chon Chibu – avec lequel l'AIEA a été en contact dans les années 1990 – a subitement disparu de Corée du Nord à cette époque. L'une des hypothèses retenues aujourd'hui est qu'il a pu travailler en Syrie, aux côtés d'autres ingénieurs nucléaires et techniciens nord-coréens.

La construction d'Al-Kibar, sur les rives de l'Euphrate, a commencé vers 2001. Elle semble avoir été décidée par Hafez Al-Assad, le père et prédécesseur de l'actuel président syrien. Pour tenter de se doter d'une filière nucléaire, la Syrie s'était adressée, dans les années 1990, à des groupes en Russie, et aussi en Chine. Ces tentatives n'ont pas abouti. De l'aveu même de Damas, le Pakistanais A. Q.Khan s'est rendu en Syrie à la même époque, mais l'offre qu'il formula fut rejetée.

C'est par la suite seulement que la Syrie s'est tournée vers la Corée du Nord. Les motivations de cette dernière auraient été de deux ordres : d'une part l'attrait du gain financier lié à la vente d'un réacteur nucléaire; d'autre part, la perspective d'accroître sa marge de manœuvre au moment où l'accord de 1994 passé avec les Etats-Unis – dans lequel Pyongyang renonçait à son programme nucléaire militaire en échange d'aides – semblait vaciller.

Alors qu'Israël a observé un grand silence sur les circonstances et les raisons de la frappe aérienne de septembre 2007, la Syrie a varié dans ses déclarations au fil du temps. Elle a d'abord affirmé que des avions israéliens avaient lâché, au-dessus du désert, des munitions qui avaient explosé. Puis reconnu qu'Al-Kibar avait bel et bien été bombardé, mais qu'il ne s'agissait que d'une simple installation militaire. Fin avril, elle qualifiait de "ridicules" les données présentées par le renseignement américain.

Mais lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA à Vienne, début juin, le représentant syrien, Ibrahim Othman, s'est gardé de dire qu'Al-Kibar n'était pas un site nucléaire. Cette omission a beaucoup attiré l'attention des diplomates occidentaux et des experts de l'Agence, qui pensent que Damas se ménage une position de repli au cas où de nouveaux indices de travaux nucléaires seraient découverts.

M.Othman a dit espérer que l'AIEA travaillerait "sans préjugés", assurant qu'il n'y aurait pas d'entraves à sa mission. Toutefois, selon des diplomates, l'AIEA n'a pas été autorisée à se rendre sur trois autres sites, en Syrie, qui éveillent des soupçons. Al-Kibar a été soigneusement dissimulé par la Syrie pendant des années. Une partie importante de l'installation était souterraine. Un toit et des murs de camouflage avaient été dressés, lui conférant un aspect cubique qui le banalisait. Les révélations sur Al-Kibar placent la Syrie en violation de ses obligations au regard du traité de non-prolifération nucléaire (TNP) qu'elle a ratifié en 1969, et des textes qui s'y rattachent : tout début de construction d'un site nucléaire civil doit en effet être déclaré à l'AIEA.

L'AIEA est elle-même placée dans une position délicate car l'affaire Al-Kibar peut être perçue comme une nouvelle illustration – après les cas libyen et iranien – d'une incapacité de l'Agence à détecter à temps des programmes nucléaires clandestins dans le monde. Signe des tensions que ce dossier suscite, le directeur de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a vivement protesté contre le bombardement israélien et contre la lenteur de la transmission de certains renseignements à l'Agence. Il a aussi déclaré, mardi 17 juin, que la Syrie n'avait pas "les ressources humaines qui lui permettraient de mener un programme nucléaire d'envergure".

13 juin 2008

Energie: le gouvernement envisage la construction d'un deuxième EPR

Pour moi, voici une bonne décision. Certes, le nucléaire n'est pas la panade, mais on n'a que ça pour éviter de rouvrir les centrales au charbon... Nous sommes plus consommateur d'énergie, et le nucléaire reste à ce jour la plus rentable et la plus "propre" des énergies...
Note que cela ne doit pas entraver les recherches dans d'autres technologies et d'autres domaines.

Le Premier ministre François Fillon a affirmé hier soir sur France 2 que le gouvernement réfléchissait à la construction d'un deuxième réacteur nucléaire de type EPR ("European Pressurised water Reactor").
Interrogé pour savoir ce que le gouvernement pouvait faire concrètement face à la flambée des prix de l'énergie, François Fillon a répondu : "On est en train de réfléchir avec le président de la République et avec le ministre de l'Industrie au lancement de la construction d'un deuxième EPR".

