10 février 2009

Les socialistes s'opposent à la quatrième licence 3G

Quelle bande de cons!


Le mois dernier, le premier ministre François Fillon a ouvert un appel d'offre pour l'attribution d'un quatrième licence 3G. Trois lots de fréquences 5MHz seront ainsi distribués dont l'un d'entre eux sera automatiquement proposé à un nouvel entrant. Selon l'autorité de régulation des Telecom (ARCEP) : « l'objectif est l'attribution des fréquences avant la fin de l'année 2009 ».

Au début du mois Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à l'Industrie, a annoncé que le prix de la licence serait fixé à 206 millions d'euros, soit trois fois moins cher que les fréquences 15 MHz d'Orange, de Bouygues Telecom et de SFR. Selon M. Chatel, l'entrée d'un concurrent permettrait une baisse des prix de l'ordre de 7%.

Le quotidien Libération rapporte qu'à l'Assemblée nationale, les socialistes et communistes se sont fortement opposés à l'attribution de cette licence et plus particulièrement à la candidature de Free. La députée Corinne Erhel, du parti socialiste, a ainsi affirmé que : « les trois opérateurs [ NDRL : SFR, Orange et Bouygues Telecom ] atteignent tout juste l'équilibre économique ». La socialiste s'inquiète aussi « des bienfaits d'une extension de la concurrence » craignant « une course aux prix bas qui aurait des effets néfastes sur l'emploi ».

Les propos de Mme Erhel font échos à ceux des trois opérateurs de l'Hexagone. Ainsi, en novembre dernier, Martin Bouygues, PDG de Bouygues Telecom, affirmait qu'une guerre des prix pourrait « provoquer 10 000 à 30 000 pertes d'emplois chez les opérateurs ». De son côté, Frank Esser, à la tête de SFR, estimait qu'un « quatrième opérateur mobile ne fera pas baisser les prix ».

La députée pointe aussi du doigt le prix de la licence 3G, accusant le gouvernement d'avoir ajuster son coût afin de satisfaire la filiade d'Iliad, Free.fr. Rappelons que lors d'un précédent appel d'offre en 2007, l'Arcep avait refusé la candidature du fournisseur d'accès à Internet en estimant que ce dernier n'avait pas respecté le cahier des charges et que la société pourrait difficilement payer le prix de licence alors de 619 millions d'euros.

09 février 2009

Spectaculaire incendie à Pékin




Un spectaculaire incendie s'est déclaré lundi 9 février à Pékin, à quelques centaines de mètres du bâtiment de la CCTV (télévision chinoise). Il aurait été causé par les feux d'artifice marquant la fin des vacances du Nouvel An lunaire, l'une des plus importantes fêtes chinoises. Des détails sur d'éventuelles victimes n'avaient pas encore été communiqués en fin d'après-midi. D'autres photos de l'incendie ont été diffusées via le réseau Twitter.


31 janvier 2009

Le Minitel n'a pas dit son dernier mot - Le Monde 2 - Le Monde.fr#xtor=RSS-651865?xtref=#xtor=RSS-651865?xtref=






Le Minitel n'a pas dit son dernier mot - Le Monde 2 - Le Monde.fr#xtor=RSS-651865?xtref=#xtor=RSS-651865?xtref=: "Avez-vous déjà essayé de vendre un Minitel lors d'une brocante ? Non ? Alors, pas d'hésitation. En ces temps d'Internet hégémonique, l'expérience ne vous offrira que des réactions de sympathie, du sourire nostalgique au regard compassé. Avec un peu de chance, un couple de Britanniques en goguette s'arrêtera devant votre stand en pouffant : 'Regarde-moi ce vieil ordinateur français !' Avec beaucoup plus de chance, vous ferez affaire. Parfaitement !"