"Nous voulons que l'énergie nucléaire soit une des réponses principales à la crise du pétrole que l'on connaît", a-t-il ajouté, rappelant qu'un premier réacteur EPR est déjà en construction.

Selon le Premier ministre, "c'est la première fois que des générations qui sont vivantes sont confrontées à la fin du pétrole".

Le réacteur nucléaire de troisième génération EPR, développé par le groupe nucléaire français Areva et l'allemand Siemens, est en cours de construction en Finlande et en France, à Flamanville (Manche). Il a aussi été vendu récemment à la Chine ainsi qu'aux Emirats Arabes Unis.

Projet lancé en 1992, l'EPR a été développé sur la base d'une technologie franco-allemande, à travers la filiale d'Areva, Areva NP, détenue à 34% par Siemens.

Conçu dès l'origine pour une durée de vie minimale de 60 ans, l'EPR est, avec 1.600 mégawatts (MW), plus puissant que les réacteurs construits dans les années 1980.

La Finlande doit mettre en service en 2011 le premier EPR, avec un an et demi de retard sur le calendrier initial.

En France, dont près de 80% de l'électricité est produite à partir d'énergie nucléaire, le chantier du deuxième EPR au monde, à Flamanville, a commencé en décembre dernier.

Il pourrait, à terme, prendre le relais d'une bonne partie des 58 réacteurs du pays (34 réacteurs de 900 MW, 20 de 1.300 MW et 4 de 1.450 MW) mis en service pour l'essentiel dans les années 1980.

Les opérations de coulage de béton ont cependant été suspendues le 21 mai après que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ait relevé des "anomalies".

Selon ses concepteurs, l'EPR permet une meilleure utilisation du combustible, une démultiplication des systèmes de sûreté et une moindre production de déchets, ce que contestent les antinucléaires qui y voient une technologie déjà obsolète.

11 juin 2008

Quand la Russie cherche à s'imposer...

Et oui! Pendant des années, l'Europe s'est ouvertement moquée de la Russie, depuis la fin de L'URSS, nombreux sont les pays à s'être plus que moqué de cette nation... Mais depuis l'ère Poutine, Elle (J'ai fait exprès de ne point utiliser "elle") revient en force, et s'impose... L'énergie, et maintenant ça...


Nouvelle usine russe de destruction d'armes chimiques: Kiev pense saisir les instances internationales

11/ 06/ 2008

KIEV, 11juin - RIA Novosti. L'implantation d'une usine russe de destruction d'armes chimiques dans la région de Briansk, limitrophe de l'Ukraine, pourrait amener Kiev à saisir les instances internationales, a annoncé mercredi aux journalistes le ministre ukrainien des Affaires étrangères Vladimir Ogryzko.
Le président russe Dmitri Medvedev a approuvé mercredi la construction d'une usine de destruction d'armes chimiques financée par l'Italie dans la région de Briansk (Russie), à 70 km de la frontière ukrainienne. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a déjà adressé deux notes à Moscou, lui demandant de fournir des informations sur la nature et la destination du site.
"Nous avons envoyé deux notes diplomatiques, sans obtenir de réponse. Un tel comportement nous semble inadmissible. Aux termes du droit international, la construction des ouvrages de ce genre dans les zones frontalières doit être concertée avec le pays voisin", a rappelé le chef de la diplomatie ukrainienne.
A défaut de réponse de la part de Moscou, ce problème sera d'abord évoqué au niveau bilatéral avant de faire l'objet d'une saisine des organisations

07 juin 2008

Tupolev 144 - L'express de Russie abandonné

Vu sur www.rian.ru

Tupolev Tu-144: le cousin soviétique du Concorde

06/06/2008 14:12 Par Ilia Kramnik, RIA Novosti

Il y a 35 ans, le 3 juin 1973, le prototype du Tupolev Tu-144, premier et dernier avion de ligne supersonique de fabrication soviétique, s'écrasa au Salon du Bourget lors d'un vol de démonstration. Cet appareil, resté comme l'avion commercial le plus rapide de l'histoire, ouvrit la voie à une nouvelle classe de transport aérien. Une voie qui, malheureusement, s'avéra bien trop courte.

La conception du Tu-144 débuta en 1960, presque en même temps que le projet franco-britannique Concorde. Le bureau d'études Tupolev a souvent été accusé d'espionnage industriel, notamment d'avoir emprunté des solutions technologiques au Concorde, mais la plupart des spécialistes estiment que la ressemblance entre les deux avions s'explique dans une grande mesure par la proximité des solutions choisies par les constructeurs pour atteindre un seul et même objectif.

Le Tu-144 effectua son premier vol le 31 décembre 1968, devançant le Concorde de deux mois. Cinq mois plus tard, le 5 juin 1969, il devint le premier avion de ligne à franchir le mur du son.

De par ses caractéristiques, le Tu-144 n'avait rien à envier à son cousin européen, il le surpassait en vitesse maximale et en altitude de croisière, ce qui assurait une moindre pollution sonore pour les habitants des localités survolées.

Le Tu-144 avait cependant un défaut traditionnel pour l'aviation soviétique: ses moteurs consommaient trop de carburant, ce qui avait été partiellement compensé par les bonnes qualités aérodynamiques de l'appareil. Cela permettait d'assurer une distance de vol de 6.500 km avec une réserve de carburant de 70 tonnes. Le Concorde emportait quant à lui 95 tonnes de carburant et pouvait couvrir jusqu'à 7.500 km.

Ce fleuron de l'industrie aéronautique soviétique eut pourtant un triste destin. La première catastrophe eut donc lieu le 3 juin 1973. Selon la version d'alors, l'apparition inattendue dans la zone de vol d'un chasseur français Mirage qui devait photographier le vol du Tu-144 aurait gêné le pilote soviétique. Pour éviter la collision, celui-ci fit une brusque manoeuvre à la suite de laquelle il perdit le contrôle de l'appareil qui s'écrasa, entraînant la mort de 13 personnes: 6 membres d'équipage et 7 personnes au sol.

Mais cette catastrophe n'empêcha pas le Tu-144 de commencer à effectuer des vols commerciaux. Ils débutèrent le 26 décembre 1975 sur la ligne Moscou-Alma-Ata (Kazakhstan). Un deuxième accident eut lieu le 23 mai 1978: le Tu-144D, version expérimentale améliorée de l'avion, doté de moteurs perfectionnés, effectua un atterrissage forcé près d'Egorievsk, dans les environs de Moscou, en raison d'un incendie provoqué par la rupture d'un tuyau de carburant. Le crash entraîna la mort de deux des sept membres d'équipage.

Le 1er juin 1978, les dirigeants d'Aeroflot prirent la décision d'annuler tous les vols passagers à bord des Tu-144. Un Tu-144D perfectionné fut maintenu sur l'itinéraire Moscou-Khabarovsk pour transporter des cargaisons urgentes. En outre, entre 1995 et 1999, un Tu-144 fut utilisé comme laboratoire volant dans le cadre d'un programme commun russo-américain de recherche sur le profil des futurs avions de ligne supersoniques.

En plus de ces accidents, le faible rendement commercial du Tu-144 se répercuta également sur le destin de l'appareil. Le Concorde, dont l'exploitation était elle-aussi coûteuse, connut un meilleur sort grâce au grand nombre d'Occidentaux vivant selon le principe "le temps, c'est de l'argent", et ayant besoin d'un moyen de transport intercontinental super-rapide. En URSS, ce type de passagers n'existait pas, ce qui fit d'emblée du Tu-144 un avion ne pouvant voler que grâce à des subventions. Sur 16 Tu-144 construits en huit ans en URSS, 7 se trouvent actuellement dans des musées consacrés à l'aviation en Russie et à l'étranger.

Les vols commerciaux du Concorde commencèrent en 1976. L'avion ne fut exploité que par deux compagnies: British Airways et Air France. Les Concorde effectuaient, pour l'essentiel, des vols Paris-New York et Londres-New York. Le trajet qui prenait sept heures avec les avions ordinaires était couvert par le Concorde en 3 heures et demie. Sur les 14 appareils construits, 5 furent utilisés par British Airways et 4 par Air France. Les exemplaires restants furent maintenus en réserve, puis utilisés comme source de pièces détachées.

Bien que le Concorde ait toujours volé à la limite de la rentabilité, les compagnies aériennes ne souhaitèrent pas renoncer à son exploitation, car cet avion était devenu le symbole de l'aéronautique civile française et britannique. Comme pour le Tu-144, c'est finalement une catastrophe qui mit un terme à l'exploitation du Concorde.

Le 25 juillet 2000, le Concorde 203 d'Air France se préparait sur l'aéroport de Charles de Gaulle à son vol Paris-New York. Lors du décollage, le châssis de l'appareil accrocha une lamelle métallique de 40 cm provenant d'un DC-10 qui s'était envolé quelques minutes avant. Le choc perça le revêtement d'un réservoir de combustible et le kérosène qui s'en échappa s'enflamma dans le feu des moteurs. La tentative de l'équipage de poursuivre le décollage, de faire demi-tour et de se poser sur l'aérodrome du Bourget situé à proximité fut infructueuse: le Concorde s'écrasa, ce qui provoqua la mort des 109 personnes se trouvant à bord et de quatre personnes au sol. Ironie du sort: le lieu du crash se trouvait à quelques kilomètres de l'endroit de la catastrophe du Tu-144 en 1973.