Cela nous est arrivé, l'automne dernier. "Combien votre Minitel ?", a demandé un monsieur, le plus sérieusement du monde, avant de confier devant nos yeux de merlan frit : "Je suis collectionneur de machines à écrire. Tout ce qui possède un clavier m'intéresse, de la vieille Underwood au PC d'aujourd'hui. Le Minitel est un maillon essentiel de cette chaîne." Topez là ! Marché conclu pour 2 euros. Et notre bon samaritain d'expliquer : "Il y a dix ans, vous aviez des bacs entiers de Minitel chez Emmaüs. Curieusement, il est devenu très difficile d'en trouver aujourd'hui. Je ne sais pas pourquoi les gens les gardent chez eux."

Peut-être parce qu'ils ont des scrupules à vouloir vendre une antiquité ne servant plus à rien, hasarde-t-on... A tort ! Contrairement aux idées reçues, en effet, le Minitel n'est pas mort. Son heure de gloire est certes derrière lui, mais il fonctionne encore. Le nombre de services télématiques disponibles (les 3615, 3614, 3613...) s'élève aujourd'hui à 4 000, ce qui n'est pas négligeable même si c'est évidemment très peu comparé aux 23 000 serveurs qui foisonnaient dans les années 1990, au pic du succès.
Epoque bénie où 6,5 millions de terminaux marron ou gris selon les modèles ronronnaient dans les foyers français ; époque également fructueuse où l'activité dégageait un chiffre d'affaires annuel de 1 milliard d'euros. Mais époque révolue. Les géants du marché, comme la SNCF il y a un an, ont quasiment tous quitté le vieux navire télématique au profit du Web. Avec 30 % de connexions en moins chaque année, l'outil est bel et bien appelé à disparaître prochainement. Toute la question est de savoir quand.

Seule certitude : il devrait se porter un peu plus mal encore en mars, date choisie par France Télécom et Pages Jaunes pour fermer le symbolique 3611. Celui qui fut le premier annuaire en ligne au monde est à l'agonie. Réduit en miettes par Internet. Concassé par les numéros en 118.

Communication directe et rapide

Vu le contexte, ce qui reste aujourd'hui du Minitel a bien du mérite d'exister encore. Sa survie est due au trafic généré non par des usagers individuels mais par des PME qui continuent à l'utiliser au quotidien : 40 % des serveurs encore actifs sont ainsi réservés à des professionnels ayant besoin de communiquer avec leurs fournisseurs de manière directe et rapide, sans chichi ni bla-bla. Fleuristes, buralistes, pharmaciens, garagistes... Le Minitel a été une révolution pour ces métiers il y a vingt-cinq ans ; il reste un outil d'une fiabilité inégalée.
"Pour grand nombre de professions, on n'a pas trouvé mieux, constate Guy Cronimus, responsable des kiosques et services payants chez Orange. Un Minitel a plus que jamais sa place dans un atelier ou une arrière-boutique : il peut prendre l'eau et la poussière, on peut tapoter dessus avec des doigts gras, le faire tomber... Il fonctionnera toujours."

Quel ordinateur peut se targuer d'une telle endurance ? "Contrairement à un PC, le Minitel s'allume vite et ignore les virus informatiques, prône de son côté Jean-François Postaire, le responsable du 3617 LAMY, une bourse de fret destinée aux transporteurs routiers. Je suis totalement incapable de vous dire à quand remonte notre dernier problème. C'est un outil vraiment increvable." Pour ne pas dire "imputrescible", comme le croit un minitéliste de nos amis demeuré fidèle à l'appareil : "Quand la Terre sera vitrifiée, il ne restera plus à sa surface que des cafards, des presse-purée et des Minitel !" Soit.

Servie par des matériaux à toute épreuve (tube cathodique antédiluvien, clavier à touches rétractile...), cette robustesse remonte à l'époque - antique - des PTT. "Il fallait un terminal d'une fiabilité totale, se souvient celui qu'on présente généralement comme son inventeur, l'ingénieur Jean-Paul Maury. A partir du moment où nous avions décidé de le fabriquer en millions d'exemplaires, il n'était pas question d'aller effectuer des dépannages chez les gens. Cela aurait été dramatique."

C'est pour cette raison, alors qu'Internet existait déjà technologiquement, que fut adopté un protocole de communication basique mais inoxydable, le X25. Jean-Paul Maury n'a pas oublié les ricanements de couloir lorsque furent distribués les premiers Minitel à titre expérimental à 4000 foyers d'Ille-et-Vilaine au début des années 1980 : "Tout le monde n'est pas unanime dans une entreprise. On nous disait que cela ne durerait que deux ou trois ans. Finalement,certains terminaux ont trente ans et ils fonctionnent toujours..." Sans bug, donc.
Et avec les mêmes garanties en matière de confidentialité - l'autre clé du succès. Le bidule à modem intégré n'aurait pas connu un tel destin si ses usagers n'avaient pas eu la certitude de pouvoir l'utiliser sans laisser de traces. Impossible de raconter l'histoire du Minitel sans évoquer le succès des messageries roses. Celles-ci n'ont pas fermé boutique. La plus célèbre d'entre elles, 3615 ULLA, tient même toujours le flambeau contre vents et marées.

"On doit encore beaucoup à cette notion d'anonymat, explique son fondateur, Louis Roncin, patron de la société de télématique AGL. Les utilisateurs ont le sentiment que la confidentialité est mieux assurée sur le Minitel que sur Internet où les fournisseurs d'accès et autres moteurs de recherche ont les moyens de savoir où vous êtes allé. Le fait, en outre, qu'il ne soit pas possible d'intégrer des photographies continue également d'attirer des amateurs qui préfèrent fantasmer à partir de l'écrit."

3615 ULLA a toutefois du plomb dans l'aile. La messagerie ne recense plus que 30 000 visites par mois, contre 500 000 au début des années 1990. Elle ne fait plus aucune publicité nulle part alors que ses campagnes osées - la première représentait une femme nue rampant langoureusement sur les genoux - avaient quelque peu défrayé la chronique en leur temps...

Une vraie saga, ULLA. Dont l'épisode le plus savoureux est le procès que lui intenta en 1987 une ex-prostituée lyonnaise répondant au même patronyme : "Quand la vraie Ulla, qui se prénommait en fait Marie-Claude, nous a attaqués en justice en nous accusant d'être d'affreux proxénètes, cela nous a fait une pub d'enfer !, rigole encore Louis Roncin. On a été condamnés à 50 000 francs, mais ce procès a dû nous rapporter vingt fois plus. On a finalement donné 500 000 francs à cette dame pour qu'elle nous laisse utiliser ce nom que nous avions adopté à la suite d'une réunion avec mes collaborateurs. C'est d'ailleurs ma secrétaire qui l'avait trouvé. L'idée était d'avoir un nom nordique qui ferait fantasmer les mecs."

Plus rentable que le Web

Les luxueux locaux d'AGL, à deux pas des Champs-Elysées, témoignent du riche passé des messageries coquines. Premier blockbuster de l'aventure télématique, 3615 ULLA a dégagé 12 millions d'euros de bénéfices en vingt ans. Aucun service Minitel ne réalisera un tel profit. Peu de sites de rencontre sur Internet peuvent se targuer de faire aussi bien aujourd'hui. En tout cas pas la version Web, http://www.ulla.com/, créée par AGL afin de coller à l'époque. Avec 1,6 million de visites par mois et 80 000 abonnés payants, le site a beau avoir supplanté le 3615 du même nom, il ne rapporte pas autant d'argent.

Louis Roncin est persuadé qu'ULLA sera le "dernier serveur" en activité sur le Minitel. Lorsqu'on lui demande quand l'appareil poussera son dernier soupir, sa réponse fuse : "Quand Orange décidera de couper le robinet." A la même question, Guy Cronimus, chez Orange, rétorque : "Tant qu'il y aura des éditeurs de service, on continuera."

Bref, personne ne veut signer l'arrêt de mort du condamné. Le non-renouvellement des stocks et la disparition des pièces de rechange risquent toutefois d'accélérer les choses. De même pour le facteur humain : "Les éditeurs sont confrontés à un maintien des compétences, poursuit Guy Cronimus. Ceux qui étaient de jeunes développeurs dans les années 1980 ne vont pas tarder à partir à la retraite. Comment les remplacer ? A un jeune diplômé qui sort de l'école, vous n'allez pas dire : "On a un truc sympa pour toi. Ça s'appelle le Minitel".