Le crash du Concorde entraîna la modernisation onéreuse des avions restés en service en vue d'élever le niveau de sécurité, mais cela ne sauva pas l'avion: l'attrait pour les supersoniques tomba, et la rentabilité fut de plus en plus difficile à assurer. Les attentats du 11 septembre 2001 qui portèrent un rude coup au trafic aérien de passagers scellèrent le destin de ces appareils. En 2003, tous les Concordes furent retirés du service.

La conception d'avions de ligne supersoniques de nouvelle génération, en cours actuellement dans divers pays du monde, y compris en Russie, n'en est qu'au stade des études théoriques: les prix croissants des hydrocarbures excluent pratiquement tout succès commercial de ce type d'appareils, et la création de moteurs alimentés par des carburants alternatifs n'est pas pour demain.

06 juin 2008

Actualités quotidiennes - PC INpact

Vu sur le site de PCINpact.com

Lignes verticales sur les Mac : Apple perd un procès en France
Quand les forums servent de preuves
Justice

iMacSelon nos confrères de MacBidouille, un évènement intéressant s'est produit en France, entre Apple et un utilisateur Mac. Ce dernier avait constaté la désagréable apparition de lignes verticales sur deux iMac, et le tout en dehors de la période de garantie. Il n'était pas un cas isolé, de nombreux témoignages recoupant le sien.

Il a déposé une plainte contre Apple et le jugement qui a été rendu hier soir est intéressant. Le lecteur en question, Dominique, n'a pas eu à faire d'expertise technique, un point intéressant quand on sait que la chose peut s'avérer très onéreuse pour un particulier. La raison en est que le juge a accepté de considérer les nombreux témoignages présents dans les différents forums de discussions comme autant de signes que le problème était non seulement réel, mais également courant.

Il faut dire qu'Apple n'avait pas calmé le jeu, et avait même carrément mis le feu aux poudres, avec une phrase radicale et presque assassine : « Les ordinateurs litigieux ont parfaitement fonctionné, de l'aveu même de Monsieur xxx, pendant plus de 21 mois pour xxxx et 18 mois pour xxx, ce qui représente, en matière informatique, une période plus que probatoire. »

En conséquence de quoi, il a été déclaré que l'origine du problème répondait d'un vice de fabrication, présent aussi bien sur les iMac que sur les PowerBook (ancienne génération de portables haut de gamme chez Apple). Dominique s'est donc vu remboursé par Apple ses deux iMac. Une décision intéressante, sur laquelle d'autres pourraient s'appuyer pour déposer plainte à leur tour (jurisprudence).

Il faut noter que le jugement en question a été rendu par un juge de proximité, et qu'Apple ne peut aller en appel. La firme peut toutefois se pourvoir en cassation. On peut considérer d'un côté que ce mouvement pourrait être disproportionné pour le remboursement de deux machines, mais qu'une fois la brèche ouverte, d'autres pourraient s'y engouffrer.

05 juin 2008

Difficile semaine...

Décidément, la semaine est vraiment très longue... Galère sur galère, et énormément de travail... Enormément? Un tonne même, des dossiers en retard, des clients pour la plupart sympa mais qui ont la joie d'apporter de lourd et compliqués problèmes...

Alors "les dossiers traînent"... On a beau aller vite, si le PC met 5 minutes à redémarrer, c'est déjà 5 minutes de perdu "à ne rien faire" en plus...

 


Vivement ce week end! :)

02 juin 2008

Kubuntu + VirtualBox = PIED total!

Et oui, c'est un mec qui taf' pour Microsoft qui le dit et qui le fait!

Depuis que j'ai installé Kubuntu (Ubuntu avec interface KDE) et que j'utilise Windows XP avec VirtualBox (je fais tourner virtuellement Windows XP mais utilise en réalité Linux), ça marche très très bien!

En revanche, c'est vraiment, mais alors vraiment pas fait pour le type de base. Il est vite utile de passer en mode commande, même pour installer de simple logiciels, et je parle pas de la configuration.

Mais, pour quelqu'un qui connait pas, mais qui sait utiliser correctement les moteurs Live search et Google, tout devient vite très clair, car la communauté explique tout dans plein de forums! Pas besoin de poser de questions, les réponses sont déjà là!

 

Bref, c'est pas pour le neuneu de base, mais le tiot qui sait utiliser ses dix doigt et à un peu de cervelle, pas de problèmes!

 

Heu, ils ont même installé Ubuntu pour le gouvernement, alors quand on pense aux quiches qui utilisent ça (députés, etc...) je crois que vraiment, le niveau d'accès est très, très bas! :)