30 janvier 2009

Le Figaro - Politique : Deuxième mutation après la visite de Sarkozy à Saint-Lô

Le Figaro - Politique : Deuxième mutation après la visite de Sarkozy à Saint-Lô: "Deuxième mutation après la visite de Sarkozy à Saint-Lô"

Après le préfet de la Manche, c'est au tour du directeur départemental de la sécurité publique du département de subir les foudres de l'Elysée suite à une visite chahutée du chef de l'Etat.

Après le préfet de la Manche, au tour du directeur départemental de la sécurité publique de la Manche de subir la colère de l'Elysée. Philippe Bourgade, patron des forces de sécurité du département, a annoncé jeudi : «Mon directeur central m'a appelé hier soir pour me dire qu'il fallait que je sois remplacé, que je choisisse une autre affectation». Une mutation inattendue, que toutes les sources proches de la préfecture imputent directement à l'Elysée.
La visite de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô, le 12 janvier dernier, avait été perturbée par des manifestations, notamment d'enseignants, alors que le chef de l'Etat était venu présenter ses vœux aux personnels de l'Education nationale. Huit manifestants avaient été blessés par la police, qui avait arrêté 5 personnes au total.
Cette manifestation a fortement irrité Nicolas Sarkozy, comme le raconte le député UMP de la Manche Philippe Gosselin : «il était très énervé d'entendre les manifestants le siffler. Il y a eu plus de monde qu'il n'en attendait à la manifestation je crois, 3.000 manifestants à Saint-Lô, ça ne s'est pas vu depuis 20 ou 30 ans».
Premier à trinquer suite à ces troubles : le préfet du département, Jean Charbonniaud. Après moins d'un an à ce poste, il a été nommé mercredi en Conseil des ministres préfet hors cadre pour siéger comme membre du Conseil supérieur de l'administration territoriale de l'Etat. Un «placard», comme l'expliquent la plupart des élus du département. «C'est une sanction bien évidemment. Le préfet a été sanctionné parce que les manifestations à Saint-Lô ont été importantes. Le président de la République y a pris ombrage», expliquait ainsi le député-maire PS de Caen, Philippe Duron, jeudi.

«Le fait du prince»

L'affaire a indigné jusqu'aux élus locaux de la majorité, comme le président UMP du conseil général et sénateur de la Manche Jean-François Legrand, qui trouve «parfaitement lamentable qu'on puisse utiliser un représentant de l'Etat comme si on utilisait un kleenex. C'est scandaleux. C'est une pratique d'un autre temps contreproductive d'un point de vue politique». Et d'ajouter : «ce préfet est un très bon préfet qui n'a aucune responsabilité dans cette affaire».

Il semble que la colère de l'Elysée ne se soit pas apaisée après cette mutation. Jeudi, c'était donc au tour du directeur de la sécurité publique de payer pour les manifestations. Agé de 59 ans, le commissaire divisionnaire Philippe Bourgade ne comprend pas : «Qu'est-ce qui s'est passé de grave ? Pas grand chose, si ce n'est que le président a entendu les manifestants le siffler. Il aurait fallu plus d'effectifs pour les maintenir plus loin» du président, alors que les manifestants considéraient déjà les effectifs des forces de l'ordre comme de la «provocation», explique-t-il, ajoutant : «Je n'ai pas à rougir de ce qui s'est passé». Il ne sait pas encore où il va désormais postuler.

Ironie du sort, Saint-Lô était en tête de notre palmarès 2008 de l'efficacité de la police, avec un taux d'élucidation de 27,4 faits par policier, le double de la moyenne nationale.
La mutation du directeur des forces de l'ordre du département, après celle du préfet, risque donc de faire à nouveau grincer des dents. Jeudi, François Bayrou avait évoqué «une sanction arbitraire et le fait du prince», et rappelé l'affaire du responsable de la sécurité en Corse, Dominique Rossi, limogé après que des manifestants aient réussi à pénétrer dans la résidence de Christian Clavier, un proche du chef de l'Etat.
C'est tout simplement inadmissible! Sarko, à jour ton petit Napoléon, tu va finir comme lui!

23 janvier 2009

Premiers licenciements massifs chez Microsoft

Le numéro un mondial des logiciels a annoncé hier un plan de rationalisation important assorti de 5.000 suppressions d'emplois touchant la plupart des activités du groupe. Rattrapé par le ralentissement des ventes de PC, le groupe a vu son bénéfice net reculer de 11 % sur les trois derniers mois de 2008.

Nous allons supprimer jusqu'à 5.000 emplois dans les départements R&D, marketing, vente, finance, juridique, ressources humaines et technologies de l'information au cours des dix-huit prochains mois, dont 1.400 interviendront aujourd'hui », a annoncé hier matin le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, dans un e-mail envoyé hier aux 96.000 salariés du groupe juste avant l'ouverture de Wall Street. Ce plan de restructuration est le plus important jamais engagé par la société de Redmond : il touchera 5 % de ses effectifs. Trois fois moins, certes, que ce que prévoyaient les rumeurs les plus alarmistes, qui tablaient sur 15.000 suppressions de postes (« Les Echos » du 16 janvier).

Mais cette saignée est sans précédent dans l'histoire du groupe créé en 1975 par Bill Gates et Paul Allen. En dehors de suppressions très éparses et ponctuelles opérées par le passé dans certaines divisions, Microsoft n'avait jamais pris une telle mesure. Même après l'éclatement de la bulle Internet. Il faut dire que la multinationale a vu ses effectifs augmenter de 50 % depuis 2005 et qu'elle a encore embauché 12.700 personnes au cours du dernier exercice.

Or le marché de la micro-informatique a marqué un net coup d'arrêt fin 2008 : sur les trois derniers mois de l'année, les ventes mondiales de micro-ordinateurs ont stagné (- 0,4 %), selon IDC, pour la première fois depuis 2001. Microsoft, dont les systèmes d'exploitation et autres logiciels sont installés dans plus de 90 % des PC, en a subi le contre-coup immédiat : d'octobre à décembre, période qui correspond au deuixème trimestre de son exercice 2008-2009, le groupe a vu son bénéfice net reculer de 11,3 %, à 4,1 milliards de dollars (3,2 milliards d'euros). Les profits du géant de Redmond restent évidemment confortables. Mais, sur la même période, le chiffre d'affaires de l'éditeur de Windows n'a progressé que de 1,6 %, à 16,6 milliards de dollars.
Pour retrouver une baisse de la rentabilité dans les comptes de Microsoft, il faut remonter à l'éclatement de la bulle Internet : au dernier trimestre de l'année 2000-2001, le bénéfice net de l'entreprise avait chuté de 97 %, mais pour des raisons purement financières (dépréciations d'actifs). On est encore loin d'une telle contre-performance. Mais sous l'effet conjugué de la crise économique mondiale et de la stagnation des ventes de micro-ordinateurs, Microsoft a décidé de prendre les devants. L'objectif pour le numéro un mondial du logiciel est de « réduire les dépenses annuelles d'exploitation de la société d'environ 1,5 milliard de dollars et [de] réduire les investissements de l'année fiscale 2009 de 700 millions de dollars ». Pour certains observateurs, il était temps de réagir : « J'espérais qu'un leadership intelligent et réfléchi aurait compris il y a longtemps déjà que nous avons doublé nos effectifs beaucoup trop rapidement. Au lieu de quoi nous avons laissé l'orage de la crise économique mondiale nous malmener et nous voici en mode réactif. Microsoft peut faire mieux que cela », écrit l'auteur du blog Mini-Microsoft, un employé du géant du logiciel qui ne fait manifestement pas partie de la charrette de licenciements.

« Le chiffre d'affaires clients [logiciels] décline de 8 % en raison de la faiblesse du marché des PC et du basculement vers des «netbooks» à prix réduits », a reconnu le groupe, en commentant ses résultats trimestriels. En revanche, les revenus des contrats annuels liés aux serveurs et à la maintenance augmentent de 15 % et ceux des appareils de divertissement, comme la console de jeux Xbox 360, de 3 %. « Alors que nous ne sommes pas immunisés contre les aléas de l'économie, je suis confiant dans la force de notre gamme de produits et dans la justesse de notre approche », a indiqué Steve Ballmer dans le communiqué des résultats. D'ailleurs, le PDG de Microsoft a précisé dans son mémorandum que le groupe procédera à des embauches d'ici à 2010, qui ramèneront à terme les suppressions nettes à 2.000 ou 3.000 emplois.

20 janvier 2009

L'ancien avocat d'Anna Politkovskaïa abattu à Moscou

Un avocat russe spécialiste des crimes commis en Tchétchénie a été abattu lundi au cœur de Moscou, un meurtre qui s'ajoute à la liste des crimes ayant visé ceux qui ont dénoncé les exactions commises pendant les guerres dans cette région. La journaliste stagiaire qui l'accompagnait est morte de ses blessures une heure plus tard. Le parquet a indiqué qu'elle avait "des blessures par balle à la tête". Selon les médias russes, elle était âgée de 25 ans.

Stanislav Markelov a été tué alors qu'il revenait d'une conférence de presse où il avait dénoncé la libération anticipée de l'ex-colonel russe Iouri Boudanov, condamné à 10 ans de prison en 2003 pour avoir étranglé trois ans plus tôt Elza Koungaïeva, une Tchétchène de 18 ans. Il était l'avocat de la famille de la jeune fille. Le père d'Elza Koungaïeva, Vissa Koungaïev, a déclaré à l'antenne de la radio indépendante Echo de Moscou que Me Markelov avait reçu des menaces ces derniers temps. "Il m'a dit qu'on lui envoyait des SMS, qu'on l'appelait. On lui disait d'arrêter avec l'affaire Boudanov ou alors on allait le tuer", a expliqué M. Koungaïev. "Après la conférence de presse, il est parti et il a été attaqué (...). Il n'avait rien dit de menaces dont il aurait été la cible", a indiqué à l'AFP une responsable du Centre de presse indépendant, où l'avocat s'était exprimé avant d'être abattu. "Les enquêteurs étudient les différents mobiles de l'assassinat, y compris l'activité professionnelle de la victime", a indiqué le Comité d'enquête du parquet russe dans un communiqué.

La journaliste stagiaire, Anastassia Babourova, travaillait au bi-hebdomadaire Novaïa Gazeta, un journal qui dénonce les exactions commises durant les deux guerres de Tchétchénie et pour lequel avait travaillé Anna Politkovskaïa, une journaliste spécialisée sur cette région et qui a été assassinée en octobre 2006.

UN MEURTRE "AUSSI IMPORTANT QUE CELUI D'ANNA POLITKOVSKAÏA"

Me Markelov avait défendu Anna Politkovskaïa dans plusieurs affaires, dont l'une l'ayant opposée aux Omon, les forces spéciales du ministère russe de l'intérieur. Il était aussi l'avocat de Magometsalih Massaïev, un homme porté disparu depuis le mois d'août 2008 après qu'il eut accusé le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, de l'avoir pris en otage durant quatre mois. Ces dernières semaines, Me Markelov avait critiqué publiquement la libération anticipée de l'ex-colonel Boudanov, une décision condamnée aussi par les défenseurs des droits de l'homme et qui a provoqué l'indignation en Tchétchénie.

Officiels tchétchènes et défenseurs des droits de l'homme ont aussi dénoncé avec véhémence le meurtre de l'avocat. "Nous supposions et nous avions prévenu que Boudanov allait commettre d'autres crimes. On ne peut pas dire que c'est lui, mais on peut dire que ce sont ses partisans en accord avec lui", a réagi un porte-parole du représentant du président tchétchène pour les droits de l'homme, selon l'agence de presse Ria Novosti. "Le meurtre dans le centre de Moscou d'un homme, d'un avocat qui s'occupait d'affaires politiques importantes a autant d'importance que l'assassinat d'Anna Politkovskaïa", a déclaré Lioudmila Alekseïeva, qui dirige le groupe Helsinki de Moscou, à l'agence Interfax.

Le procès des complices présumés du meurtre d'Anna Politkovskaïa, qui dénonçait sans relâche les exactions russes en Tchétchénie, se poursuivait par ailleurs à Moscou, alors que le tireur présumé n'a toujours pas été arrêté et que le commanditaire n'est pas identifié.
Le procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, a indiqué avoir pris "personnellement" le contrôle de l'enquête.

15 janvier 2009

Combats dans le centre de Gaza, les Nations unies et des médias touchés - La guerre de Gaza - Le Monde.fr#ens_id=1106055&xtor=RSS-3208#ens_id=1106055&xtor=RSS-3208#ens_id=1106055&xtor=RSS-3208


"Des chars israéliens ont pénétré, jeudi 15 janvier, pour la première fois, au cœur d'un quartier de Gaza-ville où ils se sont heurtés à des combattants palestiniens, au moment où la diplomatie mettait les bouchées doubles pour arracher un cessez-le-feu. Appuyés par l'aviation, les blindés ont avancé sur plusieurs centaines de mètres dans Tal Al-Hawa, un quartier périphérique dans le sud-ouest de Gaza-ville. Les forces israéliennes ont affronté des combattants palestiniens tirant au mortier et à la roquette anti-char. Les blindés tiraient des obus, y compris en direction d'immeubles résidentiels, alors que l'aviation menait des raids, selon les témoins."

Après la chute d'obus sur son complexe, l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés (Unrwa) a annoncé la suspension de ses opérations à Gaza. Trois employés de l'agence onusienne ont été blessés, jeudi, par des obus de chars israéliens qui ont endommagé son complexe à Gaza. Un autre responsable de l'Unrwa parlant sous couvert d'anonymat a affirmé que des dépôts dans le complexe avaient pris feu et que des "centaines de tonnes" d'aide humanitaire avaient été dévorées par les flammes. Un incendie s'est déclaré dans l'hôpital Al-Qods relevant du Croissant-Rouge palestinien de Gaza après la chute d'obus lors d'une attaque israélienne dans le quartier de Tal Al-Hawa à Gaza-ville.Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé, à Tel-Aviv, que les conditions étaient réunies pour que les combats cessent "maintenant" à Gaza. M. Ban Ki-moon a qualifié d'"insupportable" le nombre des victimes palestiniennes, qui a dépassé le millier.

Deux cameramen palestiniens ont également été blessés dans une attaque contre un immeuble abritant les bureaux de plusieurs médias arabes et internationaux, ont indiqué des témoins. Les deux journalistes blessés travaillent pour la télévision arabe d'Abou Dhabi, ont indiqué des responsables de la chaîne à Gaza. L'immeuble Al-Shourouq visé par le raid israélien abrite les bureaux de l'agence de presse Reuters, des télévisions Fox, Sky et RTL ainsi que des médias arabes comme les chaînes Al-Arabiya et MBC.

14 janvier 2009

Verglas : pagaille sur les routes dans l'Ouest et le Rhône, 3 morts, Société - NouvelObs.com

Verglas : pagaille sur les routes dans l'Ouest et le Rhône, 3 morts, Société - NouvelObs.com: "Verglas : pagaille sur les routes dans l'Ouest et le Rhône, 3 morts"

Les pompiers multiplient les opérations dans l'Ouest et le Rhône, où les conditions de circulation se sont fortement dégradés en raison des pluies verglaçantes.

Trois personnes sont mortes mercredi 14 janvier en raison de nombreux accidents de la route provoqués par le verglas.
Dans le Maine-et-Loire, une voiture a glissé sur une plaque de verglas et s'est retournée dans un fossé plein d'eau, causant la mort de la conductrice, une femme de 45 ans, employée du CHU d'Angers. Deux motards de la police qui arrivaient sur les lieux de l'accident ont eux aussi légèrement dérapé à ce même endroit.

Dans l'Ain, c'est un gendarme qui été tué dans un accident de la route, sans que les circonstances de l'accident ne soient disponibles à l'heure actuelle.
Enfin une troisième personne est morte dans un important carambolage impliquant plusieurs camions et de nombreuses voitures sur l'autoroute A46 à Genay dans le Rhône.

Plus de 250 blessés

Au total, selon les pompiers et le Centre régional d'information et de coordination routières Ouest, ce sont plus d'une trentaine d'accidents qui ont eu lieu dans le Maine-et-Loire, une vingtaine en Loire-Atlantique et une quinzaine en Vendée, alors qu'on recense, outre les trois morts, quatre blessés graves et plus de 250 blessés légers. Les secours auraient effectué 400 opérations pour le seul département du Rhône.
Les automobilistes sont recommandés de rouler avec la plus grande prudence dans les départements concernés par les plaques de verglas ou les pluies verglaçantes.

13 janvier 2009

L'Ukraine interrompt le transit vers l'Europe - Europe - Le Monde.fr#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208#xtor=RSS-3208

"L'Ukraine interrompt le transit vers l'Europe"


Quelques heures seulement après avoir annoncé la réouverture partielle des vannes approvisionnant l'Europe en gaz, Moscou a annoncé, mardi 13 janvier, que tout était remis en cause par l'Ukraine, qui en a interrompu le transit.



L'un des problèmes porte sur la fourniture du "gaz technique" nécessaire afin de disposer d'une pression suffisante dans les gazoducs pour l'acheminement du gaz russe à l'Europe. La Russie estime qu'il appartient à l'Ukraine de le fournir, dans le cadre des accords de transit bilatéraux. Ce que conteste Kiev. L'Union européenne (UE) refuse en l'état de se mêler de ce contentieux.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a appelé le premier ministre russe, Vladimir Poutine, pour lui faire part de la "déception de l'UE" face aux faibles niveaux de gaz en transit vers l'Europe, a indiqué un collaborateur de M. Barroso.

A Kiev, la compagnie gazière nationale Naftogaz a admis bloquer le gaz russe destiné à l'Europe en raison de "conditions de transit inacceptables" imposées par le fournisseur russe Gazprom. La Commission européenne a indiqué que les experts chargés de vérifier le transit du gaz n'avaient pu avoir pleinement accès au centre de distribution de Gazprom à Moscou et à celui de Naftogaz à Kiev.

Gaz : sortie de crise avortée, l'Europe hausse le ton, actualité Monde : Le Point


Gaz : sortie de crise avortée, l'Europe hausse le ton, actualité Monde : Le Point: "Gaz : sortie de crise avortée, l'Europe hausse le ton
Par Cyriel Martin (avec agence)

Comme cela a été annoncé lundi soir, le géant russe Gazprom a ordonné, mardi matin, la reprise des livraisons de gaz vers l'Europe via l'Ukraine © AFP PHOTO/ SERGEI SUPINSKY"
Le répit aura été de courte de durée. Quelques heures après la réouverture partielle des vannes par Gazprom, "très peu ou pas du tout de gaz transite actuellement" en direction des clients européens, selon la Commission européenne, qui qualifie cette situation d'"inacceptable" et de "très sérieuse". Bruxelles dénonce également les conditions de travail des experts européens déployés en Russie et en Ukraine, qui "n'ont pu avoir un accès total aux centres de contrôle gaziers qu'ils devaient contrôler". Résultat, le ton monte une nouvelle fois entre la Russie et l'Europe. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a appelé mardi le Premier ministre russe Vladimir Poutine pour lui faire part de la "déception de l'UE" face aux faibles niveaux de gaz en transit vers l'Europe. Pourtant, côté ukrainien, la compagnie gazière nationale Naftogaz a admis mardi bloquer le gaz russe destiné à l'Europe en raison de "conditions de transit inacceptables" imposées par le fournisseur russe Gazprom. Cette version est corroborée par Alexandre Medvedev, numéro deux de Gazprom, qui a expliqué : "L'Ukraine a bloqué toutes nos actions en vue du transit du gaz vers l'Europe. (...) Dans ces conditions, nous n'avons pas la possibilité physique d'assurer le transit de gaz à travers le territoire de l'Ukraine."